Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

lundi 25 février 2013

SEACO, un compteur d'eau gargantuesque

Les tribulation d'un citoyen pour une histoire d'eau...
« Après avoir subi le payement au forfait durant plusieurs semaines, j’ai demandé aux services de la Seaco l’installation d’un nouveau compteur d’eau, ce qui fut fait, seulement au bout d’un certain temps, j’ai constaté que l’appareil indiquait des quantités d’eau que nous n’avons jamais consommées, y compris durant les périodes de longues coupures», indique ce client qui a pris attache avec notre rédaction, accompagné des relevés de son compteur qu’il avait pris le soin de noter sur une vingtaine de jours.
«Depuis le 7 janvier dernier, le compteur signale chaque 24 heures une consommation d’un m3, ce que nous n’avons jamais consommé, surtout que nous sommes une famille réduite ; cette même quantité d’eau a été relevée même durant les journées où nous avons subi des coupures d’eau pendant les derniers jours du mois de janvier», précise notre interlocuteur qui nous exhibe une facture  trop salée pour
le 4ème trimestre de l’année précédente.
«Je ne comprends pas pourquoi je dois payer une consommation à quatre tranches, que seuls les gros consommateurs parviennent à réaliser en plus des frais de l’assainissement ; ceci à cause d’un compteur anormal», notera-t-il, tout en rappelant qu’il a beau réclamer auprès de l’agence de la Seaco, allant même jusqu’à porter sa requête au niveau de la direction située à la zone Palma, rien n’a changé. «A chaque fois, on me demande de régler la facture avant que les services concernés ne procèdent aux vérifications, mais rien n’a été fait ; jusqu’à quand je vais continuer à être pénalisé pour les anomalies d’un compteur qui a fini par bouffer tout mon budget», s’interroge-t-il.

El watan du 7 février 2013 lien

samedi 23 février 2013

L'UGTA abandonne ses partisans

Il y a quelques mois j'avais publié un article sur cette importante organisation syndicale. Un  organisme qui a fait la fierté de tant de générations de travailleurs, une fierté à laquelle j'ai cru moi même pendant longtemps. 
Aujourd'hui, notre ami et collègue Boughachiche badis, un de nos meilleurs syndicalistes que compte la société, un agent qui a fait la totalité de sa carrière à la SEACO, s'est fait renvoyé de l'entreprise comme un malpropre.
Personne n'a bougé, ni collègues, ni tutelle...
Pour moi, il est très difficile de continuer à croire, aujourd'hui, aux grands principes de solidarité et de défense des intérêts des travailleurs qui ont fait la grandeur de l'UGTA. 

La question est de savoir s'il faut encore être solidaire de cette UGTA qui n'aide plus ses partisans...   

L’UGTA, l'Union Générale des Travailleurs Algériens

 
Tout a commencé le 24 février, une journée phare qui est célébré aujourd'hui par tout les travailleurs d’Algérie. C’est une date symbolique et importante pour nous tous, les travailleurs Algériens. Nous sommes cette jeune génération qui n’a pas connus la guerre de libération nationale et les souffrances qu'ont vécus nos ancêtres, exploités par la machine coloniale…

Le  24 février 1956, est une date symbolique pour notre nation. L'Algérie est à ce moment là, sous occupation Française, mais cela n’empêche pas un groupe de militants nationaliste de créer l'UGTA, l'Union Générale des Travailleurs Algériens.

Cette union des travailleurs Algériens fut un long processus de lutte et de maturation de la conscience politique et sociale de tous les travailleurs, aux prises avec l’oppression politique et l’exploitation économique de la colonisation. 
Durant la guerre de libération nationale, le mouvement syndical algérien était composé de militants aguerris par une longue expérience de combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contre les formes insidieuses ou manifestes d’exclusion, de discrimination et d’exploitation.
Le mouvement syndical algérien s’attela alors à réaliser l’espoir de dizaines de milliers de travailleurs. Il devait faire face à la question de son implication dans la révolution déclenchée le 1er novembre 1954.
La décision fut prise dans le contexte politique de l’époque et en pleine guerre de libération, de créer l’UGTA le 24 février 1956, avec l’objectif clairement déclaré de mobiliser les travailleurs pour lutter contre le colonialisme et son injustice. 

Sidi Saïd, le rassembleur généreux...

Né en 1949, il est le secrétaire général de l'UGTA depuis 1997, il est issu du pays profond, à Ain El Hammam, au cœur des montagnes de Kabylie. Depuis la disparition d’Abdelhak Benhamouda, il a repris l’héritage lourd et glorieux de l’organisation syndicale.
Son parcours à la tête de l’organisation est jalonné de conflits sociaux et sa tache est rendu difficile et tributaires des relations internationales et des conséquences de la mondialisation.Sidi Saïd est sans conteste aujourd’hui un rassembleur d’espoirs, principalement dans ces moments de tourmentes que vit notre pays… 
l’UGTA, une force qui compte...
A sa tête, Monsieur Abdelmadjid Sidi Saïd, le secrétaire général de l’union général des travailleurs algériens (UGTA), qui est considéré par ses pairs et qui est connu comme une force tranquille…
Voici quelques phrases célèbres prononcées par Mr. Sidi Saïd :
« Le dialogue et la concertation sont à l'origine des acquis réalisés pour les travailleurs…".
« Le dialogue et la concertation sont la philosophie de l’UGTA…",
Je ne vous demande pas de me protéger, mais je vous sollicite pour défendre la dignité de l’organisation”, a soutenu le patron de la Centrale.
“Le jour où je porterai préjudice à l’honneur de l’organisation, je me tirerai une balle dans la tête.”

Les figures historiques de l’UGTA

Aïssat  Idir, le martyr de la révolution… 

Il fut le premier Secrétaire Général de l’UGTA. Il est né à Djemaà-N’essaridj, le 11 juin 1915. Durant la bataille d’Alger qui entraîne de nombreuses arrestations. Aïssat Idir fut arrêté et après d’atroces souffrances, il décédera à l’hôpital Maillot le 27 juillet 1959…

Abdelhak Benhamouda, le républicain résistant..


Syndicaliste algérien né à Constantine le 12 décembre 1946. Il a été secrétaire général de l'UGTA de 1990 jusqu'à son assassinat le 28 janvier 1997, par le terrorisme islamiste.
Ce républicain jouissait de la réputation d’être un dirigeant syndical intègre et incorruptible. Il fut aussi un cadres dirigeants de l’UGTA qui à suscita la mobilisation sincère de milliers, voire de millions de travailleurs et au-delà, autour de ses mots d’ordre…

LA SEACO : Notre syndicat entreprise, qui est regroupé et affilié à l’UGTA de Constantine, vit depuis des mois des heures sombres, partagé par des querelles intestines, des querelles qui nuisent considérablement aux intérêts des travailleurs. 

Chers collègues, Il nous faut relever le défi, notre syndicat doit reprendre sa mission première qui  est de défendre les intérêts des travailleurs de la SEACO,  un très difficile pari…

SEACO

jeudi 14 février 2013

Ruée vers l’or bleu en Afrique


Derrière la recherche frénétique de terres qui se déroule actuellement en Afrique se développe une lutte mondiale pour une ressource qui apparaît de plus en plus comme plus précieuse que l'or ou le pétrole : l'eau. Sans eau, pas de production alimentaire En Afrique, une personne sur trois souffre pénurie d’eau et le changement climatique va encore aggraver les choses.
Les savoirs locaux sur les systèmes extrêmement sophistiqués de gestion de l’eau en Afrique pourraient contribuer à résoudre la crise qui se développe, mais ce sont justement ces systèmes qui sont actuellement détruits par un accaparement des terres à grande échelle au prétexte que sur ce continent l’eau est abondante, sous-utilisée et prête à être exploitée pour une agriculture tournée vers l’exportation.


GRAIN — Ruée vers l’or bleu en Afrique : Derrière chaque accaparement de terres, un accaparement de l’eau

lundi 11 février 2013

Lèche moi le cul, au suivant...

Il y a cela plus d'une année, j'ai écrit avec cœur un article sur notre principale centrale syndicale et son parcours historique. Oui j'y croyais, quel beau parcours depuis l'indépendance... lien
Aujourd'hui, ma flamme a disparue pour cette organisation, le combat et la fierté générale des travailleurs que j'ai partagée, le travail gagné par la sueur n'est plus qu'un vague souvenir.
Plus personne au fond n'y croit, ce qui en reste n'est qu'une centrale inerte, tiraillée par les querelles internes, bureaucratisé à l’extrême et qui tourne le dos aux travailleurs.

Depuis 4 ans, le partenaire étranger de la Seaco s'est installé au commande de l'entreprise.
C'est vrai, certains diront  que c'est une grande boite Marseillaise qui est au commande, mais en réalité rien de tel en Algérie. Son staff expatrié, peu enclin à faire du bon travail, a finit par tisser ses tentacules et a procédé au remaniement nécessaire des travailleurs indésirables pour gérer à sa guise. Rien d'anormal je dirai, mais à quel prix...

La Seaco, fait l'exemple depuis ces dernières années dans la dénonciation, la traitrise et la calomnie.
C'était une société exemplaire, mais qui en quelques années a perdue ses repères. Elle jette maintenant à la rue ces meilleurs travailleurs intègres sans qu'aucuns responsables de tutelle ne bougent le petit doigt (pour calmer le jeu, on nous dis que c'est d'en haut que les consignent arrivent, un peu pour cacher le poisson...).

Notre syndicat entreprise n'active plus, sauf pour l'intérêt de certains de ces membres voyous qui ont perdu depuis longtemps une représentativité. (tout le monde sait que depuis très longtemps aucunes cartes syndicales n'a été vendues où remisent gratuitement aux travailleurs, ce qui en fait une entreprise sans syndicat réel).
En réalité, le deal est simple, le partenaire travaille et accepte de collaborer avec des voyous pseudo-syndicalistes qu'elle finit par placer à des postes sensibles comme la commission de discipline et règle ses comptes avec les travailleurs indésirables qu'elle juge nuisibles.

Le dernier sur la liste, est notre ami Badis Boughachiche, syndicaliste intègre, connu de tout ses collègues pour sa franchise, issue d'une famille honorable, qui ont pour la plupart de ces membres travaillés depuis des générations dans cette société.  
Badis, est un honnête travailleur, il a toujours été au premier plan pour défendre ces collègues, mais il a eu le sort des condamnés, le renvoi sans indemnité.

Le léchage de Cul à la Seaco
Qu'a cela ne tienne, dernièrement il est réintégré administrativement  par la justice de notre pays après des mois de sacrifies financiers et morales. 
Rien n'y fait, le patron en fait à sa guise. La réintégration ne se fera point... C'est le message transmis aux autorités et aux travailleurs encore récalcitrants, qui pourrait encore en douter...


Le prochain contrat de renouvellement de gestion délégué est pour bientôt, 2014. Ce n'est plus qu'une petite question de formalités financières habituelles et de quelques modalités touristiques à partager entre partenaires, bien sûr les travailleurs n'auront aucuns mots à dire...

alors il est temps de faire dès maintenant le ménage...

- Pour beaucoup de travailleurs intègres, la leçon est claire et le deal est simple. Travailler, se taire et attendre des jours meilleurs car les temps sont durs...

- pour les récalcitrants, ce sera la porte tout simplement...

- Pour les autres, les plus zélés et les plus nombreux, les opportunistes et syndicalistes sans qualifications, le deal est simple, gagner toujours plus.
Le plus important pour cette masse de zombies est de se faire le plus beau et de baisser culottes le premier, le plus vite, car la chaine est longue et la concurrence rude...

Frotter le plus longtemps de sa langue le cul de son patron est devenu à la seaco une fierté, que beaucoup rêvent d'être choisi comme le travailleur de l'année, celui qui a la plus longue langue...

La SEAAL communique...

JEAN-MARC JAHN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SEAAL
"Nous réparons une moyenne de 26.000 fuites d'eau par an"
Rencontré en marge d'un séminaire portant sur la certification ISO 9001 à Alger, M.Jean-Marc Jahn, directeur général de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal), a bien voulu répondre sur bon nombre de questions relatives à la distribution, la réparation des fuites d'eau, ainsi que sur la contribution des citoyens, de par leur sens civique, dans la réduction des pertes et autres gaspillages d'eau. 
L’expression : Vous organisez un séminaire lié aux engagements de Seaal envers ses clients. Qu'en est-il de l'importance de cette rencontre avec vos collaborateurs?  
Jean-Marc Jahn: C'est une étape très importante dans la maturité et l'autonomisation de l'entreprise Seaal. L'objectif est de réunir l'ensemble du comité de la direction générale pour préparer la certification ISO 9001 et de l'ensemble des activités de l'entreprise. avec un objectif à terme; c'est-à-dire au terme des futurs contrats, d'aller vers la reconnaissance ISO 26.000 de Seaal en tant qu'entreprise qui a une responsabilité citoyenne.  
Peut-on connaître les éléments du plan d'action de Seaal pour l'année 2013? Nous avons un plan triennal pour la période 2013-2016 qui a été fixé par les pouvoirs publics et qui fait l'objet du fameux contrat Seaal II, qui se décline en quatre ou cinq grands objectifs stratégiques. Le premier concerne l'eau potable et la réduction des pertes d'eau. Le deuxième objectif, c'est d'améliorer la qualité de vie des citoyens et de l'environnement, notamment développer l'activité de l'assainissement. Le troisième objectif, c'est de mettre le client au coeur de notre préoccupation et cela s'explique par l'écoute des préoccupations des citoyens et la satisfaction de leurs besoins.
C'est exactement l'objet du séminaire de l'ISO 9001. Le quatrième objectif, c'est d'améliorer notre efficacité et notre efficience technico-économique. Quant au cinquième objectif qui correspond à la vraie attente des autorités, c'est d'autonomiser Seaal à l'horizon 2016. C'est-à-dire, donner à l'ensemble des cadres de l'entreprise, les éléments de maîtrise du management qui leur permette de tourner et développer les services publics de l'eau et de l'assainissement à moyen et long terme.  
Où en est justement le taux de distribution de l'eau à Alger? Le taux de distribution de l'eau à Alger est quasiment exhaustif et très avancé. On est à quelque 99% de couverture. Les quartiers résiduels qui relèvent de l'habitat précaire, font justement l'objet d'une démarche des pouvoirs publics pour l'éradication et donc, leur remplacement par un très grand programme de logements. En ce qui concerne l'assainissement, on est arrivé à quelque 97% et le programme continue grâce aux investissements effectués par les pouvoirs publics, aussi bien sur les réseaux et les stations d'épuration et puis aussi grâce au travail quotidien de Seaal.  
Qu'en est-il de la résolution du problème des fuites d'eau qui sont récurrentes dans les quartiers? Il y a un énorme travail qui est fait dans ce sens. Il faut savoir que pas moins de 26.000 fuites d'eau sont réparées chaque année à Alger. C'est tout à fait considérable. On répare à peu près 20.000 fuites sur les branchements et 5000 à 6000 fuites sur les canalisations. Donc, c'est normal qu'on voit des fuites d'eau à Alger. Simplement, on peut dire deux choses. La première est qu'on a multiplié par deux le nombre de fuites réparées. Cela ne veut pas dire qu'il n y a plus de fuites, mais ça veut dire qu'on répare beaucoup plus. Aujourd'hui on est à deux jours et demi, mais on a considérablement réduit le délai des réparations de ces fuites et surtout amélioré notre réactivité. Quand les usagers nous appellent sur le numéro vert 15-94, nous arrivons à faire notre diagnostic dans les quatre heures qui suivent l'appel des usagers et dans les deux jours et demi en moyenne, les fuites sont automatiquement réparées. On voit beaucoup moins de fuites et de perturbations aujourd'hui qu'il y'a cinq ou six ans. D'ailleurs, j'en profite pour remercier les citoyens qui nous appellent pour nous signaler les fuites d'eau. Il y a beaucoup de fuites que nous découvrons nous-mêmes par des méthodes techniques, mais les citoyens jouent le jeu en contribuant à la réduction des fuites et de notre côté, on s'efforce de jouer notre rôle en étant réactifs.  
Dans certains quartiers d'Alger, à titre d'exemple, nous avons constaté des augmentations du prix de l'eau. Il n'y a aucune augmentation des prix de l'eau. Le tarif de l'eau en Algérie est un tarif administré qui n'a d'ailleurs pas changé depuis la création de Seaal. Simplement, l'entreprise Seaal a placé plus de 300.000 compteurs neufs sur le périmètre d'Alger et maintenant on commence à les installer à Tipasa. Il faut savoir qu'un compteur neuf, compte mieux qu'un compteur hors service ou ancien. Donc, les usagers s'aperçoivent parfois d'une augmentation de la consommation facturée, parce que le compteur compte leurs vraies consommations. C'est d'ailleurs, l'un des éléments de sensibilisation les plus forts des usagers pour qu'ils utilisent raisonnablement la consommation de l'eau. Donc, il n'y a pas d'augmentation de tarif, mais il y' a un meilleur comptage des consommations. C'est-à-dire, une vraie responsabilisation de chacun dans l'utilisation de l'eau.  
On parle beaucoup ces dernières années de l'élargissement de l'utilisation des TIC. Qu'en est-il de cet aspect en tant que société qui assure un service public? On utilise dans toute la mesure du possible et on accompagne le déploiement des systèmes de la communication et de l'information. Je vais prendre deux exemples très différents. Le premier, c'est le service clientèle. Contrairement aux années précédentes, aujourd'hui, n'importe quel usager d'Alger ou de Tipasa peut se présenter dans n'importe quelle agence clientèle d'Alger ou de Tipasa pour régler ses problèmes.
Cela veut dire que notre système informatique est complètement interconnecté. Donc, le client n'a plus besoin de se déplacer dans son agence de référence. S'il habite à Kouba par exemple et qu'il travaille à Rézghaïa, il peut régler sa facture à l'agence clientèle de Réghaïa. Idem s'il travaille à Tipasa et habite à Ben Aknoun. Le deuxième exemple, concerne le système de contrôle. Aujourd'hui, nous avons un centre de télécontrôle qui suit et supervise de manière continue les installations techniques. C'est-à-dire les débits, les pressions, le remplissage des réservoirs, l'état de fonctionnement des pompes. Tout cela suit le développement des nouveaux systèmes de communication et d'information à savoir, les TIC.
article original publié ici sur le quotidien l'expression en date du 10/01/2013

vendredi 8 février 2013

le syndicat autonome, comment et pourquoi ?

Je vous propose pour cette fois ci, un document qui explique les modalités pour la création d'un syndicat autonome, J'espère en publiant ce document, apporter une contribution utile à mes confrères travailleurs en général.
Il est évident que quelque soit le syndicat existant, les travailleurs ont le droit de connaitre leurs droits et aussi de pouvoir choisir librement leurs représentants.

La force d'un syndicat est dans sa capacité à se ressourcer et d'améliorer les conditions de travail des travailleurs tout en protégeant les entreprises de la faillite. Mais cela ne peut être possible qu'en plaçant des représentants qualifiés, formés et travaillant pour les travailleurs et non le contraire...
Je remercie la personne qui se reconnaitra et qui a eu la gentillesse de contribuer à l'élaboration de ce fichier, je lui souhaite la réussite dans son combat quotidien...

mercredi 6 février 2013

L'Inf'Eau Magazine n°2 vient de paraître


Au sommaire de ce nouveau numéro du magazine du Groupe des Eaux de Marseille, la gestion de crise ou comment faire face aux intempéries, tout savoir sur la qualité de l'eau du robinet et une interview de Jamy Gourmaud le génial pédagogue de "C'est pas sorcier"... 

mardi 5 février 2013

Sonatrach : les travailleurs de Hassi R’mel ne reconnaissent plus l’UGTA

SEACO
La photo ci-contre, c'est chez nous, à la SEACO... 

et bien sur chez les vrais Radjala : Rien ne va plus entre le l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) et les travailleurs de la compagnie Sonatrach de la zone gazière de Hassi R’mel, située dans la wilaya de Laghouat au sud du pays. L’UGTA s’est attirée les foudres des travailleurs lorsque cette instance syndicale a décidé de suspendre quatre syndicalistes relevant de la section syndicale de Sonatrach-DP de Hassi R’Mel. Ces quatre syndicalistes ont été parmi les meneurs du mouvement de protestation qui a ébranlé la Sonatrach pendant plusieurs semaines en 2011. Jouissant d’une véritable crédibilité auprès de leurs camarades, la suspension de ces délégués syndicaux n’a pas manqué de susciter la colère de l’ensemble des 3000 travailleurs de la zone gazière de Hassi R’mel.

« Les travailleurs ont affiché une consternation indescriptible », nous apprennent ainsi des travailleurs de Hassi R’mel. Joints par téléphone, nos interlocuteurs ont assuré que désormais l’UGTA n’a plus aucune place parmi eux. « Nous nous reconnaissons plus l’UGTA. Cet allié de l’administration et du Pouvoir nous ne représente plus. Désormais, nous militerons nous-mêmes sur le terrain pour défendre nos droits. Nous lancerons prochainement les préparatifs pour la création d’un syndicat autonome », expliquent encore nos sources qui signent et persistent : à présent, la section syndicale de l’UGTA à Hassi R’mel n’a plus aucune légitimité.

De leur côté, les syndicalistes suspendus ont fait part de leurs intentions de se démarquer des structures de l’UGTA. Ils affirment vouloir se consacrer, désormais, à l’action syndicale sur le terrain comme en 2011 au côté des travailleurs pour faire barrage à leurs détracteurs. Des détracteurs qualifiés volontiers de « pseudo-syndicalistes qui ont confisqué leur combat pour la dignité ».  Les travailleurs de Hassi R’mel ont décidé ainsi d’en finir une fois pour toute avec « les pratiques de marginalisation de régionalisme et de discrimination » de l’UGTA. La centrale syndicale est, aujourd’hui, accusée de tous les maux, et les travailleurs du secteur pétrolier et gazier ne croient plus à son efficacité. Pis encore, ils remettent tout simplement en cause sa légitimité. lien ici de l'article original

L'UNICEF lance une grande opération d'assainissement de l'eau pour 10 millions de Syriens - china radio international

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a annoncé lundi le lancement d'une opération de grande envergure afin d'assurer l'approvisionnement en eau potable de plus de 10 millions de personnes en Syrie, soit près de la moitié de la population de ce pays déchiré par un conflit.
L'UNICEF lance une grande opération d'assainissement de l'eau pour 10 millions de Syriens - china radio international

dimanche 3 février 2013

Véolia ne fournira plus l’eau de la ville de Rennes

L'article qui suit fait référence aux engagements des gouvernements pour maintenir un boycott des entreprises qui ont des relations économiques avec Israël et pour rappelé les engagements internationaux des états.

Veolia fait partie de ces multinationales qui ont conclues des contrat avec l'occupant israélien malgré les recommandations du  Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

janvier 2013 : Rennes (France), vient de mettre de rompre son contrat de délégation de la gestion de l'eau après 130 années de gestion Veolia. Un bel exemple de solidarité avec le peuple palestinien qui montre l'engagement des peuples pour les justes causes.

Après 130 ans de délégation au privé de la gestion de l’eau à Rennes, le Conseil Municipal a décidé Lundi 21 janvier 2013 par 51 voix contre 9 de changer la donne. L’eau sera gérée à partir de 2015 par une Société Publique Locale (SPL) : exit Veolia !
Si cette décision qui marque un tournant dans la relation Veolia ​​ Municipalité  prend en compte diverses considérations  notamment économiques, la campagne BDS menée par le Comité Rennais France Palestine Solidarité (participation aux réunions publiques de débat, dossier envoyé à tous les conseillers muni­cipaux, intervention au Conseil municipal du 12/​11/​2012) pour que Veolia soit sanctionnée pour ses agis­se­ments et ses violations du droit inter­na­tional en Palestine, a été entendue et a joué son rôle dans cette décision.

[Info-Palestine] -  Véolia ne fournira plus l’eau de la ville de Rennes ! script identifiant_article = 13162; /script

Lettre du COMITE RENNAIS - ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITE
Monsieur le Maire, Mesdames Messieurs les Conseillers municipaux
Merci tout d’abord d’avoir accepté cette prise de parole. L’eau, bien primordial et ressource vitale, est une richesse essentielle partout dans le monde. La gestion de cette richesse collective est éminemment politique. La décision que vous avez à prendre concernant l’eau dans notre ville sera l’un des marqueurs de votre mandature.
Le choix qui vous incombe doit prendre en compte de multiples paramètres.
En tant qu’usagers et consommateurs d’eau à Rennes, nous sommes tous très sensibles à la qualité du produit, à la qualité du service et bien sûr au coût de ces prestations. Il était donc pertinent, pour éclairer la décision, de réaliser l’étude comparative des différents systèmes de gestion envisageables dont vous avez présenté les résultats en réunion publique le 24 octobre dernier.
Toutefois, à l’heure du choix, une autre dimension ne peut être ignorée : les activités en Palestine de la société Véolia.
Depuis une dizaine d’années cette entreprise collabore activement au développement de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Tout récemment encore, l’activité de Véolia a été dénoncée par le rapporteur spécial de l’ONU aux droits de l’homme en Palestine, Richard Falk ainsi que par l’ancien commissaire européen aux relations extérieures, Hans van den Broek.
Véolia est notamment impliquée dans :
 le tramway de Jérusalem reliant la partie israélienne de la ville aux colonies situées à l’Est
 les lignes d’autobus reliant des colonies par des routes de contournement réservées aux israéliens
 la décharge de Tovlan avec toutes les nuisances pour les palestiniens sans aucun service
 le traitement des eaux usées de la colonie de Modi’in Illit
La colonisation d’un territoire occupé contrevient, au même titre que les punitions collectives ou les déplacements de populations, à la 4ème Convention de Genève. Elle rend aussi caduque la solution de paix fondée sur la coexistence de deux Etats si l’on considère que le nombre de colons israéliens en Cisjordanie dépasse aujourd’hui 500 000 et qu’ils se sont déjà appropriés plus de 40% des terres palestiniennes.
En mettant son savoir-faire au service de la colonisation israélienne en Palestine, Véolia se fait au minimum le complice de violations du Droit International. Elle doit donc être sanctionnée sur les plans juridique et économique comme le demandent expressément aussi bien Richard Falk qu’Hans van den Broek.
Ne pas sanctionner, serait éloigner un peu plus les espoirs de paix en Palestine en n’assumant pas nos responsabilités de partie prenante aux Conventions de Genève.
Les résultats de l’étude commanditée par la Ville de Rennes ne font apparaître aucun avantage économique des systèmes de gestion avec Véolia par rapport à ceux sans Véolia. Vous avez donc l’opportunité en excluant Véolia de la gestion de l’eau à Rennes de concilier l’efficacité économique avec l’éthique politique.
A maintes reprises, la ville de Rennes a su prendre des positions en faveur du respect du droit international et des droits humains au Moyen-Orient. L’occasion vous est donnée d’agir une nouvelle fois dans ce sens.
liens :
- En novembre dernier, Richard Falk, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires Palestiniens occupés, avait écrit au NLWA pour l’inviter à ne pas attribuer ces contrats à Véolia « à cause de sa profonde et permanente complicité avec des violations israéliennes du droit international. » Il avait prévenu le NLWA que « permettre à Véolia de disposer de fonds public peut violer l’obligation juridique internationale du Royaume-Uni de ne pas faciliter des violations israéliennes du droit international. »
Véolia et ses diverses filiales sont impliquées dans un certain nombre de projets israéliens dans des colonies - illégales au regard du droit international - dans les territoires palestiniens occupés, dont la mise en place et l’exploitation du tramway de Jérusalem et l’exploitation de la décharge de Tovlan.lien
- En juin 2011, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a approuvé les nouveaux principes directeurs pour la mise en oeuvre du "Cadre Protéger, Respecter et réparer" destiné à aider les états et les entreprises à mieux comprendre le devoir que les entreprises ont d’éviter les violations des droits humains ainsi que leur obligation de respecter le droit international (“Guiding Principles on Business and Human Rights : Implementing the United Nations ‘Protect, Respect and Remedy’ Framework,” 21 mars 2011).
Selon ces principes "les états devraient prendre des mesures supplémentaires pour empêcher les compagnies que l’état possède ou contrôle de se livrer à des violations des droits de l’homme.... [y compris] en refusant l’accès à des aides ou des services publics aux entreprises qui seraient impliquées dans de graves violations des droits de l’homme et qui refuseraient de remédier à cette situation." 
Les colonies israéliennes et les infrastructures correspondantes violent plusieurs traités internationaux importants dont la quatrième Convention de Genève, le Traité International sur les Droits Economiques Sociaux et Culturels, et le Protocole International des droits civils et Politiques, qui ont tous été ratifiés par Israël et par la France.lien

En algérie divers contrats sont signés avec le groupe Veolia, à savoir :
- SEACO Constantine : gestion confiée à la SEM Marseille qui est une filiale de Veolia
- Le groupement franco‑algérien constitué d’OTV (France) lien – filiale du groupe Veolia – et de Gesi‑TP (Algérie) a obtenu le contrat de réhabilitation, extension et exploitation de la station d’épuration des eaux usées de la ville de Beni Mered, dans la wilaya de Blida pour plus de 2,7 milliards de dinars, a annoncé, ce jeudi 4 octobre, l’Office national de l’assainissement (ONA).
Le groupe français d'ingénierie a décroché plus de 3 milliards de contrats en Algérie depuis 2004 : électrification de la rocade ferroviaire d'Alger et les tramways d'Alger, d'Oran et de Constantine, rénovation de centrales électriques et construction d'une centrale électrique géante de 1.200 MW à Terga près d'Ain Témouchent. Le groupe français devrait également décrocher de nouveaux contrats en Algérie...lien
- Veolia Transport et alstom (La réalisation du tramway de Constantine a été attribuée au groupement d’entreprises du français Alstom - via ses filiales italienne et algérienne- et du groupe italien Impressa Pizzarotti : Montant du contrat : 311 millions d’euros. On ignore la part de chacune des deux entreprises dans le contrat. Mais, selon nos sources, comme pour le tramway d’Oran, Alstom fournirait le matériel roulant, en l’occurrence des rames citadis, comme celles qui seront utilisées dans le futur tramway d’Alger. Il fournira également les sous-stations électriques et l’ingénierie des systèmes du futur tramway de la capitale de l’ouest algérien. Impressa Pizzarotti s’occupera de la partie génie civil.  lien)
http://www.forum-algerie.com/actualite-algerienne/5663-liste-des-ide-francais-en-algerie-en-2007-a.html
- http://www.france-palestine.org/+-Boycott-Desinvestissement-+
- http://collectif69palestine.free.fr/spip.php?rubrique58

samedi 2 février 2013

L'eau potable est vivante


L’eau potable est bien plus « vivante » qu’on ne le pensait
Dorénavant, le comptage des microorganismes présents dans l’eau de boisson pourra officiellement s’effectuer par cytométrie en flux. L’Office fédéral suisse de la santé publique vient en effet de faire entrer cette méthode développée à l’Eawag et largement testée en Suisse et à l’étranger dans le manuel suisse des denrées alimentaires.
Livrant des résultats beaucoup plus réalistes que les techniques classiques basées sur le comptage de colonies bactériennes cultivées sur milieu gélosé, elle révèle aujourd’hui que même une eau potable de qualité irréprochable renferme de 100 à 10 000 fois plus de cellules que ne l’indiquaient les méthodes traditionnelles. (…) lien


Oran - La SEOR se met aux normes internationales: L’eau des robinets sera de meilleure qualité

Oran - La SEOR se met aux normes internationales: L’eau des robinets sera de meilleure qualité

Articles les plus consultés (30 derniers jours)

Articles les plus consultés (toutes les périodes)

back to top