Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

vendredi 25 juillet 2014

Gestion de l’eau: Après Alger et Tipaza, Oran pour Suez Environnement ?

Suez Environnement a annoncé vendredi un accord avec la banque espagnole La Caixa pour lui racheter les 24,14% du groupe d’eau Agbar qu’il ne détient pas encore, en échange de l’entrée du groupe bancaire espagnol au capital de Suez.

En quoi cette information nous intéresse ? A un double titre : Suez Environnement est impliquée dans la gestion des services d’eau potable et d’assainissement dans les wilayas d’Alger et de Tipaza (85 communes), à travers la Société de l’eau et de l’assainissement d’Alger (SEEAL), et Agbar, dans une mission identique pour la wilaya d’Oran (26 communes), par l’intermédiaire de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR). Ces deux entreprises publiques ont été créées par l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Offi ce national de l’assainissement (ONA), en même temps pratiquement que la SEACO, gérée par la Société des Eaux de Marseille (SEM), à laquelle a été confi ée la wilaya de Constantine (12 communes) et la SEATA pour les wilayas d’Annaba et d’El Tarf (36 communes). Le contrat de la SEM pour la SEACO a pris fi n en avril 2014 et a été prolongé jusqu’à début juillet. La part la plus importante, à l’échelle nationale, de la gestion de l’eau revient toutefois à l’ADE qui est sur 42 wilayas et dessert, selon les chiff res du ministère des Ressources en eau, 814 communes, le reste des communes du pays est encore sous le régime des régies communales en attendant leur transfert vers l’ADE. Avec la prise de contrôle d’Agbar, Suez Environnement sera donc bientôt engagée sur trois wilayas : Alger, Tipaza et Oran. En 2010, Suez Environnement était déjà devenu actionnaire majoritaire d’Agbar qui assurait alors, depuis 2008, pour une durée de cinq ans et demi, la gestion de la SEOR. Selon le contrat signé avec le ministère des Ressources en eau, le Groupe espagnol Agbar a eu pour mission de hisser cette gestion au niveau des standards internationaux tout en opérant un transfert approprié de connaissances. Le contrat du groupe Agbar, qui a pris fi n en décembre 2013, a été prolongé pour six mois, jusqu’au 30 juin dernier. D’après certaines informations, Agbar sera reconduit dans sa mission, mais sous une autre forme, celle de l’assistance technique, la gestion étant confi ée aux Algériens. C’est l’option retenue par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui a estimé que ces fi liales «peuvent aujourd’hui se suffi re d’un encadrement décisionnel exclusivement algérien qui sera soutenu par une expertise internationale choisie et ciblant les domaines où le défi cit est encore présent». Cette démarche s’inscrit dans une nouvelle politique de l’eau qui a été mise en place progressivement depuis une dizaine d’années et qui comprend principalement trois maillons : la mobilisation de la ressource (barrage ou forage et eaux non conventionnelles, dessalement de l’eau de mer et épuration des eaux usées) ; transferts de l’eau ; amélioration de la gestion pour offrir un service public de qualité. Ce dernier maillon a nécessité pour quelques wilayas le recours à des partenaires internationaux, mais il a fallu surtout agir sur des paramètres de première importance comme la mise à niveau des réseaux, la mise à niveau des personnels, la fixation d’objectifs et la mobilisation des moyens. De son côté, le Plan national de l’eau (PNE) est appelé à off rir la visibilité concernant la politique algérienne dans ce domaine.

Auteur: M’hamed Rebah  lien (reporters.dz)

Ressources en eau : Necib donne le bilan du ramadhan

Le ministre des Ressource en eau, Hocine Necib, a organisé mardi soir une conférence de presse pour faire un bilan de la gestion de l’eau en juin et juillet 2014. Le ministre a observé que le niveau des réserves en eau (toutes ressources confondues) est globalement favorable.

Cependant, il ajoute que concernant les eaux superficielles, certains barrages connaissent un déficit de stockage tels que Ain Dalia (W. Souk Ahras), Ain Zada (W. Bordj Bou Arreridj), Bouroumi (W. Tipaza) et le triplex (W. Mascara). Il annonce que des mesures ont été prises pour stabiliser la desserte en eau des villes concernées.
Le ministre ajoute que les opérateurs relevant du secteur des ressources en eau desservent  78 % de la population globale. Les 22% restant représentent les communes éparses dont la gestion est assurée en régies communales en attendant leur transfert à l’ADE.
Revenant sur les réalisations  1er semestre 2014, le ministre a cité la mise en service de 411  projets durant cette période dont 101 pour l’AEP seulement.
Les projets les plus importants sont le transfert de Koudiat Acerdoun vers Médéa et le transfert de Koudiat Acerdoun vers M’sila ainsi que le transfert de Ain Kercha vers Koudiat Mdaouer. Il y a aussi de nouveaux forages pour la ville de Boussada et la réhabilitation de la conduite de Bougaâ à côté de la connexion de Tebessa au système Aïn Dalia en utilisant le transfert nord (Tébessa-Ouenza) en sens inverse. Il y a aussi l’aménagement aval de Beni Haroun dans la branche Teleghma et le raccordement réservoir Guemas- complexe Amir AbdelKader (Constantine).
Ces réalisations ont eu un impact significatif sur l’approvisionnement en eau  potable avec une production supplémentaire de 400 000 m3/j touchant plus de 9 millions d’habitants, selon le ministre.
Dans le dispositif de la saison estivale, il y a aussi le renforcement en moyens d’intervention. L’ADE a récemment acquis un lot de matériel d’intervention d’un montant de 650 milliards de centimes pour le renforcement de ses unités. Il s’agit de 100 engins de terrassement, 2 pelles pneumatiques, 14 pelles sur chenilles, 65 retro-chargeurs, 130 camions citerne et plus de 50 kits de remise en état des lieux.
Pour préparer la saison estivale, deux importantes rencontres étaient tenues au cours du mois de juin 2014. Parmi les mesures prises, il y a aussi la présence optimale des personnels pour assurer la continuité du service public de l’eau en assurant la mobilisation de plus de 70% des effectifs durant la période des congé.
Communication en direction des usagers. Il y a aussi  la communication en direction des usagers avec le maintien en fonctionnement des centres d’appel et la mobilisation des flottes opérationnelles de camions citerne et maintien des ensacheuses en bon état de fonctionnement. Le ministre cite aussi le renforcement des moyens de détection et de réparation systématique des fuites et la mise en place de dispositifs de veille et coordination avec les services de Sonelgaz pour assurer l’alimentation en énergie électrique des installations de pompage. Le ministre cite aussi la constitution des stocks suffisants en produits chimique et l’analyses quotidienne de l’eau potable. Tout ceci permet au ministre de dire dans son évaluation à mi-parcours de la saison estivale (juin-juillet) que le bilan est positif sur le plan quantitatif avec la production moyenne de 9.5 millions de m3/j avec des pointes allant jusqu’à 10 millions m3/j.
A la même période de l’année 2013 la pointe a atteint 8.5 millions de m3/j. Il parle aussi de la fréquence de distribution avec une moyenne « globalement satisfaisante  avec la stabilisation de l’alimentation de 75% de la population au quotidien et h 24 ».  Toutefois certaines villes connaissent des restrictions momentanées  pour diverses  raisons (dysfonctionnement de distribution, reliefs défavorable, énergie électrique, répartition spatiale inadaptée des réservoirs de stockage…etc). Quant à la qualité de l’eau, durant les mois de juin et juillet, période propice à la propagation des MTH, les différents opérateurs de service public  de l’eau multiplient les contrôles de qualité par des tests au niveau des point de distribution en réalisant près de 9000 tests par jour. Les rares cas de maladies à transmission hydrique signalés à travers certaines wilayas sont dus essentiellement à l’utilisation des eaux de puits individuels ou au manque d’hygiène du milieu.
Le plan prévoit aussi la réparation des fuites et les équipes d’intervention ont réparé en moyenne 850 fuites par jour sur branchements, adductions et réseau de distribution.
En matière d’énergie électrique, une moyenne de 250 coupures allant de quelques secondes à 30 minutes a été enregistrée durant cette période à travers le territoire national. Le ministre précise que la reprise de la distribution nécessite plus de temps après le retour de l’énergie.
En termes du bilan qualitatif, il est indiqué que globalement, la disponibilité des ressources en eau grâce aux différentes réalisations mises en service ainsi que les autres mesures ont permis de maintenir ou d’améliorer le programme de distribution dans la majorité des wilayas.
Le H 24 pour de nouvelles villes
Les améliorations apportées concernent en particulier des localités des wilayas de Médéa et de M’Sila qui ont connu des améliorations dans l’approvisionnement en eau potable suite à leur raccordement sur le système de transfert Koudiet Acerdoun.
Pour la wilaya de Médéa, la ville de Ksar El Boukhari qui était alimentée auparavant 1j/5 passera graduellement au quotidien. Pour la wilaya de M’sila, il s’agit des villes de Sidi Aissa, Ain El Hdjel et Sidi Hadjress où la distribution d’eau passera graduellement au H24. La vieille ville de Boussaâda qui était alimentée auparavant avec une fréquence de distribution allant jusqu’à 1j/6 connaitra une amélioration substantielle suite à la mise en service de 2 forages.
L’augmentation des quotas à partir du barrage Ain Dalia, pour l’AEP des villes de Souk Ahras, Oun El Bouaghi et Tebessa, et à partir du barrage de Koudiet Medaouer pour les villes et localités des wilayas de Batna et Khenchela, permettra de réguler et de stabiliser les programmes de distribution à la fois en termes de dotation et de plages horaires, souligne le ministre.
Il ajoute que pour la ville de Béchar, et suite aux apports enregistrés en mai 2014 au niveau du barrage de Djorf Torba, la distribution est nettement améliorée en attendant l’achèvement des travaux de réhabilitation du réseau d’AEP ainsi que du programme d’urgence de réalisation de forages.
Toutefois, quelques perturbations ont été enregistrées dans certaines villes dues à une conjonction défavorable de plusieurs facteurs qui ont entrainé des déficits de  production d’eau.
C’est ainsi que la zone Ouest de la wilaya d’Alger a enregistré durant la période du 24 juin au 2 juillet 2014 des fluctuations dans le programme de distribution au niveau des communes alimentées par la chaîne des Hauteurs et celles alimentées par la Chaine Côtière.
La partie Nord de Constantine (Sidi Mabrouk - Daksi - Bab El Kantara - Casbah et Souika - Larbi Ben M’hidi et Rahbet Essouf) connaît depuis le 26 juin des perturbations dues au déboitement d’une conduite engendré par des glissements de terrain accentués au niveau du chemin forestier.
Des travaux d’urgence de contournement de la zone de glissement ont été effectués pour assurer l’approvisionnement en eau des populations impactées.
Enfin, le ministre le dossier de la concession d’eaux minérales et d’eaux de source (24 eaux minérales et 44 eaux de sources) alors que 16 dossiers sont en cours de formalisation.
La Nation : lien

vendredi 18 juillet 2014

Nous ne pouvons pas faire couler de l’eau minérale dans les robinets...

Messaoud Terra. Directeur général de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau

Nedjma Amrani - publié sur le quotidien El Watan lien

-Les coupures d’eau qui ont eu lieu dans certaines wilayas, à l’exemple de Biskra et Tiaret, étaient-elles prévues ?
Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en eau à Biskra et Tiaret. Il existe peut-être des cas isolés, mais nous ne pouvons pas nous en occuper. Nous assurons uniquement l’alimentation de la wilaya en eau potable. La population de Biskra est très exigeante concernant la qualité de l’eau, mais nous ne pouvons pas faire couler de l’eau minérale de leurs robinets, sachant que nous faisons de notre mieux pour fournir de l’eau conforme aux normes. En ce qui concerne la wilaya de Tiaret et la région ouest, il n’y a aucun dysfonctionnement à signaler, nous sommes même en situation d’excédent. Néanmoins, il est vrai que nous avons récemment enregistré quelques faillites du système d’acheminement des eaux dans les wilayas de Constantine et d’Alger, en raison de la demande importante en eau potable. Le dernier problème enregistré à Constantine était dû au déboîtement d’une canalisation d’alimentation. Ce type d’incident peut en effet être récurent, mais nous nous efforçons d’apporter les meilleures solutions possibles afin que cela ne se reproduise pas à l’avenir.

-La fermeture de certaines centrales hydroélectriques et l’utilisation de leurs barrages pour pourvoir la population en eau ont-elles affecté le réseau d’approvisionnement ?
La situation n’a pas de lien direct avec l’utilisation des barrages des centrales. Nous allons effectivement inclure dans notre programme d’approvisionnement en eau potable deux barrages ayant servi à la production d’énergie électrique. Mais le projet de transfert est encore en cours et rien n’est jusqu’alors décidé. Il est à noter que l’utilisation des barrages n’est qu’un des nombreux systèmes d’alimentation en eau potable, il en existe d’autres que nous utilisons, comme par exemple le système de forage.

-Quelles solutions pensez-vous pouvoir apporter afin de mieux répondre aux besoins ?
Toutes les mesures sont prises et tous les dispositifs sont engagés afin d’assurer une alimentation constante et durable en eau potable sur l’ensemble du pays. Nous travaillons, par exemple, en collaboration avec Sonelgaz afin de minimiser les dysfonctionnements dus aux coupures d’électricité qui peuvent engendrer une interruption de l’approvisionnement en eau pouvant durer entre quatorze heures et deux jours. Nous accordons une attention particulière à l’assainissement des eaux dans le but d’éviter tout risque de pollution ou de contamination, et d’apporter à la population une eau potable propre à la consommation. Enfin, pour remédier aux problèmes de petite envergure relatifs à certains quartiers, le ministre prévoit d’entamer dans les prochains mois un travail de proximité de manière à être toujours plus à l’écoute de la population.

Nedjma Amrani - publié sur le quotidien El Watan lien

Commentaires :  

POIL A GRATTER   le 18.07.14 | 13h58
 normal!!!!
avec un tel personnage en tant que DG tout s'explique. les algériens sont priés de se taire ou de quitter le pays s'ils ne sont pas contents. au fait Môssieur le DG que buvez vous à la maison et combien celà vous coûte t il?

ferroudja1   le 18.07.14 | 13h42
 Une eau saine
Personne ne demande a ce que VITTEL ou EVIAN coule des robinets dont L'ADE a la charge. Tout ce que la population demande et exige, c'est une eau de qualite irreprochable que l'on peut boire quand on a soif. Et non pas une eau avec une odeur nauseabonde! Ou parfois une eau surchargee de chlore? ou bien d'autres produits pour purifier et masquer la qualite de l'eau. Cet intervenant doit savoir aussi que le citoyen paye de tres lourdres charges, presque la moitie de la facture!!! Il y a lieu de souligner que beaucoup de citoyens utilisent de l'eau provenant de source publique, a-t-on au moins songe a faire des prelevements pour analyses??? J'en doute fort!

moh62   le 18.07.14 | 10h31
 Pas de problème!
Pour tous les responsables algériens,ou supposés responsables,y'a pas de problème!! Pas de pénuries,pas d'augmentation des prix,pas de manque d'eau...! Tout va bien! C le peuple,la presse...les ménages qui exagèrent, gaspillent l'eau,l'électricité...! Si c vrai pour le pain,le carburant,y'a des solutions simples: appliquer la vérité des prix et donner la différence correspondant à l'augmentation en primes à tout revenu

vendredi 4 juillet 2014

Seaco : Fin de mission pour la SEM

Fin de la gestion déléguée
Après une expérience de cinq ans et demi, la gestion déléguée de l’eau dans la ville cédera la place à une assistance technique. publié sur le quotidien El Watan lien

Un article qui confirme qu'après cinq ans de gestion, la SEM a montrée et confirmée son incompétence. En cinq ans, les pseudo experts français de la SEM se sont amusés de la crédulité des officiels et nous ont simplement arnaqués...
40 millions d'euros dépensés en voitures, aménagement de bureaux et autres accessoires, oubliant de mettre en place une structure moderne, oubliant de mettre en place une cartographie actualisée, oubliant de mettre en place une gestion automatisée du réseau d'alimentation en eau potable, et la liste est longue...
"Tel PDG, un tel... où autre", aura beau glorifié cette gestion, personne n'est dupe, le contrôle de la SEM sur le terrain constantinois a été lamentable et la faute incombe aux structures et aux hommes chargés de suivre le contrat..
A la fin de l'article original sur le journal El watan, des commentaires intéressants ont été postés par des citoyens. Un commentaire en particulier a retenu mon intention et résume un peu le bordel qu'a vécu notre entreprise. C'est un commentaire posté par un ex. cadre de valeur de la SEACO, acculé a sortir en retraite par la petite porte. Un cadre qui a été harcelé par le Pdg Valin comme beaucoup d'autres cadres...

Commentaire: amor chaib   le 02.07.14 | 11h44
Fin de mission pour la sem
Ce qui a été dit par le Président du ÇA Ali Hammam est faux. Le bilan de la sem est négatif il n'ont pas atteint les ratios de gestion selon le contrat. Le H24 n'a pas été instauré (les quartiers du centre ville sont sans eaux depuis 10jrs en plien ramadan avec cette canicule et cela a cause d'une fuite que les experts de la sem n'arrivent pas à réparer ). Et en parle d'assistance technique en fin de contrat. Ils n'ont d'experts que de nom. Durant les cinq années du contrat c'est les technicien algérien qui ont réalisés les raccordements sur l'adduction du barrage BENIHAROUN . J'invite le président du ÇA qui est directeur de l'Hydraulique, de faire un tour au alentour de l'aéroport Med BOUDIAF ,une fuite d'eau qui dure depuis deux ans sur la route menant à elkhroub, c'est devenu une station lavage à ciel ouvert. on parle de transfert de technologie quant en envoie le personnel technique se former dans les centres de l'ADE à tizi et batna..... Concernant la cartographie des réseaux c'est une copie coller de l'étude SEFEGE. ....... Mr le présidant du ÇA pour qu'elle raison on a marginaliser les techniciens algérien de la SEACO, formes par l'universite algérienne?? La réponse est simples "ils en savent trop...ils dérangent..."            
El Watan : Les Marseillais ont terminé leur mission. La prolongation de contrat qui leur a été accordée par l’Etat algérien au début du mois d’avril 2014, avec une présence de personnel expatrié réduite à 5 cadres seulement, prendra fin le 4 juillet, autrement dit vendredi. Au-delà de cette date, la gestion déléguée de l’eau cédera la place à un autre mode procédural, celui de l’assistance technique en l’occurrence. La gestion deviendra, dès lors, une affaire algéro-algérienne.

Pour faire le point, avant le départ des Marseillais, une assemblée générale ordinaire s’est tenue, jeudi dernier, selon Ali Hamam, PDG du conseil d’administration de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco), au cours de laquelle le bilan 2013 a été approuvé. «Des efforts ont été enregistrés, même si les objectifs ne sont pas atteints à 100 % », soutient notre interlocuteur. Il en est de même pour l’exercice 2014, où le bilan de la SEM a été jugé « positif », en dépit des objectifs non atteints.

La Seaco va à présent tourner une nouvelle page et s’apprête à lancer prochainement un appel d’offres international pour l’assistance technique, à l’issue duquel 8 experts étrangers devraient être retenus. Pour d’aucuns, bien que le bilan de l’exercice 2013 et celui de 2014 soient considérés comme satisfaisants, la société des eaux de Marseille est passée à côté de sa mission en ne remplissant qu’une partie de son contrat qui comportait plusieurs volets.

En fait, en cinq ans et demi, les Marseillais ont connu un parcours très aléatoire, en dent de scie, avec plus de bas que de hauts. Depuis sa création en 2008,  à nos jours,  la Seaco a fait couler beaucoup d’encre et suscité, à maintes reprises, la colère des pouvoirs publics à cause de sa lenteur dans l’exécution des fonctions qui lui étaient assignées.

Il lui a fallu un électrochoc à coup de mises en demeure et de critiques acerbes de la part des autorités centrales et locales pour que les choses connaissent, à mi-parcours, une certaine dynamique, mais il était déjà trop tard. Le contrat de la SEM expire et s’achève sur une note que les officiels veulent bien qualifier de « positive», mais les objectifs originels pour lesquels elle a été engagée n’ont pas été concrétisés. Nous sommes, en fait, bien loin du compte.

Les Marseillais ont beaucoup déçu, d’autant que cette entreprise française avait fait un véritable forcing pour décrocher, en 2008, ce contrat estimé à plus de 40 millions d’euros, relatif à la gestion et à l’assainissement de l’eau au niveau de Constantine pour une durée de cinq et ans et demi.

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