Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

samedi 26 octobre 2013

Choisir son eau...

Toutes les eaux sont, soit en l'état, soit après traitement, destinées à la cuisson, à la préparation d'aliments ou à d'autres usages domestiques, quel que soit leur mode de distribution (réseaux souterrains, camion -citerne, bonbonnes,...).

On entend par :

  • eau minérale naturelle :

D'origine souterraine, cette eau doit être tenue à l'abri de tout risque de pollution. Elle se distingue des autres eaux par la présence de minéraux, oligoéléments ou autres constituants, et témoigne d'une stabilité des caractéristiques essentielles. Certaines eaux minérales naturelles peuvent faire état d'effets favorables à la santé reconnus par l'Académie nationale de Médecine.

  • eau de source :

Également d'origine souterraine et protégée contre les risques de pollution, l'eau de source répond aux mêmes exigences de qualité microbiologique que l'eau minérale naturelle. Quand elle est conditionnée, elle répond aux mêmes exigences de qualité physicochimique et radiologique que l'eau du robinet. Elle ne peut faire l'objet que de quelques traitements autorisés par la réglementation (séparation des constituants naturellement présents, la désinfection de l'eau étant interdite).

  • eau rendue potable par traitements :

D'origine souterraine ou superficielle, l'eau rendue potable par traitements répond aux mêmes exigences de qualité physicochimique et radiologique que l'eau du robinet. Contrairement aux deux autres types d'eau conditionnée, l'eau rendue potable par traitements peut faire l'objet de tous les traitements autorisés par l'autorité concédante pour la production d'eau potable.

mardi 22 octobre 2013

Algérie 2013 : la poursuite des violations des libertés syndicales par le pouvoir

par le Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien (CISA), 8 octobre 2013

Depuis novembre 2009, date du premier rapport rédigé par le CISA sur les syndicats autonomes algériens, comment la situation a-t-elle évolué ? Qu’en est-il des libertés syndicales et de l’attitude du pouvoir depuis ?

un article à lire absolument... voir ici le lien de l'article original

mercredi 9 octobre 2013

Travailleurs, souriez ! vous êtes renvoyés ...

SEACO
Mise à jour...
09/10/2013 : nouveau rebondissement...
le Dg de la SEACO, a encore fait appel une énième fois (sixième fois) d'un jugement rendu par la justice algérienne en faveur des travailleurs.
Oui, non content d'être ridiculisé et d'être accusé à raison par certains travailleurs de persécution et de gérer la seaco comme sa propriété, il décide avec son équipe de charlots, à sa tête kiwi la cochonne, de faire appel d'une décision de justice, le procès aura lieu aujourd'hui. 
Pour rappel, l'affaire remonte au 15 avril 2013, quand certains travailleurs un peu trop zélés ont décidés de faire une journée de protestation pour dénoncer les agissements des experts étrangers, à leur tête le directeur. Ce dernier se sachant en terrain conquis et sûr de son autorité néo coloniale a décidé de faire payer cher cet affront. 
  
14/05/2013 : les feux de l'amour à la Seaco, épisode 654565...
svp mes amis, arrêtez la série et laissez moi passer à autre chose ...
la cour de justice a reportée l'audience au 28/05/2013. pour rappel cette séance porte sur le jugement de 51 travailleurs (ceux de la 2ème vague) pour attroupement illicite devant la direction générale et perturbation de la sieste du patron...
l'avocat des travailleurs qui se trouvait seul à la barre n'a pas résisté aux tirs groupés des 3 avocats qu'a réquisitionner notre gentil directeur, avocats payés par la SPA Seaco au tarif de 100.000 da /mois / l'unité 

12/05/2013 : les feux de l'amour à la Seaco... 
Hi... Score : 0 - 1 en faveur des travailleurs
le directeur a décidé de faire appel de la décision de justice du 07/5/2013. 
Sincèrement cette décision me surprend et confirme que nous avons affaire à un véritable schizophrène à la tête de l'entreprise. Une simple affaire banale de travailleurs qui revendiquent leurs droits pacifiquement et notre Pinocchio est pris de folie, l'orgueil le prend à la gorge et le voilà reparti en croisade.
L'affaire banal au début prend des proportions alarmantes et l'ensemble des travailleurs commencent à douter de la bonne foi du directeur. Attaquer en justice des travailleurs pour de simples faits et refuser par la suite d'accepter la décision du juge, montre que le directeur surestime sa personne et méprise toute décision contraire à sa volonté.... 
استغفر الله العظيم لا حول ولا قوة الا بالله
Pour rappel, les prochains RDV pour les travailleurs convoqués par la justice sont pour mardi 14/05/2013 et pour le mercredi 15/05/2013 
" Que Dieu vous protège mes amis " 
07/05/2013 : la justice Algérienne vient de donner aujourd'hui son verdict sur le conflit opposant 21 travailleurs contre le directeur. Acquittement suite à une plainte sans motifs valables... 
... Affaire à suivre pour le deuxième et prochain jugement du 14 Mai 2013 opposant 51 travailleurs contre le directeur...

29/04/2013 : La direction, à sa tête le directeur général passe à l'offensive et prépare son plan machiavélique pour terminer son opération de dératisation... 70 travailleurs choisis au hasard sur les 300 réunis ce jour pour la journée de protestation, ceux qui ont eu l'audace de revendiquer certains droits et faire une journée de protestation ont été destinataire de convocations par la justice.
l'audience est prévue pour la journée du 30 avril et notre directeur semble se décider maintenant à passer à la phase suivante.
Je connaissait notre directeur comme étant une personne intelligente, certes très machiavélique, d'où sa dangerosité, mais voila que la démence le ronge, de la pure schizophrénie. Il a décidé aujourd'hui de demander aux différentes structures de faire une pétition auprès des travailleurs pour une motion de soutien à sa campagne de dératisation.
Là je ne comprend plus le personnage et je me demande si je n'ai pas trop sur estimé son intelligence. En regardant le document ci-après (pétition) que je viens de recevoir, je reste perplexe sur le procédé. Établir un bilan technique sur 4 ans (2009-2013) et le faire signer par chaque travailleurs montre qu'on est dirigé semble t'il par des irresponsables....
La pétition est annexée au document ci dessous (sur une feuille blanche), signée par tout les travailleurs, chauffeur, plombier au cadre, crédules pour la plupart ne comprenant nullement le pourquoi  de contre-signé un bilan technique, ce qui est une première....
Une pétition sans en tête, ni date et annexé à la lettre. Elle est signée par les travailleurs, qui sera utilisable à l'avenir au gré des humeurs du directeur pour demander pourquoi pas, dans un premier temps le renvoi des travailleurs mutins et à l'avenir si l'envie lui en prend de demander à être directeur à vie de la SEACO...
Les travailleurs qui ne se doutent nullement des sournoiseries qui foisonnent dans la tête de notre directeur, montre à l'évidence, très clairement que nous sommes dirigés par des personnes irresponsables, plus prompt à ce genre de procédé que de faire correctement leur travail d'expert...

News... 22/04/2013 :
Suite à la journée de protestation des travailleurs de la SEACO en date du 15/04/2013, la situation de la SEACO vient de franchir un nouveau seuil dans le conflit qui oppose le directeur aux travailleurs.
Oui, un autre dérapage de la part de notre Directeur Général qui a décidé de procéder au renvoi de plusieurs dizaines de travailleurs, choisis au hasard parmi les centaines de protestataires qui ont participer à la journée de protestation du 15/04/2013.
Demain, ces mêmes travailleurs sont convoqués devant la justice pour répondre d'accusations que le directeur a porté contre eux... attroupement illicite, abandon de leur poste de travail et pour avoir bloqués l'accès de la Direction Générale.

A compter de demain, plus aucun travailleur n'aura le droit de contester, la sanction sera immédiate et ça sera le renvoi assuré, même notre justice est impuissante devant ce personnage qui à chaque fois se targue de connaitre les puissants.
Par méconnaissance de la loi, où par orgueil que lui confère sa nationalité Française, il bafoue allègrement les  lois de la république algérienne.
Sans scrupules, par le passé il a renvoyé sans indemnités des travailleurs qui après de longues procédures, après de longs mois sont arrivés à obtenir gain de cause, avoir leurs réintégrations par décisions de justice, mais lui tout simplement refuse l’injonction du juge.... et nous dis MERDE...
Aujourd'hui, le comble du ridicule, il porte encore plainte contre plusieurs dizaines de travailleurs et il demande à cette même justice de sévir, dans quel monde vivons nous...

15/04/2013 : journée de protestation des travailleurs à travers le territoire national...
-  Crise à l'Urbaco... : Les travailleurs ont entamé un mouvement de protestation depuis le 10 avril... lien

- Le bâtonnat d’Alger a observé hier une journée de protestation. Le conseil avait appelé les avocats, la veille, à boycotter les audiences de l’ensemble des chambres de la Cour d’Alger après une réunion exceptionnelle, organisée samedi dernier...

- Les médecins exerçant au niveau de l’établissement public de santé de proximité du Khroub ont tenu, avant-hier dans la matinée, un sit-in devant la direction de leur établissement. Les protestataires, une cinquantaine, réclament...

- Les travailleurs et fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale, affilié au Snapap, ont lancé un préavis de grève de trois jours, à partir du 21 avril jusqu'au 23 du même mois, afin de revendiquer les conditions socioprofessionnelles, jugées précaires...

- Les travailleurs du tramway ont débrayé durant la journée. Les rames n’ont pas roulé une partie de la journée, contraignant les voyageurs à la marche...

- Les travailleurs et fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale, affilié au Snapap, ont lancé un préavis de grève de trois jours, à partir du 21 avril jusqu'au 23 du même mois, afin de revendiquer les conditions socioprofessionnelles, jugées précaires...

Historique du droit syndical

Quatre périodes marquent l’évolution des relations individuelles de travail et de l’action collective en Algérie :
1- Celle puisque l’Algérie était une colonie Française 1830/1962
2- La période 1962/1977. Edification du socialisme
3- La période 196278/1989. Mise en oeuvre du SGT
4- La période 1990/2002. Date du retour au droit conventionnel

1990/2002 : Reforme du droit du travail
Cette reforme s’est introduite notamment par les Lois suivantes :
- Loi 90-11 du 21/04/1990 relative, aux relations de travail qui s’applique sans distinction aux secteurs public et privé avec des régimes particuliers, à certains personnels et qui réaffirme les libertés syndicales, le droit de grève, la négociation collective et l’institution des délégués du personnel et du comité de participation.
- Loi 90-02 du 06/02/1990 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs et, à l’exercice du droit de grève.
- Loi 90-14 du 02/06/1990 relative aux modalités d’exercice du droit syndical.
- Décret législatif 94/09 du 26/05/1994 portant prévention de l’emploi et protection des salariés susceptibles de perdre de façon involontaire leur emploi.
- Ord. n° 95-25 du 25/09/1995 relative à la gestion des capitaux marchands.
Cette reforme consacre le retrait de l’Etat et la prééminence du champ conventionnel dans les relations de travail.
- Loi n° 90-14 du 02 juin 1990 relative aux modalités d’exercice du droit syndical, modifiée et complétée par la loi n° 91- 30 du 21 décembre 1991. lien lien
- circulaire ministérielle n° 149 du 19 novembre 1990 relative à la représentativité des organisations syndicales des travailleurs salariés
- circulaire n° 07 du 03 juin 1991 concernant l’application de la loi n° 90-14 du 02 juin 1990 relative aux modalités d’exercice du droit syndical au sein des organismes employeurs.

droit syndical :
La législation en vigueur ( loi n°90-14 du 2 Juin 1990 relative aux modalités d’exercice du droit syndical, modifiée et complétée ),consacre en effet, pour les travailleurs salariés et pour les employeurs, le droit de constituer des organisations syndicales pour la défense de leurs intérêts professionnels, matériels et moraux.
Elle leur reconnaît, à ce titre, le droit de fonder des organisations syndicales ou d’adhérer, de façon libre et volontaire, à des organisations syndicales existantes.

La liberté syndicale :
Ces droits expriment en fait la consécration du principe fondamental de liberté syndicale tel qu’énoncé par la convention n°87 de l’O.I.T., ratifiée par notre pays et qui a trouvé d’abord le fondement de son application dans la Constitution, qui énonce et protège le droit syndical.
Partant de là, la loi n°90-14 sus-citée va donc fonder l’essentiel de ses dispositions sur ce principe de base, autant pour la création que pour l’activité des organisations syndicales.

On peut à cet endroit souligner en particulier :
- l’absence d’agrément par l’autorité publique de la création d’une organisation syndicale, qui n’est soumise qu’à un simple système déclaratif. Il en découle que seul le juge peut, sur saisine de l’autorité publique concernée et pour des motifs d’ordre public, en empêcher la constitution.
- le principe que l’autorité publique ne peut ni dissoudre ,ni même suspendre une organisation syndicale légalement constituée. Une telle décision relève du seul pouvoir judiciaire.
- L’entrave au libre exercice de l’activité syndicale est réprimée par la loi.
- L’adhésion libre et volontaire à un syndicat de son choix étant reconnu exprime, par ailleurs, deux idées distinctes : 
- le droit pour chacun d’adhérer au syndicat de son choix qu’il importait pour le législateur de bien protéger pour que celui qui l’exerce ne soit pas pénalisé, en étant l’objet d’une discrimination de la part de l’employeur. (cf. art.50 de la loi n°90-14).
- Le droit d’adhérer au syndicat de son choix consacre ainsi le pluralisme syndical ; ce faisant la loi ne se prononce pas sur la forme d’organisation du mouvement syndical qui demeure une prérogative de ses membres.
différents liens  : ici

Le tableau ci-après présente l’état de situation des conventions de l’OIT ratifiées par l’Algérie :
C.3/  CONVENTION SUR LA PROTECTION DE LA MATERNITE,1919 ……
C.6 /  CONVENTION SUR LE TRAVAIL DE NUIT DES ENFANTS (Industrie), 1919 …
C.10/ CONVENTION SUR L’ÄGE MINIMUM ( Agriculture) , 1921……………………
C.11/ CONVENTION SUR LE DROIT D’ASSOCIATION ( Agriculture),1921…………………….
C.13/ CONVENTION CERUSE (Peinture), 1921………………………….
C.14/ CONVENTION SUR LE REPOS HEBDOMADAIRE (Industrie) 1921…………………….
C.17/ CONVENTION SUR LA REPARATION DES ACCIDENTS DU TRAVAIL,1925………….
C.18/ CONVENTION SUR LES MALADIES PROFESSIONNELLES, 1925………….………….
C.19/ CONVENTION SUR L’EGALITE DE TRAITEMENT(Accident du travail),1925…………...
C.24/ CONVENTION SUR L’ASSURANCE MALADIE (Industrie), 1927……………….…………
C.29/ CONVENTION SUR LE TRAVAIL FORCE , 1930…………………………
C.32/ CONVENTION SUR LA PROTECTION DES DOKERS CONTRE LES ACCIDENTS (Révisée 1932 )
C.42/ CONVENTION (Révisée) DES MALADIES PROFESSIONNELLES,1934………….
C.44/ CONVENTION DU CHÖMAGE , 1934…
C.56/ CONVENTION SUR L’ASSURANCE MALADIE DES GENS DE MER, 1936………
C.58/ CONVENTION (Révisée) SUR L’ÄGE MINIMUM ( Travail maternité ), 1936……………
C.62/ CONVENTIONCONCERNANT LES PRESCRIPTIONS DE SECURITE (Bâtiments) , 1937……
C.63/ CONVENTION CONCERNANT LES STATISTIQUES DES SALAIRES ET DES HEURES DE TRAVAIL, 1938…
C.68/ CONVENTION SUR L’ALIMENTATION ET LE SERVICE DE TABLE ( Equipage des navires ), 1946…
C.69/ CONVENTION SUR LE DIPLOME DES CAPACITES DES CUISINIERS DE    NAVIRE, 1946……
C.70/ CONVENTION SUR LA SECURITE SOCIALE DES GENS DE MER , 1946……………..
C.71/ CONVENTION SUR LES PENSIONS DES GENS DE MER ,1946………………..
C.72/ CONVENTION DES CONGES PAYES DES MARINS , 1946……………………
C.73/ CONVENTION SUR L’EXAMEN MEDICAL DES GENS DE MER , 1946………
C.74/ CONVENTION SUR LES CERTIFICATS DE CAPACITE DE MATELOT QUALIFIE, 1946…
C.77/ CONVENTION SUR L’EXAMEN MEDICAL DES ADOLESCENTS ( Industrie), 1946…...
C.78/ CONVENTION SUR L’EXAMEN MEDICAL DES ADOLESCENTS ( Travaux non industriels) , 1946 …
C.80/ CONVENTION PORTANT REVISION DES ARTICLES FINIS , 1946
C.81/ CONVENTION SUR L’INSPECTION DU TRAVAIL , 1947…
C.87/ CONVENTION SUR LA LIBERTE SYNDICALE ET LA PROTECTION DU DROIT SYNDICAL, 1948
C.88/ CONVENTION SUR LE SERVICE DE L’EMPLOI , 1948 ………………
C.89/ CONVENTION SUR LE TRAVAIL DE NUIT ( Femmes ) (Révisée), 1948………………...
C.91/ CONVENTION SUR LES CONGES PAYS DES MARINS ( Révisée),1949……………….
C.92/ CONVENTION SUR LE LOGEMENT DES EQUIPAGES ( Révisée),1949………………..
C.94/ CONVENTION SUR LES CLAUSES DE TRAVAIL ( Contrat public), 1949……………….
C.95/ CONVENTION SUR LA PROTECTION DU SALAIRE, 1949 ……………
C.96/ CONVENTION SUR LES BUREAUX DE PLACEMENT PAYANT ( révisée),1949……
C.97/ CONVENTION SUR LES TRAVAILLEURS MIGRANT ( Révisée),1949 ………………
C.98/ CONVENTION SUR LE DROIT D’ORGANISATION ET DE NEGOCIATION COLLECTIVE, 1949 …
C.99/ CONVENTION SUR LES METHODES DE FIXATION DES SALAIRES MINIMA (Agriculture) , 1951
C.100/ CONVENTION SUR L’EGALITE DE REMUNERATION , 1951
C.81/ CONVENTION SUR L’INSPECTION DU TRAVAIL , 1947………
C.87/ CONVENTION SUR LA LIBERTE SYNDICALE ET LA PROTECTION DU DROIT SYNDICAL , 1948…
C.88/ CONVENTION SUR LE SERVICE DE L’EMPLOI , 1948 ………
C.89/ CONVENTION SUR LE TRAVAIL DE NUIT ( Femmes ) (Révisée), 1948………...
C.91/ CONVENTION SUR LES CONGES PAYS DES MARINS ( Révisée),1949……….
C.92/ CONVENTION SUR LE LOGEMENT DES EQUIPAGES ( Révisée),1949………..
C.94/ CONVENTION SUR LES CLAUSES DE TRAVAIL ( Contrat public), 1949……………….
C.95/ CONVENTION SUR LA PROTECTION DU SALAIRE, 1949 ……………
C.96/ CONVENTION SUR LES BUREAUX DE PLACEMENT PAYANT  ( révisée),1949…………
C.97/ CONVENTION SUR LES TRAVAILLEURS MIGRANT ( Révisée),1949 ………………
C.98/ CONVENTION SUR LE DROIT D’ORGANISATION ET DE NEGOCIATION COLLECTIVE, 1949 …
C.99/ CONVENTION SUR LES METHODES DE FIXATION DES SALAIRES MINIMA (Agriculture) , 1951
C.100/ CONVENTION SUR L’EGALITE DE REMUNERATION , 1951
C.101/ CONVENTION SUR LES CONGES PAYES (Agriculture) , 1952 …………………...
C.105/ CONVENTION SUR L’ABOLITION DU TRAVAIL FORCE , 1957 …………………..
C.108/ CONVENTION SUR LES PIECES D’IDENTITE DES GENS DE MER , 1958 ………….
C.111/ CONVENTION CONCERNANT LA DISCRIMINATION ( Emploi et profession ), 1958 ..
C.119/ CONVENTION SUR LA PROTECTION DES MACHINES , 1963 ………………………..
C.120/ CONVENTION SUR L’HYGIENE ( Commerce et bureaux ), 1964 ……………………….
C.122/ CONVENTION SUR LA POLITIQUE DE L’EMPLOI , 1964 ……………………….
C.127/ CONVENTION SUR LE POIDS MINIMUM , 1967 …………………………………
C.138/ CONVENTION SUR L’ÄGE MINIMUM , 1973 …………………………………
C.142/ CONVENTION SUR LA MISE EN VALEUR DES RESOSOURCES HUMAINES, 1975.
C.144/ CONVENTION SUR LES CONSULTATIONS TRIPARTITES RELATIVES AUX NORMES INTERNATIONALE DU TRAVAIL , 1976
C.150/ CONVENTION SUR L’ADMINISTRATION DU TRAVAIL , 1978 ………………
C.182/ CONVENTION SUR LES PIRES FORMES DE TRAVAIL DES ENFANTS , ……

Etat de ratifications des conventions de l’OIT  relatives aux droits de l’Homme.
Les huit conventions mentionnées dans la déclaration ont été ratifiées par l’Algérie :
- Convention 29 sur le travail forcé :
- Convention n°87 sur la liberté syndicale :
- Convention 98 sur les droits d’organisation et de négociation  collective :
- Convention 100 sur l’égalité de rémunération :
- Convention 105 sur l’abolition du travail forcé
- Convention 111 sur la discrimination (emploi et profession) :
- Convention 138 sur l’âge minimum d’admission à l’emploi :
- La convention n° 182.sur les pire formes de travail des enfants ..

Suez Environnement renouvelle via Agbar son méga-contrat de Barcelone

Suez Environnement renouvelle via Agbar son méga-contrat de Barcelone

jeudi 3 octobre 2013

Le contrat SEOR/AGBAR arrive à terme : quel avenir pour la gestion de l’eau à Oran ?

Le contrat de gestion déléguée des services publics de l’eau et de l’assainissement d’Oran établi entre SEOR et la firme espagnole AGBAR est arrivé à terme, après 5 années et demie de validité.

Quelle est la prochaine étape : une reconduction du contrat avec de nouvelles missions ou un au-revoir et merci pour les  loyaux services ? Cela se décidera à haut niveau. Mais avant cela, nous avons appris, de sources responsables au niveau du ministère des Ressources en eau, que l’heure des comptes a sonné, puisque l’évaluation constitue une étape décisive de l’avenir «des experts d’AGBAR» au sein de la SEOR.

Les objectifs fixés au début de cet engagement ont-ils été atteints ? L’alimentation en eau potable de la population d’Oran en H24 avec une bonne qualité, l’amélioration de la gestion commerciale des services de l’eau, la collecte l’épuration et la réutilisation des eaux usées et enfin la formation et la mise à niveau du personnel de SEOR. Ce sont les principales missions confiées par les pouvoirs publics aux «managers d’AGBAR» intégrés au sein de SEOR, dans le cadre de la gestion déléguée de l’eau d’Oran.

Une chose est sûre, beaucoup de citoyens d’Oran affirment avoir ressenti une nette différence dans la gestion des services de l’eau qui est plus «présente» dans les robinets qu’auparavant. Côté qualité, les responsables de SEOR ne cessent d’affirmer que les normes de potabilité sont scrupuleusement respectées, sans pour autant arriver à convaincre leurs clients de la boire. Il faut dire que l’Etat algérien a consenti des milliards et des milliards réclamés par SEOR pour la réhabilitation des réseaux d’AEP, des ouvrages ainsi que l’acquisition d’équipements et substances de traitement des eaux.

L’heure est au bilan

Résultat, des dizaines de quartiers et villages ne voient l’eau couler dans les robinets que quelques heures par semaine, à l’instar  de Graïdia, El Moualek, Cap Blanc, Mnadsia, El Khdaïmia, pour lesquels SEOR évoque encore et toujours les éternels raccordements du MAO inachevés par les instances de tutelle. Une situation qui ne pourrait pas pousser les habitants de ces localités à réclamer une bonne qualité de l’eau. Pour rappel, les Espagnols, à leur arrivée, avaient bien affirmé que l’AEP en H24 sera assurée pour 100% des Oranais en fin 2011.

Passé ce délai de 24 longs mois, la promesse n’a pas été tenue. Sur le volet amélioration de la relation avec les clients, point de vue commercial, effectivement, les abonnés au réseau d’AEP d’Oran ont moins de problèmes de communication avec l’entreprise via les agences clientèle, en dépit des factures «salées», des interventions encore assez lentes pour les nouveaux branchements, changement de compteurs et autres prestations, si l’on prend en considération le fait que SEOR a été certifiée à l’ISO 9001, il y a 02 ans, pour les opérations commerciales qui sont en normes internationales.

Sur le plan formation, des agents de l’entreprise reconnaissent qu’ils n’ont jamais eu autant d’heures de formation, depuis la création de la première entreprise de l’eau à Oran. Du simple agent au cadre supérieur, tout le personnel a eu droit à des formations et cela a beaucoup contribué à l’évolution de l’entreprise et s’est directement et positivement répercuté sur l’environnement immédiat. Le point le plus défavorable, peut-être dans cette gestion déléguée confié «aux experts d’AGBAR», serait l’assainissement. Le fait de prioriser le service de l’eau en continu avec une potabilité répondant aux normes a laissé place à un grand retard dans la gestion des réseaux et ouvrages d’assainissement.

En 5 ans et demi d’exercice, la SEOR a à peine réhabilité 126 km du réseau d’assainissement contre 570 km du réseau d’AEP. Pourtant, une carte blanche a été accordée à SEOR par les pouvoir publics pour mettre à niveau ce secteur. Ils pouvaient demander tous les fonds qu’ils voulaient pour les projets d’assainissement et l’Etat n’avait qu’à approuver. La situation actuelle de l’assainissement à Oran est peut-être une résultante de plusieurs décennies d’abandon de ce secteur, dans la mesure où ce réseau n’est pas existant pour des centaines de milliers de foyers de la capitale de l’Ouest et dans les endroits où il existe des malfaçons et une dégradation avancée est dénotée sur le réseau.

Cela n’excuse pas bien entendu le manque d’engouement de SEOR à atteindre cet objectif, sachant que plus de 30 millions d’euros sont à la clé de ce contrat de gestion déléguée. L’on saura des mêmes sources d’information, en l’occurrence du ministère des Ressources en eau, que l’évaluation des points positifs et négatifs de cette gestion permettra de révéler l’issue de cette coopération que les Espagnols espèrent prolonger, voire étendre vers d’autres villes, le plus longtemps possible.
article publié sur le quotidien El Watan voir ici le lien

mardi 1 octobre 2013

La SEACO à l'Honneur...

reprise : L'Alimentation en Eau Potable : Exemples En chiffres
Constantine (12 communes : Algérie 2012) - 976.000 habitants : approximativement 117 millions de m3 /an (*)  "réelle : 150 millions"
Alger (57 communes : Algérie 2012) - 3.000.000 habitants : approximativement 430 millions de m3/ an 
Oran (26 communes : Algérie 2012) - 1.054.078 habitants : 124.millions de  m3/ an
Marseille Provence Métropole (18 communes de France) - 1.038.521 habitants : 100,8 millions de m3/ an 
Paris (France) - 2.234.105 habitants : 198 millions de m3/ an
Berlin (Allemagne) - 3,4 millions habitants : 189 millions de m3/ an
SONEDE (total Tunisie) 10.629.186 habitants : 387 millions de m3/ an
Rabat + Salé + Casablanca (Maroc) : 5.500.000 habitants : 260 millions de m3/ an

(*) : Barrage Béni Haroune : 230.000 m3/j - Sources Sud de Constantine : Boumerzoug, sources fezguia et autres forages : environ 1000 l/s soit 86400 m3/j - Source Nord de Constantine : du Hamma et Zaoui et autres forages environ : 1000 l/s soit 86400 m3/j - Autres forages : 100 l/s soit 9000 m3/j

La SEACO à l'Honneur : Je vous propose maintenant deux articles publiés récemment,  l'un publié en avril 2013 sur le quotidien électronique ElDjazairCom , cet article met parfaitement à l'honneur la Seaco...
et un autre article publié en Avril 2011 sur le quotidien El Acil, qui à l'inverse du premier article est un vrai pamphlet satirique sur la Seaco. 
Le point commun de ces deux articles c'est qu'ils sont écrit par le même journaliste... Mr. Mebarki Mohamed
Deux articles en faite très contradictoire, ils apportent néanmoins un éclairage sur la société Seaco et son parcours.
Le premier article écrit pour le compte du journal ElDjazaïrCom, un magazine électronique qui a une ligne éditoriale pro-gouvernementale, qui a pour principale mission de mettre en valeur les institutions et Entreprises étatiques algériennes ainsi que les  dirigeants qui sont au commande de ces entités.
Mr. Mebarki, grâce à son talent reconnu a parfaitement mis en valeur la Seaco et son parcours soit disant sans fautes, et ce depuis que la SEM de Marseille en a pris les commandes.

Je reconnais que pour cette fois ci, le service communication de la Seaco, à mis les bouchés doubles pour collaborer à la réalisation de cet article. Grace à la persévérance et la générosité du directeur communication de la Seaco, ce dernier a réussi à faire oublier aux lecteurs Constantinois le pamphlet satyrique qu'avait écrit Mr. Mebarki sur la société Seaco (" ça ne coule pas de source " publié le 19/01/2011 sur le quotidien El Acil ).

Comme disent mes collègues, il a fallu offrir énormément de Djouzia pour faire passer la pilule... 

La Seaco, entame sa dernière année de gestion, la lecture de l'article montre le fossé entre le discours officiel et la réalité. Dommage de voir tant de responsables algériens, techniciens de surcroît, faire grandes courbettes et ne pas maîtriser leurs dossiers...


SEACO et Société des eaux de Marseille Le défi constantinois et le contrat de performance Par Mohamed Mebarki, ElDjazaïrCom du mois d'Avril 2013  lien
Créée en 2008 selon le même schéma qui a donné naissance à Seaal, la Société des eaux d’Alger, et Seor, la Société des eaux d’Oran, Seaco, la société des eaux de Constantine, gérée en système de délégation comme c’est le cas pour l’Oranie (Agbar) et l’Algérois (Suez) par la Société des eaux de Marseille, est obligée aujourd’hui de sortir les gros moyens afin d’honorer son contrat qui arrivera à expiration en 2013. Ses responsables sont déterminés, et ils l’ont dit au ministre Sellal lorsque celui-ci s’est entretenu avec eux lors de sa visite d’inspection effectuée dans la capitale de l’Est, le 31 janvier dernier. Même si quelques griefs ont été retenus contre eux, les responsables de la SEM n’ont nullement cherché à se dissimuler derrière des justifications préfabriquées et circonstancielles. Bien au contraire, ils ont tenu à défendre crânement leur bilan et à exposer avec assurance tous les objectifs qu’ils comptent atteindre durant les deux prochaines années. Pour ceux qui ne connaissent pas Constantine, il est utile de préciser que la cité du Vieux Rocher présente des caractéristiques topographiques et démographiques qui n’existent ni à Alger ni à Oran. Ce qui engendre des difficultés supplémentaires de tout ordre et sur tous les plans. Nullement perturbés par certaines critiques formulées par des journalistes qui leur reprochent notamment le retard dans la concrétisation de l’objectif du H24, c'est-à-dire la desserte en eau potable en continu, ils ont préféré se concentrer sur l’essentiel que de s’ « amuser » à rédiger des mises au point et des éclaircissements. De son côté, le ministre des Ressources en eau est mieux placé pour saisir au détail près les difficultés rencontrées par l’ensemble des opérateurs qui activent actuellement dans les domaines de l’eau potable et de l’assainissement. La raison est très simple : Abdelmalek Sellal a vécu longtemps à Constantine. Il connaît parfaitement l’état des lieux et possède en conséquence toutes les données qui lui permettent d’apprécier une situation relevant de son secteur sans se laisser « distraire » par les commentaires superficiels. Ce n’est certes qu’un simple détail, mais il est largement suffisant pour que le dialogue entre lui et les responsables de la Seaco, l’Algérienne des eaux et l’Office national d’assainissement soit entièrement débarrassé des « déchets ». Si aujourd’hui, la desserte en continu a atteint un taux de 54% pour l’ensemble de la wilaya de Constantine, cela n’est certainement pas dû au hasard. En 2009, la desserte en continu ne touchait que 29% de la population. Pour pouvoir apprécier ces chiffres à leur juste valeur, il faut d’abord réunir certains éléments d’analyse liés aux spécificités géologiques d’une ville et d’une wilaya qui font face à une multitude de contraintes naturelles, urbaines et démographiques. C’est très facile de se lancer dans des comparaisons entre Constantine d’un côté et Alger et Oran de l’autre pour conclure hâtivement que Cirta accuse un grand retard dans le domaine de l’eau potable et que la Société des eaux de Marseille n’a pas honoré son contrat. En tout cas, ce n’est pas l’avis du ministre des Ressources en eau, même s’il s’est montré intransigeant et exigeant lors de son dernier déplacement dans la capitale de l’Est. Sellal est, on ne peut, mieux placé pour parler du calvaire vécu par la population constantinoise pendant des dizaines d’années. Il n’a certainement pas oublié ces scènes d’un autre âge que la Seaco a réussi à effacer de la vie quotidienne des Constantinois. A cette époque, les ménages se sacrifiaient afin de se munir d’une pompe à eau électrique et d’un réservoir devenus par la force des choses indispensables et dont les prix étaient hors de portée de la majorité écrasante qui continuait à quémander l’eau potable aux portes des mosquées. Il arrivait que des quartiers entiers soient privés d’eau pendant plus d’une semaine ! Aujourd’hui, cette époque est bel et bien révolue et la situation s’est nettement améliorée depuis la mise en œuvre de la formule de gestion déléguée conduite par la Société des eaux de Marseille. La desserte journalière est passée de 12 heures en avril 2009 à 16 heures en novembre 2011. Le nombre des abonnés a, quant à lui, grimpé de 130 790 en 2009 à 146 728 en 2010 pour atteindre 164 986 en 2011. Parallèlement à l’augmentation du nombre des abonnés, le volume d’eau facturé est passé de 23 millions de m3 en 2008 à 28 millions de m3 en 2011. Chargée d’accompagner et de superviser cette évolution positive, l’Algérienne des eaux, qui contrôle le plus grand barrage du pays ainsi que l’ensemble des transferts géants qui en dépendent, veille scrupuleusement à la réussite du partenariat public-privé. Son chef de zone, Sid Ali, résume à lui seul toute la détermination et la disponibilité des pouvoirs publics à réunir l’ensemble des conditions favorables pour permettre à l’opérateur étranger de passer au stade supérieur de sa mission. Travailleur, compétent et discret, l’homme passe pour être l’une des chevilles ouvrières du secteur de l’eau à Constantine. Le petit centre de formation interne destiné aux travailleurs de l’entreprise qu’il a mis sur pied au sein de la direction générale de l’ADE renseigne sur l’état d’esprit de ce cadre qui ne fait pas beaucoup de bruit mais dont les actes s’inscrivent toujours dans une vision anticipative. Le pragmatisme dont il fait preuve et qui n’enlève rien de ses qualités humaines intrinsèques prouve que les Algériens sont réellement entrés dans une nouvelle phase marquée par l’émergence d’une conception économique et commerciale de l’eau dont l’originalité et le mérite apparaissent à travers la promotion et la préservation de l’accès à cette denrée vitale considérée comme un droit inaliénable. Le mérite de la SEM réside lui aussi dans le fait que cet opérateur a pu intégrer sa politique et ses objectifs dans cette optique défendue par le président de la République en personne. Tout en assurant le travail de réhabilitation et de rénovation des installations, la Seaco continue d’assimiler progressivement les méthodes modernes d’organisation en améliorant l’image de marque d’une entreprise « condamnée » à réussir. Ses responsables contractuels qui préfèrent se présenter comme des expatriés, une manière d’éviter le mot étranger et de prouver leur intégration totale dans une société où ils se sentent tout à fait à l’aise, ont reçu de la part du ministre des Ressources en eau l’autorisation de signer des contrats de gré à gré au cas où l’appel d’offres pour la création du futur centre de formation tarderait à aboutir. Libéré de cette contrainte bureaucratique, le projet ne tardera pas sûrement à être lancé. Il faut rappeler qu’il constitue l’une des clauses les plus importantes du contrat de gestion déléguée. Aujourd’hui plus que par le passé, la mise sur pied de cette structure est motivée par l’augmentation des effectifs qui sont passés de 1095 travailleurs à 1759 travailleurs faisant de Seaco l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois dans le Constantinois, le développement de la formation continue interne et l’accroissement de l’internalisation de la formation. En insistant sur la concrétisation en toute urgence de ce projet capital, le ministre des Ressources en eau, qui s’est engagé personnellement à tripler les capacités de stockage de la wilaya de Constantine, vient d’adresser un message clair à l’ensemble des opérateurs, y compris les étrangers, leur signifiant que la reconduite de la formule de gestion déléguée dépend esentiellement de ce volet qui constitue sans aucun doute un paramètre essentiel de la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable à long terme. « Les ressources existent et sont en train d’être multipliées. Constantine n’aura plus de problème d’eau durant les vingt ans à venir », a-t-il dit lors d’un court point de presse tenu au niveau de l’ancien siège de la wilaya. Les responsables de la SEM n’avaient nullement besoin de « décodeur » pour déchiffrer un message aussi lipide qui ne laisse aucune place aux nuances. Un contrat de performance est un contrat de performance. Mohamed Mebarki


"Ça ne coule pas de source…" 
Un article écris et publié le 19/01/2011 par le journaliste chroniqueur Mohamed Mebarki, sur le quotidien El ACIL.  
Ci-après, le texte de l’article « Ça ne coule pas de source », un article sur la SEACO de Constantine. En résumé, je vous reprend l'article qui fat une synthèse des déboires que traînent les patrons de la SEACO à Constantine, voici le texte : « … Mais une histoire d’eau m’a forcé. Il faut le reconnaitre. A plonger dans cet océan de scandales « lâché » par les patrons de la Marseillaise des Eaux, ces nouveaux colons qui sont en train de faire couler SEACO, sans qu’aucun responsable n’ose pour le moment les remettre a leur véritable place. A ma connaissance, il y a des élus dûment mandatés pour s’impliquer dans ce genre de problèmes afin d’éviter à leur électeurs, s’ils les considèrent comme tels, de se noyer dans la mer de mensonges et tricheries sur la quelle tente d’embarquer le big boss de cette entreprise qui a frisé la liquidation pure et simple, et ses proches collaborateurs. D’ailleurs pour qui se prennent-ils en refusant avec une inélégance inouïe de répondre à une invitation de la radio locale ? En deux ans et demi d’un contrat qui tire sur cinq années, des quartiers continuent d’être approvisionnés irrégulièrement et toute une génération d’adolescents ne sait pas encore qu’est ce que c’est  qu’un robinet qui coule ! J’ai entendu dire que big boss touche l’équivalent de 326 millions de centimes en devises fortes et mensuellement. Au vu du nombre effarant des fuites d’eau potable et au vu du désastre humain dans lequel nage l’entreprise Seaco, je pense qu’il y a suffisamment de raisons pour interpeller ce « monsieur », ce pacha qui coule des jours heureux dans une somptueuse villa dont le prix de location dépasse l’entendement. je n’éprouve aucune haine particulière envers les Français, mais quand je vois notre argent s’engloutir dans les comptes bancaires de ces messieurs qui viennent de l’autre coté de la Méditerranée juste pour pomper nos finances, sans aucune contrepartie, je ne peux que constater les dégâts et crier au voleur, en espérant qu’un vrai responsable intervienne en toute urgence. Pour le un dixième de ce que gagne mensuellement ce monsieur, je suis capable de ramener l’eau potable d’In Salah jusqu'à Constantine en assurant à une population de 800 000 âmes un approvisionnement H 24. Pour le même salaire et avec la même périodicité,je ramènerai l’eau de la planète Mars ; j’assurerai aux Constantinois une ration quotidienne d’eau minérale ; non, mais vous vous rendez compte ! Pour ce salaire, je suis capable de doter l’Algérie d’un second puits d’eau de Zemzem, après celui de la Mecque ! Et puis, je le dis, cette Marseillaise des Eaux porte gravement préjudice à la Marseillaise. Pour un simple contrat moral, de prestigieuses compagnies occidentales dont il n’est pas nécessaire de citer le nom ont réalisé des miracles en Asie et en Amérique Latine. Pour un salaire pareil, je fonderai une société de pompiers chargée de surveiller chaque algérien qui menacerait de s’immoler !. » Voici l’article dans sa presque intégralité écrit par le chroniqueur Mohamed Mebarki

La SEACO en bref : 
- Ce contrat a été évalué à plus de 28 millions d'euros, soit quelque 56 milliards de centimes.
Rappel des objectifs contractuels :  
Le contrat, basé sur un partenariat original s’appuyant sur un management mixte destiné à piloter la Seaco, englobe, outre 
la généralisation de la desserte en H 24, l’élaboration d’une nouvelle politique des ressources humaines, le développement de la formation, la création d’un centre de formation aux métiers de l’eau, le développement du SIG eau potable, la création d’un SIG assainissement et d’un centre de télégestion et la mise en place d’un système informatique de gestion clientèle.


Les chiffres de la Seaco en 2012 : Il est prévu le renouvellement de 170 km de conduites d’AEP d’ici fin 2013 (sur 12000 km que compte la wilaya), la réhabilitation de 13 stations de pompage, l'amélioration des réseaux d'AEP et une optimisation de la qualité de l'eau distribuée aux 168.000 abonnés que compte la wilaya.
- L’eau a coulé en 2012 au robinet des Constantinois près de 18 heures par jour en moyenne sur le territoire de la wilaya et le H24 reste évidemment l'objectif majeur.
- près de 6 000 fuites ont été réparée en 2012 (4 000 l’ont été en 2011). Pas moins de 170 km de conduites vont être réhabilités à travers plusieurs communes de la wilaya, à l'instar de Hamma Bouziane.
- près de 150 points noirs du réseau d’assainissement.
- la SEACO exploite environ 100 millions de m3 par an, dont les 2/3 proviennent du barrage de Beni Haroune et le 1/3 parvient des autres sources.
- La dotation quotidienne en eau potable par habitant, dans la wilaya, est passée de 155 litres/jour en 2009 à 190 litres /jour en 2012, la wilaya de Constantine est couverte à 65 % en eau potable en continu et la généralisation de l'approvisionnement en H24 de l'ensemble des communes, est prévu d'ici à 2014.
A Constantine-ville, le taux d'AEP en H 24/24, actuellement de 60 % atteindra les 100 % " dès 2013" avec le parachèvement de plusieurs opérations en cours de réalisation, notamment la construction de 2 réservoirs d'une capacité globale de 100 000 m3, à Ali Mendjeli (El Khroub) et à la cité El Gammas (Constantine),  selon le même responsable.a précisé à l’APS M. Ali Hammam (directeur des ressources en eau de Constantine).
- 22 agences commerciales ont été ouvertes dans les communes de wilaya pour mettre la Seaco au plus près des besoins de ses clients. Un numéro gratuit a été ouvert pour faciliter la prise en charge de l’ensemble des problèmes des citoyens et tout en passant de près de 1000 à 1800. La Seaco reçoit en moyenne 2000 appels par mois des abonnés qui ont trait à des réclamations.
- la SEACO réalise en moyenne entre 18 et 20.000 poses de compteurs.
- les grands efforts consentis en termes d’informatisation des différents services de Seaco qui offre désormais, aux abonnés, la possibilité  de régler leurs factures dans n’importe quelle agence qui s’ajoute, faut-il le rappeler à un numéro  vert à savoir le "30 25" consacré à la lutte contre les fuites, le dépannage, facturation et autres services. A  noter que la Seaco a enregistré un chiffre d’affaires de 900 millions de dinars et  qu’elle s’attend à des recettes avoisinant 1,4 milliard de dinars, pour l’année 2012 lien.

La vraie réalité de la Seaco en bref : Après 4 ans 1/2 de gestion, les principaux termes du contrat n'ont pas été honorés, en voici les principaux :
- l'école de formation reste à l'état de projet : le contrat stipule la création d'un centre d'apprentissage que les Français ont qualifié «d'école des métiers», qui assurera des formations techniques relatives à la gestion moderne des outils, des hommes et des ressources et dispensera aux cadres algériens des cours de management correspondant à chacune des activités de la Seaco dans le domaine de l'eau potable et de l'assainissement. Malheureusement, sur le terrain, et à ce jour, le transfert de savoir-faire attendu par la partie algérienne n'a pas été entièrement assuré selon les orientations du ministère de tutelle.
- la mise en place du progiciel WatErp reste aussi à l'état embryonnaire. La mise en place de ce logiciel et l'intégration de ce logiciel payé en devises fortes ne s'est pas faite et est devenu un simple logiciel clientèle, que n'importe quel concepteur de logiciel algérien aurait pu concevoir...
- La partie française est chargée notamment d'élaborer une cartographie du réseau d'AEP (SIG) et de généraliser les compteurs individuels. A charge pour la partie algérienne d'assurer les équipements hydrauliques nécessaires à cette politique. le SIG (système d'information géographique) reste toujours à l'étude...
- les créances actuelles de l'entreprise dépassent les 250 milliards, de quoi faire affolé le FMI...
- le recensement exhaustif des clients de la SEACO reste à l'état embryonnaire...
- le renouvellement des compteurs d'eau avance à petit pas....
- le macro comptage ne se fait toujours pas, et comble de l'aberration le rapport entre les volumes comptabilisés (eau produite - eau distribuée - eau facturée) semble irréelle et devrait faire réagir énergiquement tout responsable consciencieux ... (« La Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (SEACO) a fourni en production selon son directeur environ 100 millions de mètres cubes d’eau, pour l’année 2011 et les 2/3 en distribution, (160 millions de m3 selon mes sources en production ) mais n’a facturé que pour une valeur de 30 millions de mètres cubes», a  indiqué son directeur. Selon les explications de ce dernier, si l’on divise les 100 millions de mètres cubes par un million d’habitants de la ville et par 365 jours de l’année, on a un résultat de 300 litres par jour et par habitant. «Ce qui est une très bonne moyenne» lien
- Les fuites d'eau (> à 5000 /an) sur le réseau ne font qu'augmenter, aucun bilan où étude scientifique n'est engagée pour comprendre le pourquoi de cet état...
- la certification ISO pour les structures de la SEACO semble une chose irréelle dans l'état actuel des choses (la SEM pourtant connait bien ce volet lien ), contrairement aux autres partenaires étrangers qui gèrent actuellement Alger et Oran qui eux ont réussis ce défi...
- l'aspect qualitatif de l'eau fournie est méconnue, limité par un simple contrôle bactériologique et du contrôle du chlore résiduel.








Articles les plus consultés (30 derniers jours)

Articles les plus consultés (toutes les périodes)

back to top