Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

samedi 22 septembre 2012

L'ABS, l'Abus de Biens Sociaux...

Le nouveau ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, a versé de chaudes larmes à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil de la magistrature. lien

L’Algérie demeure l’un des pays les plus corrompus au Maghreb et dans le monde arabe, selon l’Indice de perception de la corruption 2011 de Transparency International. 
L’Algérie arrive loin derrière ses deux voisins, le Maroc et la Tunisie et très loin des monarchies du golfe. Cette mauvaise place illustre l’échec des mécanismes mis en place par les autorités pour lutter contre la corruption devenue le plus grand fléau qui menace le pays après le terrorisme.

Selon le classement 2011, l’Algérie arrive à la 112e position sur 182 pays et recule ainsi de sept places par rapport au rapport 2010 dans lequel elle occupait la 105e place sur 180 pays.

L’Algérie partage cette année la même place que l’Egypte, mais arrive très loin derrières les Emirats Arabes-Unis (28), le Bahreïn (46), Oman (50), le Koweït (54), la Jordanie (56), l’Arabie Saoudite (57), Tunisie (73),Maroc (80).
La Syrie est classée à 129e place, derrière le Liban (134), la Mauritanie (143), le Yémen (164), la Libye(168) alors que l’Irak (175) ferme le ban.

Répression de la corruption : M. Djoudi installe M. Sayah à la tête de l’Office central

Monsieur SAYAH, un personnage qui devrait faire parler de lui à l'avenir, s'en souvenir...

L’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption en Algérie, a été mis en place au début de l'année 2011, en application d’un décret présidentiel publié, lui, quatre années après la promulgation de la loi contre la corruption.
C'est un organe qui participe aux mesures que l’Etat a mis en branle afin d’endiguer le grave phénomène de la corruption.
Me Benissad. Président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) : «Il faut libérer la justice de toutes les pressions»
"L’ABS, où Abus de Biens Sociaux..."
Expliquons comment les viennoiseries  qui sont couramment offertes par certains responsables d'entreprises, aux invités de marque lors de visites de travail, peuvent mener directement en prison...
Ces dépenses courantes en viennoiserie et cadeaux sont considérées par la loi, dans la plupart des cas comme illégales... Pour dissimuler ces achats, les comptes sont souvent falsifiés pour cacher ce type de dépenses non justifiées…
Quelques Illustrations de délits d’Abus de Biens Sociaux, qui peut vous menez tout droit en prison...
- achat de viennoiserie.... et Djouzia
- prise en charge des travaux dans le domicile privé du dirigeant;
- affectation d'un véhicule, bien de l'entreprise pour les déplacements des membres de la famille du dirigeant ;
- achat de livres, journaux, revues pour le compte personnel du manager, (ce point soulève la question pertinente de la facturation de complaisance);
- dépenses inopportunes;
- prise en charge des frais de voyages n'entrant dans le cadre d'aucune mission (dans ce cas, le comptable qui valide la dépense est aussi responsable);
- rémunération abusive ;
- attribution illégale d'indemnités (dans ce cas précis, le manager commet à côté du délit d’ABS un deuxième délit plus grave, celui de la concussion);
- salaires ou indemnités excessifs, accordés sans tenir compte des équilibres financiers de l'entreprise ni du travail réellement fourni;
- recrutement abusif d'un personnel dont la qualification ne correspond pas à l'activité de l'entreprise (une entreprise spécialisée dans le domaine de l'électronique ne peut recruter un ingénieur agronome et le rémunérer en tant que tel, sous prétexte des services rendus à l'entreprise par le père de l'intéressé);
- prise en charge des dettes personnelles du dirigeant;
- cautionner un emprunt contracté par un proche du manager;
- transmission du courrier de l'entreprise par un moyen très onéreux pour la société, alors qu'il existe d'autres possibilités assurant la même qualité et la même sécurité;
- tout manque à gagner occasionné à l'entreprise;
- appauvrissement de l'entreprise mère en affectant à l'une de ses filiales certains biens (dans ce cas précis, le gestionnaire pourrait protéger des intérêts particuliers au niveau de la filiale);
- opération désavantageuse pour la société, menée dans le but de maintenir des relations amicales avec un tiers, comme dans le cas où le manager sponsorise les activités de certaines associations ou institutions, dont l'entreprise ne peut tirer aucun avantage;
- attribution de cadeaux;
- utilisation des locaux de l'entreprise comme lieu de réunion pour des campagnes politiques ou à l'occasion d'événements n'ayant aucune relation avec l'activité de l'entreprise;
- utilisation abusive des moyens de communication et de transport par le dirigeant;
- prise en charge des factures litigieuses dans le but de garder de bonnes relations avec le client;
- la non-réclamation des dus de l'entreprise;
- la non-résiliation d'un bail très onéreux.
- Utilisation de véhicules biens de l’entreprise : Ainsi, les autorisations, quelle que soit leur origine, mettant à la disposition de certains managers et de leurs familles — même durant les week-ends — des véhicules biens de l'entreprise, notamment publique, sont nulles et de nul effet. Le patrimoine de l'entreprise est bien distinct de celui de ses gestionnaires et propriétaires. C'est pour cette raison d'ailleurs que les salaires attribués aux managers doivent leur permettre de mener une vie conforme à leur statut.


sur le sujet de la corruption...
- les textes de loi :
Loi n°06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption    
http://www.droit.mjustice.dz/loi_prev_lut_corrupt.pdf
- définition sur la corruption:  link
Lire l'article original : Indice de corruption 2011 : L’Algérie l’un des pays les plus corrompus dans le monde arabe | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie lien

Et bien sûr n'oubliez pas de lire cette page sur les largesses de la SEACO... LIEN

SEACO

Hocine Necib, ministre des ressources en eau à Blida : “Nous allons agir pour améliorer l’alimentation en eau potable”

Hocine Necib, ministre des ressources en eau à Blida : “Nous allons agir pour améliorer l’alimentation en eau potable”


BIO EXPRESS
Hocine Necib, père de trois enfants, est né le 2 octobre 1956 à Boghni.
1983 : ingénieur d’État à la Direction des infrastructures de base à la wilaya d’Alger
1983-1985 : service national.
1986 : chargé de mission (cabinet du wali d’Alger).
1986-1987 : directeur général de l’Entreprise de génie urbain de la ville d’Alger (Eguva).
1987-1990 : chef de service des moyens d’études et de réalisation de la division des infrastructures et d’équipement de la wilaya d’Alger.
1991-1994 : directeur de l’urbanisme et de la construction de la wilaya de Béchar.
1994-1996 : sous-directeur des parcs à matériels au ministère de l’Équipement et de l’Aménagement du territoire.
1996-2003 : directeur central de l’exploitation et de l’entretien routiers au ministère des Travaux publics.
2003 à juin 2011 : directeur central chargé des routes au ministère des Travaux publics.
Juin 2011 à fin août 2012 : secrétaire général par intérim au ministère des Travaux publics.
5 septembre 2012 : ministre des Ressources en eau.




SEACO

mercredi 19 septembre 2012

Le Ministre des Ressources en Eau en visite à l'ADE


Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib s'est rendu hier au siège de l'Algérienne des eaux (ADE), situé dans la périphérie algéroise, à Oued Smar, où il s'est enquis de l'état d'avancement des grands projets de transfert de la ressource hydrique.

Des projets qui sont engagés entre autres dans la localité de Chott Gherbi dans la wilaya de Tlemcen, au nord de Naâma, ainsi que dans les wilayas de Saïda et de Sidi Bel Abbès, où il est question d'un raccordement des eaux dessalées aux réseaux AEP. Le successeur de Abdelmalek Sellal à la tête du département des Ressources en eau a aussi interpellé les responsables de l'ADE au sujet des problèmes liés à la gestion de cette agence, dont les différentes missions se déploient à travers l'ensemble du territoire national. Il a surtout insisté sur la qualité de l'accueil des clients, pour lequel il a demandé «une amélioration constante», est-il indiqué dans un communiqué rendu public par le même ministère.

Hocine Necib a également formulé de fermes  instructions pour assurer «de manière efficiente tout ce qui touche à la qualité des services assurés aux citoyens», est-il ajouté dans le  même document. Il mettra aussi l'accent sur la  nécessité d'un meilleur traitement de la communication en direction du public, tout comme le nouveau ministre ne manquera pas de souligner l'impératif d'une intervention rapide et en temps réel sur les différents sites endommagés (fuites et éventuels accidents).

Le communiqué du ministère des Ressources en eau a rappelé  en outre que l'ADE est notamment chargée de la mise en œuvre de la politique nationale de l'eau potable à travers la prise en charge des activités de gestion de production, transfert, traitement, stockage, adduction de distribution et approvisionnement en eau potable et industrielle. Alors que la majorité des communes sont déjà raccordées au réseau de l'ADE, Hocine Necib a aussi demandé d'étudier les possibilités de rattacher les communes qui relèvent encore des services de l'APC, dans la distribution de la ressource hydrique. lien original ici

SEACO

lundi 17 septembre 2012

Les projets de la Seaco en revue...

El Watan
Le P.-D.G. de la société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco), Michel Valin, a indiqué, hier, lors d’un entretien qu’il nous a accordé au siège de sa direction, que la priorité pour son département était d’assurer à partir de 2014, une alimentation en eau H24 de la wilaya de Constantine, à l’instar d’Alger. Un projet qui ne relève plus de l’utopie dans la mesure, explique-t-il, où la modernisation du réseau est en cours, et c’est aussi grâce à la mise en service dès l’année prochaine, de la station de décarbonatation de Hammam Zaoui, dans la commune de Hamma Bouziane. La réalisation de cette station qui est appelée à alimenter en H24 les quartiers de Djebel Ouahch, Sidi Mabrouk et Sarkina, ainsi que les communes de Didouche Mourad et Hamma Bouziane, s’inscrit dans un large schéma de réhabilitation des champs captants des eaux dans la wilaya. L’étude de ce projet très ambitieux et dont le coût est estimé à plus de 2 milliards de dinars, est quasiment finalisée, nous a-t-il confié, avant d’ajouter que dans une première étape il s’agira de procéder au recalibrage de l’oued Zaoui et Aïn Sokhna, afin de faciliter le travail sur site aux entreprises, opération suivie de la réhabilitation des forages, la construction de deux stations de pompage et enfin celle de l’usine de décarbonatation.
Le P.-D.G. de la Seaco n’a pas omis cependant de mentionner que des difficultés peuvent survenir à l’avenir dans la mesure où les ressources hydriques de Hammam Zaoui (800 l/s) sont fixes, alors que la demande est sans cesse croissante. A ce titre, il souligne que la Seaco dans le cadre de son «business plan», va proposer des solutions pour développer d’autres ressources à long terme.
Pour ce qui est des fuites récurrentes d’eau constatées dans certains quartiers de la ville, elles sont dues, selon notre interlocuteur, à la vétusté du réseau et aussi au fait qu’il y a plus d’eau. Le P.-D.G. soulignera d’autre part que la période actuelle est particulière à cause des travaux engagés dans la ville.
Notre interlocuteur nous dira pour conclure, que la réhabilitation d’un linéaire raisonnable de 170 km de réseau dans la wilaya à l’horizon 2014 permettra de diminuer considérablement le taux de déperdition induit par les fuites d’eau.           F. R.
l'article original ici
Rappel sur les données contractuelles : 
- Date de signature du contrat : 24 juin 2008
- Durée du contrat : 5 années et 06 mois
- ODS : 4 octobre 2008
- Approbation du plan de développement : 29 juin 2009 (40 161 MDA)
- Montant du contrat : 36 587 020,00 Euro TTC soit 3 566 015 217,00 DA TTC
Rappel des objectifs contractuels :  
- La modernisation et l'efficience de la gestion des Services Publics de l'Eau et de l'Assainissement.
- La mise en place et le déploiement d'outils modernes de gestion.
- La mise en place d'un système de distribution d'Eau en H24 pour l'ensemble des Communes de la Wilaya de Constantine.
- Assurer le transfert d'un savoir faire effectif ainsi qu'un transfert de technologies et des compétences.

SEACO

jeudi 13 septembre 2012

World confronts serious water crisis, former heads of government and experts warn in new report | InterAction Council

World confronts serious water crisis, former heads of government and experts warn in new report | InterAction Council

Le monde doit trouver l’équivalent du flux de 20 fleuves comme le Nil d’ici 2025 pour faire pousser suffisamment de nourriture afin d'alimenter une population croissante et d'éviter les conflits au sujet de la rareté de l’eau, d’après ce qu’a indiqué un groupe d’anciens dirigeants lundi.

environ 3800 kilomètres cubes d’eau douce sont prélevés dans les fleuves et les lacs chaque année dans le monde.

« Avec 1 milliard de bouches de plus de nourrir dans le monde d’ici 2025, l’agriculture mondiale à elle seule aura besoin de 1000 km cubes d’eau de plus par an » précise l’étude. La population mondiale compte actuellement 7 milliards d’individus.

L’augmentation est « équivalente au flux annuel de 20 fleuves du Nil ou de 100 fleuves du Colorado » d’après le rapport, qui est soutenu par l’Institut pour l’Eau, l’Environnement et la Santé de l’Université de l’ONU (UNWEH) et par la Fondation Gordon au Canada.


SEACO

jeudi 6 septembre 2012

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12616

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12616

Selon le rapport, la population de Gaza — qui se chiffre actuellement à environ 1,64 million d’habitants, mais qui croît rapidement et devrait compter 500 000 âmes de plus d’ici 2020 — pourrait bientôt perdre sa principale source d’eau douce. L’aquifère côtier pourrait en effet devenir inexploitable d’ici 2016 et les dommages pourraient être irréversibles d’ici 2020.
Chaque année, 160 millions de mètres cubes (m3) d’eau en moyenne sont prélevés dans l’aquifère alors que les précipitations et les eaux de ruissellement des collines d’Hébron ne l’alimentent qu’à hauteur de 50 à 60 millions de m3. La différence entre la quantité d’eau disponible et la consommation est donc considérable. Le niveau de la nappe phréatique est par conséquent en chute, permettant ainsi l’infiltration d’eau salée.

Par ailleurs, le rapport prévoit que la demande en eau atteigne 260 millions de m3 en 2020, soit une augmentation de 60 pour cent par rapport à aujourd’hui.
L’une des sources de pollution est l’intrusion d’eau de mer dans l’aquifère, alors que 90 000 m3 d’eaux usées sont reversés dans la mer chaque année et que les engrais agricoles, lessivés par l’irrigation, contaminent l’eau par les nitrates.

« Les Nations Unies sont optimistes lorsqu’elles estiment que 90 pour cent de l’eau est inutilisable. Je dirais plutôt 95 pour cent », a dit Munther Shoblak, directeur général de l’office des eaux des municipalités de la côte de Gaza (Coastal Municipalities Water Utility, CMWU).

M. Shoblak a ajouté que le niveau de nitrates atteignait 500 mg par litre dans certaines zones et 100 à 150 mg par litre en moyenne. La norme internationale recommande un niveau de nitrate inférieur à 50 mg.



SEACO

lundi 3 septembre 2012

Eau, assainissement, transport : Sellal fait le point «On a failli importer de l’eau par bateau»

Eau, assainissement, transport : Sellal fait le point «On a failli importer de l’eau par bateau»
- Forum "en toute liberté" lien
- Les arguments de Abdelmalek Sellal... sur le quotidien El Watan lien
résumé des articles :
- Les 71 barrages, réalisés depuis 1999 à ce jour, permettent actuellement la mobilisation de pas moins de 17 milliards m3 par ans. “Nous sommes passés progressivement de 4 milliards m3 à 7,5 milliards puis à 9,5 milliards et voilà que nous avons atteint aujourd’hui une capacité énorme de 17 milliards m3 par an”, a détaillé le ministre, indiquant que 14 nouveaux barrages sont en cours de réalisation. Ce qui donnera un total de 85 barrages vers 2015. Le taux de remplissage de ces immenses retenues d’eau est, quant à lui, passé de 40 ou 45%, avant les années 2000, à 68,8% actuellement. “95% des stations ont été réalisées dans cette même période”, souligne encore M. Sellal pour qui la “rationalisation de l’utilisation de l’eau, la mobilisation optimale, et la préservation des eaux souterraines, figuraient parmi les principaux objectifs assignés à la politique nationale des ressources hydriques”.
- La gestion et la distribution de l’eau, une mission confiée à des entreprises spécialisées, notamment étrangères à l’instar de la Seaal française ou autre Suez, ne procure pas moins de satisfaction à Sellal qu’il qualifie également de “meilleure par rapport au passé”. Visiblement satisfait du travail accompli par l’entreprise française, chargée depuis plus de cinq ans de la réfection et l’extension des réseaux de distribution de l’eau potable, le ministre a laissé entendre qu’“il n’y a pas de comparaison à faire entre la situation d’aujourd’hui et celle d’il y a quelques années”. Ceci, quand bien même le ministre a reconnu que la Marseillaise des eaux “n’a pas réussi” à Constantine. Car, dit-il, même dans cette ville où l’échec a été constaté, il n’en demeure pas moins que la situation a été relativement redressée. Pour assurer l’alimentation en eau potable des habitants de l’antique Cirta, le ministre mise présentement sur les capacités énormes du plus grand barrage de Benharoun, lequel barrage termine l’été avec une réserve de “905 millions de m3”. La ville d’Annaba n’est pas mieux lotie que sa voisine (Constantine), puisque là aussi l’entreprise allemande a échoué, et que son contrat vient d’être résilié.
- Cependant, Abdelmalek Sellal ne s’est pas contenté cette fois de ce raccourci et s’est livré tantôt à un mea culpa mettant en cause les failles de son département et tantôt à une diatribe ciblant le peu d’enclin à tous les niveaux à respecter la notion de service public et l’incivisme de certains citoyens coupables de saboter les réseaux d’AEP à force de branchements illicites et de vols d’eau.
- M. Sellal ne manque pas de tacler certains administrateurs au sein même de son département et de ses démembrements qui n’appréhendent pas encore, selon lui, la notion de service public. Il ne s’agit pourtant pas, selon lui, de tout mettre sur le dos d’un bouc émissaire. Une évolution des mentalités est, pense-t-il, nécessaire à tous les niveaux et particulièrement chez les citoyens, consommateurs eux-mêmes.
- Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau et ministre des Transports par intérim était hier, l’invité du forum du quotidien Liberté.
- Grâce aux efforts de développement engagés par son département, «l’on peut atteindre les 9,5 milliards de m3 annuellement en termes de disponibilité en matière de ressource en eau».
- Le chiffre le plus rassurant reste le taux de remplissage des barrages qui a atteint, selon l’intervenant, «81,35 % en juin 2012, ce qui est de nature à conforter la disponibilité des ressources hydriques, bien que sur le plan des normes, avec 600 m3/an et par habitant, on est encore loin du seuil des 1 000 m3 de rareté préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On peut donc considérer, et le ministre ne s’en cache pas, que l’Algérie est «un pays où l’eau est rare», c’est-à-dire que les cycles de sècheresse sont «une constante dont il faut tenir compte».
Les choses se sont «beaucoup améliorées puisque de 4 milliards de m3, on en est aujourd’hui à 7,5 milliards» et l’on compte même arriver bientôt à «9,5 milliards de m3». Selon M. Sellal, «le pays disposera d’ici à la fin de l’exercice 2014 de 85 barrages.
- Le plus grand projet attendu, en la matière, après celui de In Salah – Tamanrasset, reste incontestablement celui du transfert de l’albien nord El-Goléa – Messaâd, dans la wilaya de Djelfa, «qui drainera 600 millions de m3 d’eau vers les populations de Djelfa, Boussaâda, M’sila, Tiaret. Le lancement du premier lot, celui de Djelfa «est prévu pour le premier trimestre 2013. Déjà avec ce qui existe, l’Algérie arrive à un ratio de 165 litres par habitant».

SEACO

Articles les plus consultés (30 derniers jours)

Articles les plus consultés (toutes les périodes)

back to top