Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

dimanche 27 décembre 2015

La SEACO, Acte II...

Nouveau changement au sein de la SEACO avec un nouveau Directeur pour l’année 2016 et un nouveau staff...
Je vous souhaite à tous une Bonne Année 2016 ...




Gaspillage et pollution de l’eau...


La Terre a des ressources en eau limitées. La FAO (2002) estime que nous disposons globalement de 9 000 à 14 000 km3 d’eau utilisables, soit, au mieux, 5 480 L d’eau par jour pour une population de 7 milliards, 4 260 L d’eau par jour et par personne pour une population de 9 milliards (vers 2050). Environ 5 000 L d’eau sont nécessaires pour produire 1 000 kcal d’aliments d’origine animale, 1 000 L si l’origine est végétale. Ces chiffres incluent l'eau de pluie, l'eau d'irrigation et l'eau du robinet (utilisée, par exemple, pour la boisson des animaux ou pour nettoyer les bâtiments).

Gaspillage et pollution de l'eau

En France, il faut environ 8250L d'eau pour produire la nourriture quotidienne d'un omnivore, 3600L pour produire celle d'un végétalien L'élevage émet des quantités importantes de nitrates, phosophates et autres substances qui s'accumulent dans l'eau et provoquent la prolifération des algues vertes Près de 80% des émissions d'ammoniac proviennent de l'élevage.

2040, la terre sous le stress hydrique...


http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/assets/images/carte-stress-hydrique-ok.jpg

mardi 22 décembre 2015

Eau II

Restitution de l'étude du schéma national d'assainissement

Programme d'appui au secteur de l'eau Le programme d'appui au secteur de l'eau et de l'assainissement Eau II, doté de 40 millions d'euros, est cofinancé par l'Union européenne et l'Algérie. La restitution de l'étude sur le schéma national de développement de l'assainissement (SNDA) a eu lieu hier lors d'un atelier organisé à la salle Dar El Djazaïr (Safex)/Alger.

vendredi 18 décembre 2015

Le pillage de la gestion déléguée...

Nous l’avons dénoncé depuis des années! Les mythes et la symbolique de ce secteur s’est effondrée #Bravo

La gestion déléguée c'est du pillage : incompétence, clientélisme, opacité, conflits d'intérêts, abus de tout genre, dédain de l'intérêt public, falsifications en tout genres de faits, non respect des engagements, etc, etc...

jeudi 26 novembre 2015

Constantine : Plusieurs quartiers du nord de la ville privés d’eau

Les perturbations dans l’alimentation en eau potable et même des coupures prolongées sont signalées depuis plusieurs jours dans la partie nord de la ville.

Il s’agit notamment des quartiers de Djebel Ouahch, Ziadia, Sakiet Sidi Youcef et de Sidi Mabrouk supérieur qui ont manqué cruellement d’eau. Dans certains lieux, les habitants déclarent être privés d’eau depuis plus de vingt jours. «Durant toute cette période, on a été alimenté en eau potable à peine quelques heures tous les deux ou trois jours, mais la pression est tellement faible que le liquide n’arrive pas aux étages supérieurs. Alors qu’on s’attendait à recevoir l’eau H24 comme on l’annonce depuis des années à cor et à cri voilà qu’on est obligé de reprendre nos vieilles habitudes comme les veillées d’eau. Nous avons également repris nos jerricans pour faire la chaîne devant la mosquée du quartier ou quémander de l’eau chez les voisins qui ont la chance d’avoir un puits», déclare un père de famille résidant à la cité Laâssifer à Sidi Mabrouk.
Contacté à ce sujet, le chargé de la communication de la Seaco a assuré que l’alimentation en eau dans ces quartiers sera rétablie progressivement en précisant que les travaux engagés pour réparer la conduite principale alimentant la partie nord de la ville ont été achevée. La conduite en question d’un diamètre de 600 mm a été endommagée, selon notre interlocuteur, au niveau du rond-point de Ziadia par l’entreprise chargée des travaux d’extension du Transrhummel.

http://www.elwatan.com/regions/est/constantine/constantine-plusieurs-quartiers-du-nord-de-la-ville-prives-d-eau-26-11-2015-308531_129.php

samedi 21 novembre 2015

Attentats de Paris : 3 choses à savoir sur le risque d'une attaque chimique par Daech...

L'eau de Paris sous haute surveillance

Comme le révèle "Le Parisien" ce vendredi, Eau de Paris prend très au sérieux le risque de contamination des stocks d'eau potable de la capitale. Selon les informations du quotidien francilien, le niveau de protection est devenu maximal depuis ce week-end.

L'accès des sites de l'entreprise est limité au strict nécessaire, et la poignée de "responsables sécurité" sont "en lien permanent avec la cellule terrorisme de la préfecture de police". Les sites d'importance vitale implantés dans la capitale sont clôturés et étroitement surveillés, et des capteurs signalent la moindre intrusion.

Le réseau fonctionne en outre avec cinq lieux différents d'approvisionnement, ce qui rend un sabotage très complexe. Par mesure de précaution supplémentaire à l'approche de la COP21, Eau de Paris a ajouté du chlore à ses stocks.

L'eau est toujours un peu chlorée par souci d'hygiène, mais la dose injectée a été augmentée", indique l'opérateur public.

Le chlore fait office de marqueur fiable : son niveau est contrôlé en continu d'un bout à l'autre de la chaîne de distribution et s'il baisse subitement sur une portion, il est possible de l'isoler sans interrompre le flux. Des abonnés prioritaires, tels que les hôpitaux et les centres de secours, ont été désignés. Eau de Paris produit "chaque jour un million de mètres cubes d'eau potable", pour une consommation deux fois inférieure. La marge est donc confortable, promet la structure.

Attentats de Paris : 3 choses à savoir sur le risque d'une attaque chimique par Daech

lundi 9 novembre 2015

La SEOR sur le Net...

Consultation des factures d'eau sur Internet : Les essais techniques couronnés de succ ...

le Quotidien dOran par S. M. Les essais techniques fonctionnels de la nouvelle prestation de laSociété de l´eau et de l´Assainissement d´Oran (SEOR), autorisant les abonnés à consulter leurs factures d´eau, sur Internet, ont été couronnés de succès. "Lenouveau service de consultation, en ligne, des factures d´eau est, désormais,entièrement, opérationnel ", précise une source autorisée à la directioncommerciale de la société.

dimanche 1 novembre 2015

Le Maroc table sur la réutilisation de 325 millions de m3 d’eaux usées à l’horizon 2030

Le Maroc table sur la réutilisation de 325 millions de m3 d'eaux usées à l'horizon 2030

Un accord sur la réutilisation des eaux usées de la station de Aïn Aouda pour l'arrosage du Golf Royal Dar Essalam vient d'être signé. Un nouveau plan national pour la réutilisation des eaux usées épurées est en train d'être ficelé par le ministère délégué chargé de l'eau.

mercredi 21 octobre 2015

Constantine se noie...

Constantine : 290 Litres d'eau potable par jour et par habitant
Afin d’illustrer les efforts considérables déployés par les pouvoirs publics pour subvenir aux besoins des populations en matière d’eau potable, le ministre a souligné que la famille constantinoise consomme, en moyenne, ‘‘290 litres d’eau par jour’’ ce qui, selon lui, ‘‘dépasse de loin les normes universellement admises’’ et apparaît édifiant quant à la détermination de l’Etat à élever le niveau de vie des Algériens.
Voila 7 ans quel que la Seaco existe, 5 ans de gestion en collaboration avec les experts débiles de la SEM de Marseille, des milliards de dinars dépensés en renovation des infrastructures, des milliards dans la formation a l'étranger des responsables...
Tout ca pour arriver a nous faire avaler cette bêtise que la dotation en eau potable d'une ville se calcule en prenant la production globale d'eau potable de l'Agglomération et la diviser par la population totale.
On nous prend vraiment pour des Cons..

CONSTANTINE -APS- Notre ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelouahab Nouri est reparti satisfait de sa courte visite dans la ville des ponts. Un peu déçu et quelques critiques dans la gestion de l'environnement mais rien de grave...
La SEACO qui gère l'Agglomération de Constantine est satisfaite d'avoir reçu les compliments du premier responsable du secteur et ses responsables peuvent ainsi pavoiser d'avoir gagner le pari de satisfaire la population en eau potable.

L’Etat a mobilisé 600 millions de DA pour régler le problème d’évacuation des eaux pluviales, cause principale des inondations ayant récemment affecté l’agglomération d’Ali Mendjeli, à Constantine, a affirmé lundi le ministre des Ressources en eau et de l’environnement, Abdelouahab Nouri.
Le citoyen reste cependant le "maillon fort" de la chaine des intervenants et doit être, à ce titre, sensibilisé, responsabilisé et impliqué dans les efforts visant l’amélioration de son milieu vital et la préservation de son environnement et de son cadre de vie, a souligné le ministre au cours d’une conférence de presse organisée en marge d’une visite de travail à Constantine.
M. Nouri a exhorté, dans ce contexte, la population constantinoise, notamment les habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, à faire montre d’esprit de citoyenneté, de civisme et de maturité pour aider à la concrétisation  des projets inscrits dans le cadre du programme d’urgence destiné à prévenir les risques d’inondations.
Il a tenu à rappeler, à ce propos, ‘‘l’importance de la contribution du citoyen dans l’économie et la préservation de ce liquide vital pour l’homme, l’animal, la nature et l’agriculture’’.
Le ministre, mettant l’accent sur la nécessaire rationalisation des dépenses publiques et le classement des dépenses par priorités, a cité, au cours de cette conférence de presse tenue au siège de la wilaya, les actions d’affermissement du sol, de sécurisation de la fourniture d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement, de calibrage et de dépollution des eaux des deux oueds urbains de Constantine, pour lesquelles une enveloppe de 12 milliards de dinars a été mise en place.
Il a également rappelé les projets de réalisation de parcs citadins, d’espaces de verdure, de détente et de loisirs.
M. Nouri devait poursuivre sa tournée dans la wilaya de Constantine en se rendant, notamment, à Ali Mendjeli où il a lancé un projet de protection de l’avenue de l’Indépendance contre les inondations, de réalisation d’une station de traitement et d’épuration des eaux usées ( STEP), avant d’inaugurer un réservoir de 50.000 m3.
APS

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mardi 13 octobre 2015

Comment payer votre facture SEAAL en ligne ?

http://www.radioalgerie.dz/news/fr/reportage/53587.html

Consommation - 50% des Algériens ne paient pas l’eau

Consommation 50% des Algériens ne paient pas l’eau 
S’appuyant sur les récents chiffres de son département, le ministre des Ressources en Eau, Abdelwahab Nouri, a annoncé que près de la moitié des Algériens ne paient pas leurs factures d’eau. Cet état de fait serait responsable de la dégradation des prestations de service dans certaines villes et wilayas du pays.
Le ministre des Ressources en eau, Abdelwahab Nouri, a déclaré que 50% des Algériens ne payaient pas l’eau qu’ils consomment. Cette “gratuité” dans l’accès à une ressource vitale, qui devrait pourtant être payante afin de préserver la bonne gestion de l’Algérienne des eaux, porte préjudice à cette entreprise dont les services sont parfois insuffisants dans certaines régions du pays.
Le ministre a également relevé que ce chiffre représente un sérieux préjudice pour son département, car plusieurs projets sont bloqués en raison de l’insuffisance de financements.
Pour mettre fin aux désagréments et aux défaillances que connaît son secteur, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement a appelé, en septembre dernier, lors d’un déplacement à Sidi Bel-Abbès, à une gestion rigoureuse des ressources naturelles, financières et humaines relevant de son secteur.
Pour épargner aux citoyens les longues files d’attente, la SEAAL a même entamé la décentralisation de ses agences en proposant à ses clients plusieurs modes de paiement. Ces derniers ont désormais la possibilité de payer leurs factures à travers les agences postales ou même bancaires par le biais des cartes  interbancaires. La SEAAL a également lancé un nouveau produit de paiement par Internet et a reçu l’aval de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et monétiques (SATIM).
Nourhane S.
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samedi 3 octobre 2015

SUEZ ENVIRONNEMENT : « L'expérience SEAAL est une totale réussite »

SUEZ ENVIRONNEMENT : « L'expérience SEAAL est une totale réussite »
Le gouvernement a décidé de confier, en 2005, la gestion de l'eau, dans les grandes métropoles, à des entreprises internationales. Un contrat avait été signé alors entre Suez Environnement, l'Algérienne des eaux et l'Office national de l'assainissement. L'objectif attendu était d'accompagner et de moderniser les services d'eau et d'assainissement de la ville d'Alger.

Interview réalisée par Amokrane Hamiche

Jean-Marc Jahn est le directeur général de la SEAAL, une société par actions détenue par l'ADE et l'ONA, opérateur public de droit algérien, en charge de la gestion des services d'eau et d'assainissement du Grand Alger et de Tipasa. Pour lui, l'alpha et l'oméga de la stratégie de la société reposent sur quatre éléments fondamentaux : la mobilisation de la ressource, la maîtrise des transferts, de la distribution et la résorption du gaspillage et des pertes.

Dans cette interview, M. Jahn a rappelé les actions de SEAAL en matière de la gestion de l'eau potable. Il a évoqué, également, le travail qui se fait en matière d'entretien et d'assainissement des réseaux. Selon lui, Alger est une parfaite illustration de la pertinence de la politique algérienne en matière d'eau et d'assainissement. M. Jahn, sans détours, dresse un bilan positif de ce partenariat.

Afin d'améliorer la qualité et l'efficacité des services publics de l'eau et de l'assainissement, l'Etat avait entrepris, en 2005, une délégation graduelle de la gestion des services publics à des opérateurs internationaux. Quel bilan en faites-vous ?
Le bilan du partenariat entre Suez Environnement, l'Algérienne des eaux et l'Office national de l'assainissement dans le cadre de la gestion déléguée de l'eau est plus que positif. En neuf ans de réalisation, nous avons réussi à relever un défi très complexe qui était d'assurer une distribution en continu de l'eau au niveau de la capitale et d'améliorer le service public de l'eau aussi bien en relation à l'assainissement qu'avec la clientèle. Les équipes de la SEAAL ont considérablement progressé sur tous les métiers et pas seulement sur les aspects techniques.

Cette amélioration s'explique par deux raisons. Il y a d'abord l'apport immense des pouvoirs publics qui ont mis à la disposition de SEAAL des moyens financiers considérables pour réaliser des améliorations de la qualité de service, mais aussi les moyens humains à travers le partenariat avec Suez Environnement. Ils ont eu pour effet de créer une forte valeur ajoutée en matière d'expertise. Je dois dire qu'aujourd'hui, la collaboration entre les équipes locales et les experts de Suez Environnement est constructive et porteuse de résultats motivants. Nous avons travaillé la main dans la main. Nous avons une relation fusionnelle. Le personnel de SEAAL a parfaitement joué le jeu. Il a accompli ses missions très efficacement et contribué aux bons résultats de SEAAL.
Cela dit, on n'est jamais tout à fait satisfaits. Nous voudrions constamment être meilleurs et plus performants. Il y a toujours une volonté pour aller de l'avant et s'améliorer davantage. Car nous pensons qu'il y a encore du travail à faire et des projets à améliorer.

Où en êtes-vous en matière de transfert de savoir-faire ?

Les pouvoirs publics, à travers la décision d'aller vers une gestion déléguée de l'eau, voulaient atteindre deux objectifs majeurs, l'amélioration de la qualité de service et le transfert du savoir-faire. Ce dernier constitue, aux côtés de la remise à niveau des services à un niveau de standard international, le second objectif majeur de SEAAL. Ces deux composantes fondamentales font la particularité de ce partenariat. C'est un contrat très original qui est, sur le plan mondial, très apprécié et envié par beaucoup de collectivités publiques internationales. Nous avons beaucoup de délégations internationales qui viennent ici pour comprendre comment l'Algérie a réussi, en quelques années, à changer complètement le niveau du service de l'eau. Le transfert de savoir-faire était l'une des attentes très fortes de l'Etat algérien. Nous avons fait progresser les travailleurs sur tous les métiers d'entreprise, y compris dans les achats, la gestion du réseau, la gestion patrimoniale, la gestion des ressources humaines. Toutes les directions de l'entreprise ont largement progressé. Nous avons eu à le mesurer dans un référentiel international.

Je note une montée en puissance remarquable du savoir-faire des agents de SEAAL. Cela atteste de la capacité des équipes locales à évoluer très rapidement. Depuis quatre ans, nous nous sommes intéressés au volet managérial. Nous avons développé, en collaboration avec Suez Environnement, des outils d'accompagnement, de l'épanouissement managérial de nos cadres locaux. Pas moins de 350 cadres d'entreprise ont pu progresser considérablement dans cette discipline névralgique. Nous sommes dans un référencier international aussi bien dans les métiers que dans le management. Une charte de management est d'ailleurs partagée par tous les cadres

Le gouvernement veut renoncer à la gestion déléguée en optant pour une nouvelle formule d'assistance technique. Qu'en pensez-vous ?

Nous pouvons faire beaucoup de choses diverses de situation. Néanmoins, je constate qu'avoir un service public performant n'est pas seulement une question de technique et de savoir-faire technologique. C'est aussi une affaire de management qui est une constance dans beaucoup de services publics à travers le monde. Le management reste au cœur de la dynamique de progrès et de la modernisation de l'entreprise en matière de service public dans le domaine de l'eau. Je suis convaincu que le montage qui a été fait jusque-là chez SEAAL est intelligent. Parce qu'il additionne à la fois une injonction de compétences absolument nécessaires de métier, mais aussi il a considérablement modernisé et dynamiser le management de l'entreprise publique qui, souvent, par rapport à celui d'une entreprise privée, est beaucoup plus statique.
Chez SEAAL, nous sommes dans une dynamique managériale qui ressemble beaucoup à celle qu'on peut rencontrer dans beaucoup de grandes entreprises privées à travers le monde. Je reste convaincu que c'est un schéma adéquat pour faire progresser le service public de l'eau. Nous avons fait la démonstration à Alger et nous avons démontré que l'expérience marche parfaitement.

L'Etat a mis en œuvre un programme exceptionnel de mobilisation, de diversification et de sécurisation des ressources en eau. Qu'en est-il de la distribution de l'eau dans la capitale ?

L'effort est porté sur l'ensemble des composantes. Dans ce contrat, la SEAAL, avec Suez Environnement, avait des objectifs. Les directions de la ressource en eau des wilayas d'Alger et de Tipasa en avaient également. L'addition de ces objectifs a donné un résultat. Concrètement, l'essentiel de l'effort de la mobilisation de la ressource de l'eau à Alger en 2006 et Tipasa en 2015 a été porté par l'Etat. Il a réalisé des stations de dessalement d'eau de mer, de grands barrages. L'apport a été, également, porté par SEAAL à travers la remise à niveau des ressources historiques d'Alger à savoir les forages, la réhabilitation des stations de pompage.

Le progrès dans la maîtrise de la distribution a été évidemment considérable. Lorsque nous avons commencé ce projet en 2007, nous avions posé le principe des quatre clés du H 24 qui sont la mobilisation de la ressource, la maîtrise des transferts, la maîtrise de la distribution et la résorption du gaspillage et des pertes. Il y a un énorme travail qui a été fait en matière de distribution pour permettre d'acheminer l'eau dans des meilleures conditions, le comptabiliser normalement et le maintenir en continu.
Les déperditions dans les réseaux de distribution d'eau prennent de l'ampleur en Algérie.

Comment procédez-vous pour résoudre ce problème et quelle stratégie allez-vous adopter pour améliorer la qualité de la ressource ?

La lutte contre les fuites constitue un défi à relever particulièrement complexe pour SEAAL. Nous avons énormément travaillé sur le sujet. Si nous ne l'avions pas fait, on n'aurait jamais atteint le H 24 à Alger. Dès 2006 et début 2007, nous avons déployé un plan d'action qui consiste à faire en sorte que le maximum d'eau mobilisée arrive aux usagers. Nous avons, également, développé une approche portant la modulation de la régulation de pression sur le réseau. Dans une ville comme Alger, très compliquée sur le plan hydraulique à cause de sa topographie tourmentée, la modulation de la régulation de pression sur le réseau consiste à donner à chaque quartier où à chaque zone la pression nécessaire et suffisante. Aujourd'hui, nous avons plus de 10% de la zone d'Alger qui est modulée et régulée et qui fait d'elle une référence internationale dans ce domaine technologique très pointu qui nécessite énormément d'aménagements techniques. Cette approche est un exemple concret de prise en charge de la problématique des pertes sur le réseau qui a permis de résorber une bonne partie des déperditions et d'accompagner la montée en puissance du H24 par une non dégradation des pertes. Nous avons déployé un programme spécial de recherche des fuites. La tâche n'a pas été facile. Le réseau d'Alger est ancien et présente plusieurs caractéristiques défavorables.

Face à cette situation, SEAAL, avec l'expertise de Suez Environnement, a déployé un plan de bataille contre les fuites avec deux objectifs clairs : localiser plus vite celles-ci et les réparer plus rapidement. Il existe deux types de fuites : les fuites visibles et celles invisibles. Nous avons d'abord travaillé sur les fuites identifiées. La première campagne de communication que nous avons lancée en 2007 vise à mettre en contribution la population pour nous aider à repérer toutes ces fuites qui coulent encore à Alger. Cette démarche nous a permis de gagner du temps. Pendant quatre ans, nous avons pu rattraper le retard en matière de réparation des fuites visibles.
Depuis 5 saisons, nous travaillons beaucoup plus sur des fuites invisibles. Nous avons déployé les meilleures technologies mondiales à l'image de la pré-localisation et la corrélation acoustique. Nous avons développé le comptage des zones, le comptage chez les usagers. Les choses s'améliorent progressivement. Néanmoins, il ne faut pas se leurrer. Les schémas directeurs qui ont analysé la situation et élaboré des projections sur l'avenir ont démontré que si on voulait revenir à un âge moyen de réseau conforme aux standards internationaux, il fallait garantir l'effort soutenu de renouvellement du réseau jusqu'au moins 2030.

Quelle est la capacité maximale de production pour le Grand Alger et dans quelle mesure répond-elle aux besoins ?

La capacité maximale de production pour le Grand Alger est de 1.600.000 m3/j pour des besoins de l'ordre de 1.150.000 m3 en pointe. Nous avons une marge de sécurité relativement importante grâce aux efforts de l'Etat en matière de diversification et de sécurisation de la ressource.

L'amélioration du service public de l'eau constitue un objectif majeur pour la SEAAL. Qu'en est-il des autres champs d'intervention de compétence de l'entreprise, à savoir l'assainissement et la relation clientèle ?

Depuis la signature de ce partenariat, l'assainissement, contrairement aux idées reçues, a été positionné avec le même niveau d'ambition qu'avec l'eau potable. Beaucoup de pays dans le monde, lorsqu'ils sont confrontés au problème de l'eau potable, ne se préoccupent pas de l'assainissement. L'Algérie a pris les choses autrement en disant qu'on travaille sur les deux aspects. Le contrat ratifié avec Suez Environnement est extrêmement clair : on intervient aussi bien dans le segment de la gestion du service public de l'eau que dans l'assainissement. Les chantiers de SEAAL sont symétriques dans le volet de l'eau et dans l'assainissement. L'assainissement fait des progrès remarquables, parallèlement à ceux de l'eau potable, même si les citoyens en sont peu conscients aujourd'hui. Le réseau de l'assainissement en 2006 n'était pas connu.
Il n'y avait aucun plan de réseau à Alger. Nous avons reconstitué intégralement les plans des 4.000 km de réseau à Alger. Ensuite, nous avons mis en place toute notre stratégie d'entretien et de maintenance de ce réseau et de son renouvellement pour que les écoulements fonctionnent. Il s'agissait de mettre en place un réseau capable d'acheminer les égouts à mesure que l'Etat réalise des stations d'épuration, ou des travaux d'extension de celles-ci. On voit très bien les résultats. En 2006, il y avait énormément de quartiers à Alger où « se sentaient les égouts ». Aujourd'hui, c'est très rare. Un deuxième indicateur plus important : les plages ouvertes à la baignade. En 2006, on en comptait 39 aujourd'hui, on en recense 73. Ces plages ont été gagnées grâce au travail de la direction de la ressource en eau de la wilaya et la SEAAL. Par ailleurs, l'évolution du service aux citoyens en termes de relation clientèle entre 2006 et 2015 est colossale. Notre système informatique clientèle permet à tout usager de régler, dans n'importe quelle agence SEAAL, ses problèmes de facturation et de renseignement. Avant, il ne pouvait le faire qu'au niveau de l'agence la plus proche de son domicile. Par ailleurs, le centre d'appels téléphoniques SEAAL, qui répond déjà aux normes internationales, reçoit pas moins de 450.000 appels par an. Le client est accueilli, écouté et ses demandes sont prises en compte, très majoritairement, dans un délai satisfaisant.

C'est clair, l'expérience SEAAL est une totale réussite. Peut-elle être généralisée à d'autres wilayas ?

Je suis convaincu que le modèle de SEAAL est réductible. J'ai une démarche pragmatique et non commerciale. Nous avons des équipes capables de faire plus et d'aller plus loin. Elles peuvent prendre en charge la gouvernance de l'eau dans les autres régions. Cela dit, la décision relative à l'augmentation du périmètre de SEAAL ne relève que des autorités algériennes. Ma conviction est que SEAAL est prête à relever le défi.

Qu'en est-il du contrat qui arrive à son terme le 31 août 2016 ? Sera-t-il renouvelé ? 
Là encore, je ne sais pas. Je ne peux pas répondre. Je suis convaincu que ce modèle de partenariat est exemplaire et fera date dans l'histoire de l'eau au niveau international.

Quel bilan faites-vous de la saison estivale ?

Nous avons réussi une bonne saison estivale, particulièrement sur les mois de juin et juillet. Pratiquement, il n'y a pas eu de perturbation. Par contre, durant le mois d'août, nous avons eu quelques perturbations. Elles sont principalement liées à une température et une humidité extrêmement élevées. L'une et l'autre avaient provoqué un dysfonctionnement électrique.
En 2001, l'Algérie était sur le point d'« importer de l'eau », en raison de la sécheresse qui avait frappé le pays. Aujourd'hui, les efforts entrepris par l'Etat pour faire reculer le spectre du stress hydrique se sont traduits par la réalisation de grands projets structurants.

Quel regard portez-vous sur la stratégie algérienne dans le domaine des ressources en eau ?

Je n'ai jamais vu un pays qui a mobilisé autant de moyens pour l'amélioration du service public de l'eau et de l'assainissement. Alger est une parfaite illustration de la pertinence de la politique algérienne en matière d'eau et d'assainissement. Dans quelques années, l'Algérie figurera parmi les pays sécurisés en eau potable. Elle l'est déjà aujourd'hui. La politique de réalisation de barrages est exceptionnelle. Avec la réunion de l'eau conventionnelle et non conventionnelle et la stratégie d'exploitation intelligente des ressources historiques, l'Algérie peut être fière de ce qu'elle a fait en matière d'eau. En contrepartie, je pense que le citoyen doit avoir conscience de cet effort. Aujourd'hui, les citoyens jouissent, à Alger, d'un niveau de confort dont ils ne pouvaient pas rêver il y a dix ans. Le temps est venu pour que les citoyens se rendent compte que dans le pays des efforts en matière d'eau et d'assainissement ont été faits .Chacun peut faire un effort de son côté.

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mardi 22 septembre 2015

PÉNURIES D’EAU EN 2040...

PÉNURIES D’EAU EN 2040 : VOICI LES PAYS QUI SERONT LES PLUS TOUCHÉS... lien

D’ici 25 ans, un pays sur cinq dans le monde devra faire face à de sévères pénuries d’eau, selon un think tank américain dans les questions environnementales. Le changement climatique déréglant la répartition des précipitations ainsi que l’augmentation de la population mondiale feront accroitre les tensions liées à l’eau ... suite

La Société de l’eau et d’assainissement d’Oran (Seor) a lancé, dernièrement sur le Web, un site permettant à ses clients la consultation de leur facture d’eau sur Internet.
Par Mourad Belkaïd : lien

Le client peut désormais consulter sa facture de consommation sur le site «www.seor.dz»  en contactant le centre d’appel téléphonique 3002 pour obtenir le mot de passe, a indiqué Medjahed Abdellah, directeur commercial de la société. Cette opération vise à améliorer les prestations et à épargner au client le déplacement à l’agence commerciale. Elle intervient aussi en préparation du projet de création d’une agence commerciale virtuelle qui sera prête au cours du premier semestre de l’année prochaine, a-t-il ajouté. Par ailleurs, la caravane Seor ayant sillonné dernièrement, une semaine durant, les communes de Hassi Mefsoukh,Oued Tlélat, Gdyel et Aïn El-Turck, a été favorablement accueillie par les citoyens venus s’acquitter des factures, s’informer des nouvelles procédures de paiement ou soulever leurs préoccupations, selon la chargée des relations avec les clients à la Seor. La Société de l’eau et assainissement d’Oran, compte 308 000 clients et dispose de 23 agences commerciales couvrant 18 communes de la wilaya, en attendant une généralisation de la couverture prévue cette année. Pour rappel, la Seor avait déjà organisé une caravane similaire en juillet dernier à travers les communes de Hassiane Toual, Hassi-Mefsoukh, Boufatis, El-Ançor, Bousfer, El-Braya et Tafraoui qui sont dépourvues de structures d’accueil de la société.

jeudi 17 septembre 2015

La grande catastrophe iranienne, c’est maintenant...

L’Iran court à la catastrophe écologique. Un haut responsable iranien, ancien ministre de l’agriculture, a récemment tiré la sonnette d’alarme: lacs et cours d’eau sont asséchés, et les deux tiers de la population pourraient être contraints d’émigrer si rien ne change. Les raisons de ce désastre? Elles sont avant tout politiques et idéologiques. L’analyse de Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève.
La signature, le 14 juillet dernier, après deux ans d’intenses négociations entre l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne, d’un accord sur le nucléaire qui prévoit une levée progressive des sanctions économiques, a été très bien accueillie par l’opinion publique iranienne. La majorité des Iraniens espère désormais vivre un avenir meilleur. Mais ils savent cependant que le pays est aussi confronté à un autre problème encore plus grave que la question du nucléaire, un problème dont la responsabilité incombe presque exclusivement au pouvoir et qui malheureusement ne pourra pas être réglé par une négociation internationale.
L’Iran va vers une «grande catastrophe». Cette constatation n’est pas le fait d’opposants au régime de Téhéran, ni même celle d’analystes critiques de la politique iranienne tentés par l’utilisation de formules alarmistes. L’expression «grande catastrophe» (fajeh-e bozorg) a été utilisée par Issa Kalantari dans une interview accordée au quotidien iranien Shahrvand publié le lundi 27 avril 2015 à Téhéran. Issa Kalantari, ancien ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Rafsandjani (1989-1997) ainsi que sous le premier mandat de Khatami (1997-2001), est aujourd’hui conseiller pour les questions relatives à l’eau, à l’agriculture et à l’environnement auprès du vice-président de la République islamique, tout en exerçant la fonction de secrétaire du comité chargé de la régénération du lac d’Orumiye.
Pour Kalantari, l’Iran s’achemine vers une catastrophe écologique sans précédent dans son histoire dont la principale raison est la raréfaction des ressources en eau du pays. Il n’hésite pas à dire que si les choses continuent à ce train, dans un avenir proche, 70% de la population totale de l’Iran, soit environ 50 millions d’habitants, sera contrainte de quitter le pays à cause de la pénurie d’eau. Parmi les formules chocs que Kalantari emploie, on notera: «Ce que nous faisons avec les nappes phréatiques de notre pays prépare à un génocide», ou «Nous n’avons pas su préserver l’héritage de 7000 ans de civilisation qui nous a été confié». Il avance aussi des chiffres effrayants. Ainsi, la plupart des rivières et cours d’eau du pays sont pratiquement asséchés. Selon Kalantari, deux pays au monde détiennent le record de l’utilisation excessive de leurs réserves d’eau de surface: l’Egypte et l’Iran. Cependant, l’Egypte n’utilise que 46% de ses eaux alors que l’Iran atteint 97%. De plus, le lac Orumiye, le plus vaste du pays et le deuxième lac salé du monde, est à sec, comme la quasi-totalité des autres lacs iraniens situés au sud et à l’est du pays.
A l’origine de cette situation, le réchauffement climatique et le doublement du nombre des habitants du pays depuis la Révolution islamique. Mais ces deux raisons n’auraient jamais conduit le pays au bord de la situation catastrophique où il se trouve aujourd’hui si l’Etat avait appliqué une politique raisonnable fondée sur des critères scientifiques et des techniques de l’usage parcimonieux de l’eau, méthodes connues des Iraniens depuis des millénaires. La mauvaise gestion de l’économie du pays en général et plus particulièrement du secteur agricole, ainsi que l’interférence des considérations idéologiques dans les prises de décision en matière de développement, sont les facteurs qui ont fortement contribué à l’état actuel dans lequel se trouve l’Iran. En d’autres termes, la crise de l’eau en Iran a des dimensions politiques évidentes.
Les dix premières années de l’histoire de la République islamique, les années Khomeyni, ont été marquées par l’agitation révolutionnaire, la prise en otage des diplomates américains ainsi que la guerre Iran-Irak (1980-1988). Durant cette décennie, l’Iran a surtout connu une économie de guerre, destinée à soutenir l’effort militaire et à répondre aux besoins vitaux de la population, ainsi que la nationalisation des secteurs industriels et bancaires.
La fin de la guerre et la présidence Rafsandjani (1989-1997) correspondent au lancement d’un programme de reconstruction nationale. Cette politique ambitieuse menée tambour battant, sans concertation avec les responsables concernés, donne un peu d’air à l’économie du pays tout en contribuant à la montée de l’inflation qui désormais s’installe durablement. Par ailleurs, Rafsandjani lance aussi un programme de construction de barrages et de digues à grande vitesse, sans études préalables et sans en mesurer les conséquences sur l’environnement. De même, il ne prend pas du tout en compte la question de l’évaporation de l’eau retenue dans un pays à climat continental.
Les responsables politiques de la République islamique semblent d’ailleurs totalement imperméables aux critiques formulées, déjà à l’époque, à propos des risques de la construction de trop nombreux barrages dans les pays du Sud. Parallèlement à la construction de barrages et de digues, on assiste aussi, dans un désordre total, avec ou sans autorisation, au forage de très nombreux puits à travers tout le pays, ce qui va contribuer à l’assèchement progressif des nappes phréatiques. Cette politique de surexploitation des ressources en eau, inaugurée par Rafsandjani, va se poursuivre sous la présidence Khatami (1997-2005) et atteindre son paroxysme avec Ahmadinejad (2005-2013).
Comment expliquer le déclenchement et l’évolution de cette politique qui, par à-coups successifs, va conduire le pays à la crise de l’eau et au désastre écologique que connaît l’Iran d’aujourd’hui?
Au départ, ce qui intéresse surtout les responsables politiques de la République islamique, c’est de montrer la capacité du régime à réaliser des projets de déve­loppement aussi bien et même mieux qu’à l’époque du régime précédent. En d’autres termes, il s’agit de minimiser l’importance de la politique développementaliste du Shah, qui fut, dans les années 1960-1970, un facteur de légitimation de son pouvoir.
A cet objectif s’ajoute une considération plus idéologique. Alors que durant le règne de Mohammad-Reza Shah, en sollicitant une expertise internationale et en collaboration avec des compagnies étrangères spécialisées dans la construction de barrages, le gouvernement avait construit quatorze barrages en trente-huit ans, la République islamique va construire plus de cinq cents barrages et digues en un quart de siècle. La grande majorité de ces projets sont exécutés par une société de travaux publics et d’ingénierie, le Khatam al-Anbia, contrôlée par le Corps des gardiens de la révolution. Ainsi le développement économique et la construction des barrages sont passés aux mains de l’organe chargé de la sécurité du régime. Plus question d’expertise externe, plus question d’offre d’adjudication publique et surtout plus question d’analyse scientifique et d’évaluation des conséquences écologiques des grands travaux.
Dans le sillage de cette manière de faire se développe une rhétorique nationaliste et populiste. Les déclarations des dirigeants iraniens sont de plus en plus émaillées de phrases comme: «Nous n’avons pas besoin de l’apport des étrangers» ou «Nous sommes parfaitement capables de réaliser les projets de grande envergure par nos propres moyens». Quand certains économistes essaient d’attirer l’attention des responsables sur l’importance du respect des principes de base du développement durable dans la réalisation de leurs objectifs, ils sont accusés d’être influencés par des idées d’origine occidentale qui n’ont plus de raison d’être dans un Etat révolutionnaire. L’utilisation de ce discours nationaliste a aussi pour objectif de rassurer la population dans le contexte de l’isolement international dans lequel se trouve le pays depuis bien longtemps. Il s’agit même de valoriser les contraintes imposées par les Etats étrangers, qui en fin de compte renforcent l’indépendance nationale.
La question de l’indépendance nationale va tout naturellement être à l’origine du thème de l’autosuffisance alimentaire. Afin de mettre en place un tel projet, il fallait évidemment augmenter la superficie des terres cultivables et subvenir à leurs besoins en eau. Barrages et digues vont servir à détourner l’eau vers les nouvelles zones agricoles. De nombreux puits vont être forés sans autorisation, ce qui va épuiser les nappes phréatiques. Cette politique sera un échec. Non seulement l’autosuffisance alimentaire s’avère impossible à réaliser pour une population de 80 millions de personnes, mais de plus elle est à l’origine de nouvelles tensions sociales qui prennent rapidement des dimensions de contestations régionalistes mettant en cause la sécurité interne de l’Etat. Les cultivateurs de la province d’Ispahan, les habitants du Khouzistan ou du pourtour du lac Orumiye et bien d’autres régions ont l’impression que l’on «vole» leurs rivières et leurs réserves souterraines pour les diriger vers des régions où les notables du régime et les «institutions révolutionnaires» comme les pasdarans ont des intérêts particuliers. Diminuer la dépendance alimentaire de l’Iran ne peut se faire que par une diminution drastique de l’eau utilisée par l’agriculture, actuellement de l’ordre de 92% des ressources du pays, dont 70% est gaspillée, et par la limitation de la production agricole essentiellement à des denrées à faible consommation d’eau.
Cerise sur le gâteau, conséquence de plusieurs tranches superposées de décisions politiques malencontreuses au cours de l’été 2012, au moment où la crise de l’eau devient de plus en plus alarmante, le guide suprême Ali Khamenei décide l’abandon de la politique de contrôle des naissances en vigueur depuis 1989, et opte pour une politique nataliste dont l’objectif devrait être une population de 150 millions d’habitants! Certes, pour des raisons sociales et économiques, le doute plane sur la réussite d’un tel projet, mais il est révélateur de l’inconscience de la situation réelle du pays au sein des sphères dirigeantes du régime.

lundi 6 juillet 2015

Un nouveau Directeur Général à la tête de l’Algérienne des Eaux

Un nouveau Directeur Général à la tête de l’Algérienne des Eaux
Le Ministre des Ressources en Eau et de l’Environnement M. Abdelouaheb Nouri, a procédé jeudi 02 juillet, à l’installation de Zidane Merah en qualité de Directeur Général de l’Etablissement Public Algérienne des Eau (ADE) en remplacement de Abdenour Ait mansour appelé à d’autres fonctions.
Diplomé de l’Ecole Nationale Polytechnique d’Alger M. Zidane Merah a occupé plusieur fonction de responsablité au sein du secteur des ressources en eau dont celle de Secrétaire Général du Ministère des Ressources en Eau....

Enfin, quelqu’un de métier...  


mardi 2 juin 2015

Californie: l'eau y est devenue si rare qu'on la vole

La sècheresse gronde en Californie. L'eau y est devenue si précieuse qu'elle est désormais un objet de convoitise. par 

dimanche 3 mai 2015

Réutilisation des eaux usées : l'ANSES encadre la pratique...

Dans un avis, l’Anses évalue les risques sanitaires liés à la réutilisation d’eaux grises pour des usages domestiques, pratique non autorisée en France. Le cadre est désormais fixé. par Julien Prioux lien

http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10564-Reutilisation-des-eaux-usees-l-ANSES-encadre-la-pratique

mercredi 29 avril 2015

L’ONA va créer trois filiales...

L’ONA entame sa quinzième année d’existence avec la noble ambition de s’agrandir davantage.

Au bout de 14 ans d’activité, l’Office national d’assainissement (ONA) tend à s’agrandir davantage en s’orientant vers la création de trois filiales dès cette année. Cette entreprise publique veut renforcer sa vocation à la fois de prestataire de services et de travaux. L’une des filiales se chargera d’ailleurs de conduire et réaliser les travaux en relation avec les métiers de l’assainissement, mais aussi ceux liés à l’engineering.

L’autre filiale portera sur la recherche et le développement, tandis que la troisième se collera la mission de la promotion de l’intégration nationale en rapport avec l’assainissement.... suite
voir lien sur le Quotidien El Watan

Necib présente la stratégie du secteur devant la commission de l’hydraulique : L’accès à l’eau pour tous, une priorité nationale

Necib présente la stratégie du secteur devant la commission de l’hydraulique : L’accès à l’eau pour tous, une priorité nationale

mardi 21 avril 2015

« L’eau dessalée est de bonne qualité"

Hocine Necib au forum de Liberté « L’eau dessalée est de bonne qualité"
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, était l’invité du forum de Liberté de ce lundi 20 avril. Il est revenu au cours de son intervention sur la gestion déléguée de l’AEP (Alimentation en eau potable) dans la capitale et dans certaines wilayas, ainsi que sur les barrages. Questionné par un citoyen sur la qualité d’eau consommée par les algérois, le ministre a affirmé que « l’eau dessalée est de bonne qualité, parce que nous maitrisons les paramètres de qualité ». Tout en ajoutant que « dans tous les pays du monde cette eau est un luxe. Vous allez dans les pays du Golf, ils ne boivent que de l’eau salée », a-t-il indiqué. Le ministre a ajouté sur le même sujet que l’eau du robinet est un mélange d’eau dessalée, avec celle du barrage ou du forage.



Concernant le gaspillage et l’utilisation de la ressource en eau d’une manière irrationnelle le ministre a indiqué que c’était son « souci quotidien ». Pour remédier à ce phénomène Hocine Necib a étalé les mesures qui ont été prises par son ministère. « Pour le gaspillage il y a deux niveaux d’interventions, nous sommes en train de travailler sur la sensibilisation (…) le deuxième niveau d’intervention concerne les pertes. « Il y a des pertes physiques (tuyaux, branchements) », a-t-il précisé. Néanmoins, ces efforts n’ont pas encore porté leurs fruits. « Je dois vous avouer qu’en terme de comportement la progression est encore timide », a-t-il regretté.

Le ministre est également revenu sur le prix du service de l’eau « En terme d’approche globale nous sommes en train d’agir par l’offre comme on le fait pour le logement social, mais on n’agit pas sur la demande. C’est pour vous dire indirectement que le tarif ne va pas changer ». Et d’ajouter : « politiquement c’est comme ça, on ne touche pas au tarif de l’eau ».
Imène AMOKRANE publie sur le Quotidien Liberte lien

samedi 18 avril 2015

Algérie : Les capacités de réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation portées à 325 millions m3

 



samedi 18 avril 2015 : Les capacité de réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation agricole ont été portées de 45 millions m3 en 2012 à quelque 325 millions m3 en 2014, à l’échelle nationale, selon l’Office national d’assainissement (ONA).

Il est également attendu l’entrée prochaine de 25 stations d’épuration en phase de réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation de 70.000 hectares de terres agricole, notamment dans les régions de Béni-Senous, Baraki, Ben-Ziad, Chelghoum-Laid, Tipaza, Ouargla, Saida, Tiaret et Chleff, ont fait savoir aussi les techniciens de l’ONA, lors d’une rencontre régionale, jeudi à Naâma, regroupant les représentant les wilayas de Laghouat, Saida, Bechar, El-Bayadh et Naâma.

La rencontre a été aussi l’occasion de faire connaitre divers dispositifs d’irrigation agricole, autres que le recours aux eaux de barrages et aux nappes hydriques souterraines, tels que les procédés de réutilisation des eaux traitées par lagunage naturel et par le biais des stations d’épuration et de traitement, pour l’exécution de projets agricoles respectueux de l’environnement, selon les standards internationaux.

Selon Nassima Bouamama, chargée des stations de traitement des eaux à l’ONA, un plan d’action associant l’ONA et l’Office national d’irrigation et de drainage (ONID), est en cours d’étude pour explorer des opportunités de mobilisation des eaux traitées dans l’irrigation de grandes surfaces, dans cinq grands bassins hydrographiques du pays.

Les participants à cette rencontre régionale ont débattu aussi des laboratoires habilités à assurer des analysés de qualité de l’eau, aux plans microbiologiques et physico-chimiques, pour définir les normes techniques de l’eau et les types de cultures pouvant être irrigués avec des eux traitées, et ce au niveau de 15 stations d’épuration en exploitation à travers le pays.

Les quantités d’eaux traitées et réellement réutilisées dans l’irrigation agricole, ont atteint en 2013 un volume de 19 millions m3 pour l’irrigation de 12.000 hectares, a-t-on signalé.

D’autres utilisations existent pour les eaux usées traitées, telles que la lutte contre les incendies, le nettoiement des villes, la production d’engrais naturels, en plus de l’Industrie, à l’exemple de la station d’épuration de Jijel qui fournit actuellement quelque 15.000 m3 d’eaux traitées pour les besoins d’une tannerie, a-t-on souligné dans le cadre des efforts menés dans le cadre du développement durable. 


lien APS

lundi 13 avril 2015

Scandale de la SEATA à Annaba : deux ex-DG impliqués

lundi 13/04/2015 : Deux ex-DG de la SEATA, parmi la vingtaine d’autres présumés impliqués dans le scandale lié au détournement de fonds de 260 millions de dinars algériens, seraient également poursuivis pour association de malfaiteurs. Selon des sources sûres, les auteurs présumés auront à répondre des chefs d’inculpation allant de l’abus de pouvoir, la corruption et la mauvaise compréhension de la loi et du règlement intérieur régissant les activités de ladite société, à l’incompétence et association de malfaiteurs. Le magistrat instructeur en charge de ce dossier, mis au jour au lendemain de la découverte du détournement à l’origine du préjudice causé à la société, aurait réuni l’ensemble des éléments pour une telle qualification à l’encontre de ceux à qui il est reproché également leur incompétence. Ces deux responsables, dont l’un avait été nommé à ce poste au lendemain de la rupture du contrat de partenariat avec les Allemands et le second à la suite du limogeage de son prédécesseur pour de nombreuses fautes, dont la mauvaise gestion, se retrouvent aujourd’hui pointés du doigt et contraints de rendre compte à la justice, tout autant que le reste des auteurs présumés. Pour le représentant du ministère public, ces arguments devaient amener son homologue de la chambre d’accusation à prononcer une ordonnance pour leur mise sous mandat de dépôt. Et c’est dans ce sens qu’il s’est pourvu en cassation. Cette affaire continue, pour l’heure, d’alimenter les discussions des Annabis qui accordent un vif intérêt à tout ce qui touche à leur ville, de loin ou de près.
K. B. article publié par le quotidien d’Algérie lien

samedi 7 mars 2015

Journée sur le service public de l’eau

Journée sur le service public de l’eau

... Il convient de rappeler, ici, que le taux de raccordement en eau potable au niveau national est de 98% avec une dotation journalière de 123 litres par jour et par habitant (l/j/h). Aussi, à  fin 2014, près de 38% de la population raccordé au réseau AEP était alimentée en H/24 alors que 37% l’étaient10 heures par jour. Le reste de la population est desservie un jour sur deux et plus. Cependant, avec la prise en charge graduelle, par les services de l’Algérienne des eaux (ADE), de la gestion de la distribution de l’eau dans 661 communes du pays, ces fréquences seront certainement améliorées, assure M. Necib. A noter, l’intégration à l’ADE de ces 661 communes, situées en majorité en zones rurales et éparses aura lieu durant ce quinquennat...

vendredi 6 mars 2015

Les Guignols sont de retour...

Les Marseillais sont de retour

La Société des eaux de Marseille (SEM) refait surface ! Bien que son départ n’ait pas suscité l’émoi des autorités tant l’insatisfaction induite par leur bilan mitigé a été exprimée à de multiples occasions au sommet de l’Etat, la société de Loïc Fauchon refait ses valises pour revenir à Constantine.

Les Marseillais éprouvent visiblement du mal à couper le cordon ombilical puisqu’ils ont réussi à décrocher le marché relatif à l’assistance technique. Selon une source proche des services de la Société de l’eau et de l’assainissement de Constantine (Seaco), «six ou sept experts de la SEM sont attendus le mois prochain pour offrir l’assistance technique nécessaire aux cadres algériens». Les autorités algériennes avaient-elles si peu le choix pour opter pour une entreprise qui a déjà beaucoup déçu ?

Les autorités auraient-elles décidé d’accorder une seconde chance aux experts de la SEM, malgré le rendement peu convaincant de l’entreprise, de l’avis même des officiels ? On apprendra également que ces experts ont été sélectionnés non pas consécutivement à l’appel d’offres international qui devait être lancé en automne 2014, mais selon la formule très en vogue actuellement à Constantine, celle du gré à gré.

Partant, on s’interroge sur les velléités réelles des décideurs en choisissant la SEM, sans se donner la peine de s’ouvrir à d’autres opportunités.
Qu’il s’agisse de la réfection du réseau d’AEP afin de réduire le taux de déperdition en eau potable, ou du projet visant à alimenter Constantine en eau H24 à 100% notamment, la SEM avait échoué sur les berges du Rhummel et courroucé MM. Sellal et Boudiaf (respectivement ex-ministre des Ressources en eau et ex-wali de Constantine).

Ce naufrage a coûté la rondelette somme de 30 millions d’euros à l’Etat pour des acquis insuffisants comparativement aux attentes des autorités et de la population. Après le départ de la SEM, en juillet 2014, la Seaco est devenue une entité algéro-algérienne regroupant en son sein «des compétences capables de relever le défi et réaliser les objectifs de la Seaco», c’est du moins ce qu’avait laissé entendre, en septembre 2014, son directeur général par intérim lors d’une conférence de presse.

Pour quelle raison ces «compétences» auraient-elles alors besoin d’assistance technique ? Que vont apporter de plus, aujourd’hui, les experts de la SEM ? Nous avons essayé, à maintes reprises, de joindre le PDG de la Seaco à ce sujet, mais nos tentatives sont malheureusement restées vaines.

Lydia Rahmani El Watan lien ici  (lire aussi les commentaires...)

mercredi 25 février 2015

Annaba, l'ADE au cœur d'un scandale...

14 EMPLOYÉS SONT ENTENDUS PAR LES SERVICES DE SÉCURITÉ...
Près de 2500 compteurs d'eau, disparus du parc de l'entreprise, ont été retrouvés placés dans des immeubles de promoteurs privés.

Lol ... à la SEACO de Constantine, pendant les cinq ans de gestion confiée aux guignols de la SEM de Marseille, plus de 180 000 compteurs ont été remplacés où installés et plus personnes ne peut dire aujourd’hui que sont devenu les anciens compteurs.. un pactole de plusieurs milliards volatilisés...    

Quelque 14 employés entre chefs de centre et cadres de l'ADE, ex-Seata ont été convoqués par la brigade économique relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, apprend-on de source sécuritaire.
Les convoqués dans cette affaire, devront selon les précisions apportées par les soins de la même source, fournir, voire donner des éclaircissements sur la disparition de quelque 2500 unités de mesure d'eau, compteurs en l'occurrence.
Par ailleurs, le nombre d'unités disparues pivote entre 2000 et 4500, et l'enquête en cours devra déterminer le nombre exact de matériels disparus.
Ont été soumis à l'interrogatoire, l'ex-chef d'unité régionale à Annaba, quatre chefs de centre et deux chefs d'unité, des fontainiers et six cadres. Les compteurs d'eau ont, a fait savoir notre source, quitté le parc de la Seata et devaient être placés pour le compte de nouveaux abonnés; alors qu'en réalité, ils ont été vendus à des promoteurs. Et d'ajouter que les équipements disparus et selon les premiers éléments de l'enquête auraient été vendus.
Les éléments de la brigade financière et économique, tentent d'identifier le ou les auteurs de ce bradage au sein de cette société qui, croule sous une série de scandales. L'information judiciaire a été engagée sur la base de la découverte de plusieurs compteurs d'eau, portant le sigle de la Seata et l'ADE, placés dans des immeubles de promoteurs privés.
Aussi, et selon les informations recueillies auprès de la même source, il a été découvert des compteurs d'eau portant le sigle de société d'eau d'autres wilayas. Une situation qui renseigne sur l'étendue de cette activité frauduleuse, touchant d'autres wilayas du pays.
Par ailleurs, il est à signaler que le cours de l'enquête préliminaire, aurait jusqu'à la rédaction de cette information, débouché sur l'implication du chef de centre, chef d'unité et deux cadres de l'ADE, ex-Seata, dans ce scandale qui n'a pas encore livré tous ses secrets.
Les présumés mis en cause, viennent de faire l'objet d'une suspension de leur fonction, jusqu'à l'aboutissement de l'information judiciaire.
Dans le même sillage, il convient de signaler que la même mesure vient d'être prise à l'encontre de fonctionnaires de la même entreprise ex-Seata, actuelle ADE, suite à la découverte d'un trou financier au niveau du parc de Drean, wilaya d'El Tarf.
Signalons qu'après ces scandales qui ont secoué la Seata, cette dernière, a fait l'objet d'une dissolution.
En effet, suite aux scandales qui l'ont affectée depuis des mois, la Société de l'eau et de l'assainissement d'El Tarf et Annaba (Seata), a fini par être dissoute par la tutelle. Une décision synonyme de réintégration de toutes les activités et les 2500 travailleurs ainsi que le patrimoine mobilier et immobilier à l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national de l'assainissement, leurs établissements publics d'origine, avant la création de la Seata en 2008.
Les problèmes de gestion de la Seata ont commencé à apparaître en 2012, c'est-à-dire au lendemain de la dissolution du contrat de partenariat avec les Allemands de Gelsenwasser.

lien ici

mardi 17 février 2015

L'Allemagne veut autoriser la fracturation hydraulique | EurActiv.fr

L'Allemagne veut autoriser la fracturation hydraulique | EurActiv.fr

Algérie ; Le gaz de schiste, ce  gaz naturel, emprisonné dans les roches schisteuses qui grâce à de nouvelles techniques d’extraction est apparues dans les années 2000, les industriels pourraient l’utiliser à grande échelle car cette ressource selon les experts l’Algérie dispose de 4.940 trillions de pieds cubes (TCF) de réserves de gaz de schiste, dont 740 TCF récupérables sur la base d’un taux de récupération (TR) de 15%, selon l’APS qui se réfère aux évaluations réalisées par Sonatrach sur cinq bassins sahariens (d’Ahnet, Timimoun, Mouydir, Illizi et Berkine), avec des réserves à l’état liquide (pétrole, condensat et autres)...  

lundi 12 janvier 2015

La SEATA dissoute

La SEATA, association entre l’agence de l’eau (ADE) et l’office de l’assainissement (ONA), n’existe plus depuis le 1er janvier, à la suite de la décision du conseil d’administration  qui met fin à une situation dont les conséquences avaient un impact négatif aussi bien sur la gestion que pour les usagers. Cette situation, il faut le dire, dure depuis le départ des gestionnaires allemands qui avaient pris les rênes de l’entreprise de 2008 à 2011. En partant, les Allemands avaient laissé une entreprise exsangue, pratiquement en cessation de paiement et au bord du dépôt de bilan, avec en parallèle des problèmes sociaux professionnels qui ont perduré jusqu’à l’heure actuelle et liés non seulement à la gestion des ressources humaines mais aussi au devenir de l’entreprise qui devait gérer l’eau et l’assainissement avec des moyens dérisoires. Avec la dissolution les deux entités, l’agence de l’eau et l’office de l’assainissement auront chacun leurs propres moyens et leurs propres prérogatives pour des gestions spécifiques et non plus associées. Cette dissolution a eu aussi un impact sur le service commercial, les agences de perception avaient du être fermées en attendant la modification des comptes surtout mais aussi pour la mise en place de toutes les mesures liées à cette fin d’association. Les usagers, notamment ceux dont les factures ont dépassé les 15 jours se sont inquiétés à juste titre de cette fermeture qui n’aura aucune conséquence pour eux, a affirmé le D/G de l’entreprise. Les agence d’Annaba et d’El Bouni ouvriront en début de semaine puis celles restant, les jours suivants. - See more at: http://www.lestrepublicain.com/annaba/item/20011-la-seata-dissoute#sthash.jpBzRjjO.dpuf

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