Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

mardi 24 décembre 2013

La SEOR d'Oran redevient algérienne...

NEWS... La Société des eaux d’Oran, dont la gestion était jusque-là assurée par les Espagnols d’Agbar, vient de passer officiellement aux mains de cadres algériens après le renouvellement, par la partie algérienne, du contrat la liant à l’opérateur espagnol qui se contentera, désormais, d’assurer une simple assistance technique. C’est ce que révèlent des sources informées en précisant que Hocine Necib, le ministre des Ressources en eau, a réuni hier les cadres dirigeants de Seor pour les informer de cette option....

le Soir d'Algérie : lien

Jean-Marc Jahn, DG de la Seaal, à propos de la gestion de la distribution d’eau

“Le modèle Suez pourrait être généralisé aux autres grandes villes algériennes”
Publié sur le quotidien LIBERTÉ lien 
Rencontré lors de la rencontre algéro-française tenue à l’hôtel El-Aurassi le 16 décembre, à l’occasion de la visite du Premier ministre français, Jean-Marc Jahn, directeur général de la Seaal, l’entreprise algérienne qui gère la distribution d’eau à Alger, a livré les résultats de la gestion déléguée confiée par les autorités algériennes au groupe français Suez, l’un des leaders mondiaux dans les métiers de la distribution d’eau et l’environnement. Il s’agit d’un contrat de management qui court depuis 2007 jusqu’en 2016 (deux contrats de cinq ans) dont l’objet est la gestion par l’entreprise française de la distribution d’eau et l’assainissement dans les wilayas d’Alger et de Tipasa. Parmi les plus importants, citons le H24, c'est-à-dire la distribution continue de l’eau assurée à la quasi-totalité des habitants de la capitale, un taux de déperdition d’eau dans les réseaux d’eau potable ramené à moins de 30% aujourd’hui contre plus de 40% au démarrage du premier contrat. Un sondage réalisé par un organisme extérieur révèle que 88% des Algérois sont satisfaits des services de la Seaal.
Mais le résultat le plus significatif est l’effort en matière de ressources humaines. Chaque salarié a été touché par 3 jours et demi de formation en moyenne par an, soit 90 000 jours de formation par an. Le personnel quasiment algérien de la Seaal grâce à l’apport et au transfert de savoir-faire de Suez maîtrise aujourd’hui les 38 métiers liés à la distribution d’eau et à l’assainissement. Il a le niveau de compétence technique de standard international pour gérer la distribution d’eau et l’assainissement dans une grande ville. La Seaal est en train de former 250 tops managers algériens spécialisés dans la gestion de la distribution d’eau et l’assainissement.
Un personnel qui pourrait servir dans la gestion moderne et efficace de la distribution de l’eau et l’assainissement dans les autres grandes villes du pays. Les méthodes introduites en matière de ressources humaines sont nouvelles. La Seaal applique depuis deux ans l’optimising personal talents. Cette méthode consiste à détecter les talents des futurs top managers, faire progresser ces talents et les former aux autres talents nécessaires pour gérer leur activité.
Cette démarche a pour but, par une reconnaissance de la valeur individuelle du manager, de le motiver davantage, de l’amener à mieux animer ses équipes. Cette méthode a déjà donné des résultats, puisque ce personnel est aujourd’hui mieux motivé et plus qualifié à assumer ses fonctions.

L'APC de Constantine en colère contre la SEACO

Après les remarques fort pertinentes faites par le wali lors de son déplacement à Zighoud Youcef concernant les problèmes d’eau et d’assainissement, voici qu’à son tour l’APC de Constantine monte au créneau pour dénoncer les fuites d’eau généralisées dans certains quartiers et les ruissellements perpétuels sur la chaussée alors que souvent les robinets dans les maisons sont à sec. C’est le délégué communal de Ziadia qui s’est exprimé à la radio locale pour attirer l’attention de la SEACO sur ces écoulements et ces coupures qui pénalisent les habitants de ces cités populeuses. Il se demande si les habitants de cette cité pourront enfin être alimentés normalement en eau potable sans avoir à patauger dans la boue et les eaux de ruissellement. Des personnes du quartier interrogées à leur tour ont fait montre d’une colère contenue disant que par suite de fuites multiples sur le réseau, de l’eau potable s’échappe des canalisations cassées et s’écoule sur la chaussée et les trottoirs de la cité. Nous avons alerté à plusieurs reprises la SEACO mais en vain. Tout dernièrement au prétexte de réparation sur la conduite extérieure, l’eau dans les robinets a été coupée d’où l’exaspération des habitants qui voient le précieux liquide ruisseler et s’étaler dans les bas fonds alors que la population court derrière un bidon d’eau potable. Ce n’est malheureusement pas le seul quartier qui a rencontré de telles difficultés, d’autres fuites d’eau sont observées depuis plus d’une année et ne font que s’aggraver. Elles ont été signalées à plusieurs reprises à qui de droit mais l’eau continue à ruisseler.

lire ici l'article original publié par le quotidien l'est républicain

dimanche 15 décembre 2013

Télégestion de l'eau : visite dans le bâtiment intelligent de la SEOR (Oran)

Dans le secteur de la gestion de l'eau, les outils TIC sont devenus incontournables pour mieux exploiter cette ressource. Le bâtiment intelligent de la Société de l'Eau et de l'Assainissement d'Oran (SEOR), réceptionné en cette fin d'année 2013, confirme bien cette tendance qui répond avant tout, selon le directeur du bâtiment, Saïd Hamida, à un besoin vital de sauvegarde des acquis et de rentabilité.

Bourré de nouvelles technologies et de solutions pour les métiers de l'eau, le bâtiment intelligent de la Société de l'Eau et de l'Assainissement d'Oran (SEOR) est doté d'un système de supervision et de télégestion des réseaux de distribution de l'eau. L'édifice, d'architecture moderne, s'étale sur une superficie de près de 2.000 m² et surplombe la localité de Aïn El Beïda, daïra d'Es-Senia. Le système de contrôle, doté d'une application de type SCADA TOPKAPI, permet le "pilotage des installations et des équipements de distribution de l'eau potable à distance", selon les explications de Saïd Hamida, le directeur de ce centre de commande. Le système "est lié à tous les ouvrages, réseaux et stations de pompage de la wilaya", dit-il encore. Il est donc possible de contrôler "en temps réel" et de "télécommander à distance", par modes GSM/GPRS/RADIO, l'ensemble des ouvrages et des stations de pompage sur le territoire de la wilaya d'Oran, divisé en 97 secteurs. Au delà des de l'apport technologique qu'offre ce bâtiment intelligent, il permet surtout à des équipes pluridisciplinaires (topographes, informaticiens et hydrauliciens) de travailler de manière transversale pour faciliter la prise de décision. Cet esprit de transversalité entre les différentes disciplines, mais aussi entre les hiérarchies, est transposé même au niveau de l'architecture intérieure du bâtiment. Le mot cloison est quasiment banni. Les différents bureaux et salles de commande sont aménagés dans des espaces ouverts assurant une constante communication. Composé d'un R+3, le bâtiment est doté d'une salle de télé-contrôle, une salle de crises, d'un espace éducationnel, d'un centre de processus de données et d'une salle de conférences de 120 places. Coût total du projet, environ 210 millions de dinars.

La télégestion au service de la performance 

La télégestion désigne un ensemble de solutions technologiques permettant de piloter à distance des installations autonomes géographiquement dispersées. De quoi, par exemple, permettre à l'exploitant d'un ouvrage d'être alerté en cas de problème technique. C'est toutefois loin d'être le seul atout de ces systèmes, puisqu'ils savent également enregistrer le fonctionnement des équipements surveillés (pompes, vannes, etc.). Il est par exemple possible de suivre en permanence l'état d‘un réseau, d'analyser son comportement et d'en optimiser la gestion par l'établissement de bilans périodiques. Objectif : la maintenance préventive, la détection de fuites, la surveillance des consommations et des volumes produits et distribués. Avec, à la clé, des économies tant en termes d'énergie, que de la ressource elle-même, le tout en limitant les déplacements sur sites, et donc la réduction des coûts liés. Des avantages qui ont permis progressivement aux outils des technologies de l'information et de la communication (TIC) de prendre une place de plus en plus décisive au sein de ces installations.

Dans le secteur de l'eau, la télégestion est née, dans les années soixante-dix, pour optimiser le couple station de pompage-réservoir d'eau potable. La télétransmission d'alors ne sert qu'à déclencher ou stopper le pompage, par radio ou via une liaison filaire. Dans les années quatre-vingt, arrive la téléalarme, autorisant le poste local à prévenir l'exploitant du réseau d'un dysfonctionnement éventuel. L'étape suivante voit la mise en œuvre d'un dispositif permettant de connaître l'état de santé du réseau lui-même, à travers celui de ses équipements, ainsi que leur évolution dans le temps. Cette fonctionnalité est rendue possible par l'enregistrement en local des états des capteurs de l'installation. Complémentairement, des calculs de bilans assistent l'exploitant dans l'analyse du fonctionnement. Toutes ces données deviennent consultables par le biais d'un poste central : soit une technologie conçue pour le grand public mais utilisée à des fins industrielles. Cette approche de gestion de l'eau s'est encore améliorée depuis l'avènement des modems RTC (Réseau téléphonique commuté), et l'adoption de solutions comme le GSM (Global System for Mobile Communications) Data, l'ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) et aujourd'hui le GPRS (General Packet Radio Service).

GPRS, GSM mais pas d'ADSL 

La SEOR semble avoir préféré éviter de s'aventurer en éliminant, parmi les options retenues pour son système de télégestion, celle de l'ADSL, en raison des coupures et du peu de fiabilité de cette technologie appliquée à la gestion d'un réseau aussi important pour le quotidien des citoyens. Les choix technologiques des applications de télégestion sont donc régulièrement influencés par les progrès des TIC. La mise en œuvre de ces solutions a toutefois souvent lieu avec un recul d'une dizaine d'années par souci évident de sécurité de fonctionnement. Ainsi, l'utilisation courante du GSM Data ne s'est pleinement développée qu'à partir de 1998, l'ADSL vers 2008, avant d'ouvrir le champ au GPRS qui est en train de s'implanter. Cette dernière, une technologie sans fil qui, comme le GSM Data voici une quinzaine d'années, a suscité beaucoup d'espoirs chez les acteurs du marché. En particulier celui de s'affranchir enfin des limites du réseau commuté qui imposait, pour accéder à des sites très isolés, de tirer une ligne téléphonique. Avec les coûts très importants qu'une telle opération peut générer. Et, de fait, le GPRS permet de donner accès à la télégestion à pratiquement tous les sites. Le déploiement des PC portables, des tablettes et autres smartphones, a encore largement facilité l'accès aux informations pour les techniciens d'exploitation et d'intervention, avec Internet comme moyen de consultation à distance. Et l'avènement de l'Internet mobile 3G, devra considérablement conforter ces options.

lire ici l'article depuis sa source

lundi 2 décembre 2013

SEACO : La ressource humaine locale un exemple de production de valeur ajoutée

Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO)

Par Leila BOUKLI : le magazine en ligne El-Djazair.com

Michel Valin : Le directeur général de la SEACO
Les Services d’eau et de l’assainissement ont atteint les standards internationaux de qualité de service, améliorant ainsi le cadre de vie et le bien-être des citoyens lassés par de nombreuses années de contraintes et de restrictions pour accéder à l’eau potable. La population de la wilaya de Constantine avoisine le million d’habitants. Le H24 approche les 80% à Constantine et dans les communes les plus importantes alimentées par le couloir d’adduction du barrage de Beni Haroun et ce depuis trois ans. Comme on le voit, la continuité du service H24 s’améliore. La durée de la desserte en eau augmente mensuellement sur les cinq communes du Groupement urbain de Constantine (GUC) pour atteindre une moyenne de 20,04 heures /j à fin septembre 2013. Il a bénéficié de la mise en service de la liaison Guemmas/AEK (adduction de 700 mm).C’est ainsi qu’entre avril et septembre 2013, le taux de desserte de «  1 j/3 » a été diminué pour atteindre aujourd’hui 4% de la couverture. Pendant la même période, celui du « quotidien » a sensiblement baissé au profit du H24. Les zones urbaines peuplées bénéficient en grande partie de l’eau au quotidien ; des efforts restent à faire toutefois pour le nord qui souffre encore de pénuries, déplore Michel Valin.
« La  Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO), ajoutera-t-il, est un vecteur économique important, avec un chiffre d’affaires de 1 milliard de dinars, créée de l’emploi, aménage de la stabilité. Notre action s’inscrit de plus, dans une dynamique à long terme, en créant de la valeur localement. » M. Valin qui connait l’Algérie pour avoir, dans le passé, travaillé à l’extension du port de Bejaia, nous dit souriant, que « chez nous, le binôme est presque un trinôme, puisque les Algériens en formation à Marseille ont la possibilité de discuter avec leurs homologues. » Le premier responsable de la société, mettra en exergue, la place importante accordée dans l’entreprise aux jeunes. « Notre souci au niveau du recrutement à Constantine est le déficit en personnel qualifié ; d’où la signature de conventions avec l’ANEM et l’agence Emploi TIC. Pour assurer la relève, des efforts sont encore à faire sur des rémunérations plus attractives et une meilleure gestion des ressources humaines. » Il est fier de souligner une dernière acquisition par ses services d’un matériel de dernière génération, permettant le contrôle des compteurs abonnés, de même que la mise en place en 2009, pour la gestion clientèle des systèmes Wat.erp, GIN,  et des terminaux portables. L’intérêt, c’est que toute la wilaya est déconnectée de la situation géographique. Tout est en réseau. Le système intègre l’ensemble des structures dépendant de l’assainissement, de l’exploitation en eau et travaux et de la clientèle. Une souplesse offerte aux 180.000 abonnés de gérer leurs comptes, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. La SEACO peut faire bénéficier les entités régionales ADE, des systèmes Wat.erp, Gin, terminal portable, par étapes en commençant par des séminaires de sensibilisation. « Notre porte reste ouverte », invitera-t-il.
La qualité, une conquête de chaque jour
 Le directeur général de la SEACO abordera les grands projets, pour l’eau et pour l’assainissement, à l’étude. Un enjeu majeur, soulignera-t-il pour les 25 prochaines années, établi avec les prévisions pour 2020-2030-2040. Les résultats de ces études avec les hypothèses de développement seront proposés au ministère de tutelle. Actuellement un business plan de 19 milliards de dinars avec 60% d’engagement financier à hauteur de 12 milliards de dinars est en cours d’exécution. Michel Valin parlera de ses contraintes de terrain, contractuelles; financières, suivi des travaux, pour rattraper le grand retard dans l’entretien et le renouvellement du système de réseaux AEP et d’assainissement fiables. Jusqu’ici 70 km ont été renouvelés. Un programme est en cours pour renouveler 170 km de réseau sur un linéaire de 1500km; l’objectif fixé pour 2014 est de 140 km, 50% du linéaire pour 2019. Les appels d’offres ont été lancés pour renouveler chaque année 10%. « Pour 150 km, nous apprendra-t-il, le coût est de 500 milliards de centimes. » Il parlera aussi des efforts conséquents que la SEACO s’oblige à mener sur une dizaine d’années, en matière d’augmentation des capacités, 100 millions de m3 par an, deux tiers en eau de surface, le tiers c’est le champ captant traditionnel. Son souci, préserver la ressource souterraine en limitant les prélèvements. 31 millions de m3, tel est, selon M. Valin, le volume d’eau produit par la SEACO durant le troisième trimestre 2013, un volume en augmentation par rapport au trimestre précédent. Il rappellera que l’eau produite par la SEACO provient du barrage de Beni Haroun pour 64%, de la ressource souterraine pour 36% captée sur les forages répartis sur le territoire de la wilaya dont : Hammam Zaoui (commune de Hammam Bouziane), Boumerzoug (commune d’El Khroub), Ain Arko (commune de Ain Abid). Quant à la qualité de l’eau, la SEACO déploie un effort considérable pour améliorer le contrôle de la qualité de l’eau distribuée (29 millions de m3). Plus de 6000 analyses ont été réalisées durant ce trimestre. Le taux de conformité des analyses bactériologiques a atteint 97%. 1797 fuites ont été réparées durant cette même période. La discussion se poursuit à bâtons rompus, les grands projets structurants en fonction aujourd’hui, les nouvelles stations d’épuration programmées...
Ce jour, nous déjeunons à l’heure espagnole, après quoi, il nous confie au directeur  binôme algérien de la direction de la communication, qui nous fera rencontrer cadres, agents et binômes, des directions clientèle et technique. Le directeur clientèle et de la direction technique, installés sur deux sites différents, nous parlerons avec passion, tout en nous guidant malgré le froid et l’heure tardive, des avancées de leur services respectifs.  Au 4e-Kilomètre, route de Batna, plusieurs départements  se partagent ce bâtiment entièrement réaménagé. Nous commençons par le Centre Relation clients (CRC) : la prestation du CRC a démarré le 8 mars 2010, il est opérationnel 7 jours sur 7.Un numéro vert le 30.25  est mis à la disposition du client. Au cours de ce 3ème trimestre, 6938 appels au total reçu par le CRC qui a traité directement 5899 appels correspondant à environ 85% des appels reçus. Ces appels concernent essentiellement la clientèle et les arrêts d’eau programmés. De plus, la prise en charge des doléances des clients au niveau des agences fait ressortir 2393 requêtes traitées. Des nouveautés de pointe améliorant considérablement la qualité des services permettent aux clients de régler leurs factures du samedi au vendredi, de 8h à 14 h, au niveau des 23 agences clientèle intégrées sous le progiciel Wat.erp.mis en œuvre en 2009 pour la gestion de la clientèle. Il s’agit d’un module de Gestion des interventions qui permet de formaliser les interfaces avec l’ensemble des directions opérationnelles. A la fin septembre 2013, plus de 26 sites interconnectés utilisent le « GIN », de plus 56 terminaux portables sont fonctionnels sur les 23 agences clientèle. C’est 100% des clients dotés de compteurs qui sont relevés par terminal portable (TP). Cette technologie de pointe a bien sûr nécessité des actions de formation, dont ont bénéficié un grand nombre d’intervenants du service clientèle, sur place. A cette gestion clientèle toute en réseau, nous avons le privilège d’assister à une démonstration. On apprend au département de paramétrage qu’en 2014, une petite imprimante appelée index sera ajouté aux compteurs. Elle indiquera, le matricule, la date de relevé, l’éventuelle anomalie. Des recensements et des enquêtes sont régulièrement menées par les agents de la brigade anti-fraude et par les agences clientèle afin d’actualiser la base de données. Notre guide nous mène à la Direction de l’informatique où l’on pénètre dans la salle blanche où se trouvent tous les serveurs : Water-erp, ressources humaines, messagerie, centre d’appel, liaisons avec les agences. Mitoyenne, la salle éditique qui assure l’édition des factures et la mise sous pli automatiquement, adresse comprise, puis les dirige vers les agences qui les remettent à leurs clients à domicile. Puis nous fit visiter les départements Facturation, Recouvrement, Juridique ou de coercition chargé du contentieux ou de l’établissement des échéanciers ; sur le même palier, la salle de formation où sont formés des formateurs par des personnes ressources venues de Marseille. Le personnel reçoit une formation en interne sur différents profils et habilitations. 35 personnes en DAIP, pré-emploi renouvelable sur deux ans, ont été bien choisies et formées pour la relève. 23 chefs d’agence, 25 conseillers à la clientèle, 30 caissiers volants responsables du recouvrement dans les agences, 54 releveurs, 40 à 50 plombiers se chargeront de couper où d’enlever les compteurs pour vérifications où pour non-paiements de quelque 2500 à 3000 abonnés pour ce 3ème trimestre. Depuis octobre 2008, la progression globale enregistrée en matière d’abonnement est de 43% soit 56 116 abonnements supplémentaires. Nous prenons la route vers la Nouvelle Ville, là à 800 m d’altitude nous attendent le directeur technique et son binôme. Un ingénieur d’Etat en hydrogéologie nous explique que la gestion de la maintenance se fait assister par ordinateur (GMAO) ; soit la planification préventives des actions, le suivi des actions correctives, la planification des opérations de renouvellement ou encore l’expertise des défaillances, l’analyse des actions correctives. Une démonstration est faite sur site sur les deux bancs d’étalonnage, l’un pour étalonner les compteurs de petits diamètres (15 à 20 mm) et le deuxième pour les compteurs de diamètre supérieur à 20 mm. « En cas de contestation pour défaillance du compteur, la direction clientèle enlève le compteur, nous l’apporte et nous testons sa qualité et fiabilité. » Un autre cadre, ingénieur d’Etat en optique et mécanique de prévisions – option technologie des appareils –, se chargera de nous faire une démonstration sur le banc d’essai Sensus complètement automatisé, pour les grands compteurs, de 50 à 100 mm. On nous dira que c’est là une technologie de pointe, la plus à jour installée en Algérie. Les portes de l’entrepôt du stock des 15.000 compteurs nous sont ouvertes, de même que l’atelier fer, chaudronnerie, tuyauterie, électromécanique, capable de réparer ou de reproduire toutes pièces sollicitées. Une façon de prouver que l’on peut s’auto-suffire !

Genèse du contrat de gestion déléguée
Au début des années 2000, l’Algérie, confrontée à des difficultés majeures en matière hydrique, s’engage dans le défi de donner l’accès à l’eau aux populations et d’améliorer les systèmes d‘assainissement, dans un délai très court. Elle décide de traiter prioritairement les quatre plus grandes villes du pays et crée pour Constantine une structure publique dédiée à ce projet, la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO) filiale à 100%, de l’Algérienne des eaux et de l’Office national de l’Assainissement. Afin de garantir une amélioration rapide de service, elle fait appel à un opérateur de référence internationale pour manager le projet, la Société des Eaux de Marseille (SEM). Confiantes dans la capacité de cette dernière à relever dans les meilleurs délais les défis de la modernisation du service public de l’eau et de l’assainissement, les autorités décident d’en faire leur partenaire dans le cadre d’un contrat de cinq années et cinq mois. Le contrat de gestion déléguée a été signé entre la SEACO et l’opérateur SEM le 24 juin 2008. Sa mise en vigueur a été notifiée à SEM le 4 octobre 2008.
Conformément aux dispositions du contrat de gestion déléguée, la prestation se fera en deux phases, la première, dite transitoire, durera six mois et s’achèvera par la remise au Conseil d’administration de la Spa SEACO du Plan de développement de l’entreprise. Pendant cette phase transitoire, la Spa SEACO garde seule la responsabilité opérationnelle de la gestion technique et administrative des installations et démarrera l’exploitation des services publics de l’eau et de l’assainissement, conformément au Plan de développement approuvé le 29 juin 2009. Avant de passer à la phase opérationnelle, un diagnostic complet a été réalisé, afin de fixer des objectifs ambitieux mais réalistes et surtout, de déterminer les moyens en compétence et en financements. C’est ainsi, que deux objectifs fondamentaux ont été fixés au projet SEACO :
- Opérationnels : moderniser le service (eau, assainissement, clientèle, patrimoine…) à un niveau de standard international, en cinq ans et cinq mois.
- Managériaux : autonomiser, à terme, la structure publique grâce à un transfert de savoir-faire et de technologie, de la SEM au profit de la SEACO.
Pour ce faire, un dispositif, définissant les rôles et les responsabilités des acteurs a été mis en place, grâce auquel la communication est transparente, claire et fiable, pour une confiance durable.
Quelques chiffres relevés du rapport de la SEACO pour le troisième trimestre 2013
10 463 000 m3 / volume facturé
6 938 appels reçus par le Centre Relation clients (CRC)
517,7 millions de dinars de chiffres d’affaires(TTC)
186 906 Abonnés + 1, 9%
23 agences réparties sur les 12 communes que compte la wilaya.

La SEAAL gère le grand Alger

Seaal gère désormais la plus importante station de traitement d’eau potable d’Algérie

Par Leila BOUKLI publié sur le magazine en ligne El-Djazair.com

El Djazaïr.com : Pour commencer, pouvez-vous nous décrire le système hydraulique Taksebt, qui fait partie des grands projets mis en œuvre par le pays pour relever le défi de la mobilisation de la ressource ?

Seaal : Le cœur du système est constitué d’une usine de traitement d’eau potable d’une capacité de production de 605 000 m3/j, construite par SNC Lavalin et Degrémont, mise en service en 2008 et exploitée durant cinq ans par SNC Lavalin.
C’est, en effet, la plus grande usine de traitement en fonctionnement en Algérie et, de fait, le plus important ouvrage de production géré par Seaal. Pour avoir une idée de sa capacité, il suffit de noter que si elle était mobilisée exclusivement au profit de la capitale, elle couvrirait, à elle seule, deux tiers de ses besoins en eau. Le projet a toutefois été conçu pour alimenter non seulement la wilaya d’Alger, mais également celles de Boumerdes et de Tizi-Ouzou. La filière de traitement est conçue selon un schéma classique (floculation-coagulation-décantation puis filtration bicouche et enfin désinfection) mais est dotée des technologies les plus modernes. Compte tenu du positionnement de l’usine de traitement par rapport au barrage, la particularité de ce système est qu’il comprend également une station de pompage, composée de six groupes électropompes, chacun d’une capacité de 1,42 m3/s, permettant d’alimenter l’usine à son débit nominal, 605.000 m3/j, avec une marge de sécurité confortable.
Afin d’alimenter les populations en aval, un réseau de transfert d’une longueur totale de 98 km, composé de conduites de gros diamètre (jusqu’à 2000 mm) a été réalisé en tranchées et en tunnels. Il est partagé en deux branches (l’une pour Alger, l’autre pour Boumerdès et Tizi- Ouzou).
Six ouvrages de stockage, d’une capacité totale de 122 000 m3, sont disposés le long du cheminement des conduites afin de pouvoir alimenter les différentes zones desservies avec :
38 000 m3  de stockage au niveau de l’usine de traitement
Les réservoirs de Draa Ben Khedda de 22 000 m3 et de 5 000 m3
Le réservoir Bastos – Tizi-Ouzou de 5 000 m3
Le réservoir de Tizi-Ouzou ouest de 2 000 m3
Le réservoir de Boudouaou de 50 000 m3
Enfin, un laboratoire de contrôle du process et de la qualité de l’eau produite est intégré à l’usine et permet d’effectuer l’ensemble des analyses requises pour optimiser le traitement en fonction de la qualité de l’eau brute et de garantir une eau traitée conforme à la réglementation algérienne.

El Djazaïr.com : Vous parlez de « technologies les plus modernes » ; pouvez-vous nous l’expliquer?

Seaal : Les six groupes de la station de pompage sont équipés de variateurs de vitesse. Cela permet d’alimenter la station de traitement dans une fourchette de débit de 2,1 m 3 /s à 7,13 m 3 /s, en fonction du niveau d’eau dans le barrage, des besoins de production et également d’optimiser la consommation en énergie électrique et son coût.  Une vanne de régulation de type Monovar est installée à l’aspiration de la station de pompage pour réguler la pression d’alimentation lorsque le niveau du barrage est supérieur à la cote 154 m NGA. Ainsi, quel que soit le niveau du barrage, les groupes de pompage fonctionnent à leurs caractéristiques optimales.
Concernant la station de traitement, l’étape de décantation est optimisée grâce aux « Pulsators » qui permettent un traitement plus efficace et surtout une excellente adaptabilité aux variations brutales de qualité et de débit. La filtration, sur 24 filtres ouverts de type bicouche, est répartie sur deux lignes de traitement, ce qui sécurise la continuité de la production durant les opérations de maintenance.
Le site est entièrement automatisé et télégéré. Le débit d’alimentation à partir de la station de pompage est piloté, en fonction de la consigne de débit journalier attendu, à partir de la salle de contrôle de la station de traitement. Depuis la salle de contrôle, les niveaux dans les différents réservoirs sont suivis, ainsi que les paramètres de qualité de l’eau. Un pilotage à distance de l’ensemble du système – vannes de régulation, consignes de débit de transfert, niveaux de réservoirs en aval – est réalisé, afin de répondre au mieux à la demande aux différents points de livraison, et ce en fonction des besoins des gestionnaires de service AEP, de la capacité de production du site et de la ressource disponible (taux de remplissage du barrage).

El Djazaïr.com : Le Système Taksebt a finalement une vocation régionale. Quel périmètre dessert-il précisément ?

Seaal : Avec ses 605 000 m3/j de production nominale, l’usine de traitement contribue à l’alimentation en eau potable des wilayas d’Alger, de Boumerdès et de Tizi-Ouzou, pour une population globale d’environ 1,1 million d’habitants. Il couvre environ 25% des besoins en eau d’Alger, 53% des besoins de Boumerdes où il dessert 18 des 32 communes de la wilaya et 63% des besoins de Tizi-Ouzou où il dessert 30 des 67 communes de la Wilaya. Pour le Grand Alger, le système Taksebt vient renforcer la disponibilité de la ressource en eau, sécurisant ainsi significativement l’alimentation en eau potable de la capitale en H24. Indirectement, il contribue à l’approvisionnement de cinq wilayas (Alger, Tipasa, Blida, Boumerdès, Tizi-Ouzou), dans la logique de la « Gestion intégrée de la ressource » souhaitée et mise en œuvre par les pouvoirs publics.

El Djazaïr.com : Reprendre en exploitation un ouvrage aussi stratégique et d’une telle taille n’a pas dû être facile. Comment s’est passée la transition entre l’exploitant initial et Seaal ?

Seaal : Le système Taksebt a été exploité, de façon très professionnelle, par SNC Lavalin pendant les 5 années qui ont suivi sa mise en service, sous le contrôle de l’ANBT. A la demande des autorités, Seaal l’a repris en gestion. Cette reprise s’inscrit dans le cadre de l’élargissement du périmètre géré, prévu par le contrat Seaal 2 signé le 1er septembre 2011 entre ADE/ONA et Suez Environnement.
Les modalités de transfert de gestion ont été préparées très en amont de la date de reprise entre l’ANBT et Seaal, afin que ce transfert s’opère dans les meilleures conditions possibles. La date de basculement était sensible, puisqu’en pleine période estivale et, de surcroît, durant le mois sacré de Ramadhan. Le défi était donc d’opérer cette transition sans générer le moindre impact pour les populations. Grâce à la bonne coordination de l’ensemble des acteurs concernés et au professionnalisme des équipes Seaal et des personnels locaux, le basculement s’est déroulé en parfaite continuité. Il convient de souligner que Seaal gérait déjà la station de traitement de Boudouaou, d’une capacité de 540.000 m3/j, et dotée de technologies certes moins sophistiquées, mais de même type. L’ensemble des savoir-faire spécifiques à la gestion d’une grande usine de traitement d’eau était parfaitement maîtrisé par l’encadrement de Seaal : process de traitement, maintenance, automatismes, informatique technique, suivi de la qualité etc. Et les équipes locales avaient été parfaitement formées par SNC Lavalin, durant cinq ans,  à l’exploitation proprement dite de l’ouvrage.La transition a donc pu se faire sur des bases professionnelles partagées, sans difficulté.

El Djazaïr.com : Le facteur humain est essentiel dans ce genre de situation. Comment les personnels locaux ont-ils vécu la transition entre l’exploitant initial et Seaal ?

Seaal : Après des entretiens de recrutement avec les équipes de la direction des ressources humaines et de la direction de la production de Seaal, 60 agents précédemment employés par SNC Lavalin, 107 agents de sécurité ANBT, 4 agents ANBT hors sécurité, ainsi que 29 agents de sécurité sous-traitants de SNC Lavalin ont fait le choix de rejoindre Seaal, marquant ainsi leur volonté de s’engager à nos côtés pour assurer la continuité du service. Une relation de confiance s’est très vite installée entre les équipes locales et le nouvel encadrement mis en place par Seaal. Relation basée, fondamentalement, sur des valeurs communes de professionnalisme et de volonté de relever le défi de la parfaite continuité d’exploitation. Bien entendu, quelques craintes ont été exprimées par les personnels locaux, passant du statut privé, encadré par un grand groupe canadien, au statut public au sein de Seaal. Mais ces réserves se sont très rapidement estompées, notamment grâce à la volonté très clairement affichée par les managers de Seaal de reconnaître, de valoriser et de renforcer les talents préexistants. A cet égard, la démarche engagée depuis plusieurs années chez Seaal en matière de montée en compétences managériales a été mise à profit : le nom de ce processus d’amélioration des savoir-faire managériaux est « OPT » (Optimizing Personal Talents), ce n’a pas été choisi au hasard ! En l’occurrence, il a pleinement été mis à profit à Taksebt. Douze personnes supplémentaires ont été recrutées en tant qu’agents d’exploitation depuis la reprise, ce qui porte actuellement les effectifs du site à 212 personnes. Aujourd’hui ce personnel, habitant en grande majorité la région, est complètement intégré à Seaal, et participe pleinement à la vie de l’entreprise.

El Djazaïr.com : Depuis la date de reprise, en juillet 2013, quels sont les faits marquants, sur ce site stratégique ?

Seaal : Parmi les principaux faits marquants, on peut citer :  
Au plan de la mobilisation de la ressource d’abord, la production moyenne du site est passée de 370 000 m3/j en juillet à plus de 430 000 m3/j en octobre 2013. Cela a permis, d’une part, d’améliorer les conditions de desserte en eau des populations concernées et, d’autre part, de mieux réguler les prélèvements sur les autres barrages et dans la nappe souterraine, dans une logique de gestion globale et durable des ressources ;
la mise en place d’un parcours d’intégration pour le personnel de Taksebt au même titre que pour tous les nouveaux embauchés de Seaal afin qu’ils puissent connaitre leur nouvelle entreprise et l’ensemble de ses activités. L’idée est de faire adhérer les nouveaux collaborateurs à notre culture d’entreprise, dès leur prise de fonction ;
l’établissement d’un programme de formation accéléré pour le personnel : ainsi, depuis juillet 2013, le volume global de formation au profit de Taksebt représente 21% du volume de formation de la direction de la production, pour un personnel représentant 13% de ses effectifs totaux ;
l’intégration du personnel de Taksebt dans les différents évènements auxquels participe ou qu’organise SEAAL ;
Enfin, une opération particulière de mise en valeur des hommes et des femmes travaillant sur ce site, à travers un reportage photographique de haut niveau centré sur les talents locaux. Là encore, il s’agit de mobiliser les équipes, à travers une reconnaissance de leur implication personnelle et collective.

El Djazaïr.com : Quels sont vos projets pour la période 2014-2016 ?

Seaal : Nous avons de nombreux projets en cours de développement pour le site de Taksebt. Les principaux d’entre eux sont :
la sécurisation du système de télégestion par GSM, afin de mettre en place, à l’instar de ce qui a été fait à Alger, une « redondance » des transferts d’informations de contrôle et de pilotage des systèmes ;
la fiabilisation du process de désinfection du site, à la fois par la sécurisation de l’approvisionnement en chlore gazeux (contractualisation avec un second fournisseur) et par la mise en place d’un système de désinfection de secours via la réalisation d’un poste d’injection d’hypochlorite de sodium et de calcium. L’objectif est de garantir la potabilité de l’eau, même en cas de perturbation de la chaîne d’approvisionnement des réactifs ;
la sécurisation de l’alimentation électrique de la station de pompage, qui reste un point critique en termes de vulnérabilité ;
enfin, l’amélioration des infrastructures d’accueil et notamment de la salle de télécontrôle, afin d’offrir à ce site de production emblématique un cadre propice à accueillir les délégations nationales et internationales invitées à Alger par le secteur de l’eau.

El Djazaïr.com : un mot de conclusion, après cinq mois de gestion de ce « système Taksebt » ?

Seaal : Nous sommes très fiers de trois choses :
- la confiance que nous ont accordée les autorités, en nous chargeant de gérer ce site stratégique de production d’eau potable. C’est une reconnaissance explicite de la montée en puissance des savoir-faire métiers de SEAAL. Et avoir relevé le défi d’une transition « en douceur » en pleine période estivale conforte la pertinence de ce choix ;
le succès de l’intégration des personnels locaux au sein de l’organisation Seaal. C’est l’illustration de la maîtrise, par notre encadrement, des savoir-faire managériaux et comportementaux assimilés dans le cadre du projet Seaal. C’est aussi à mettre au crédit des personnels locaux qui, malgré les craintes qu’ils pouvaient avoir, ont su s’adapter très rapidement à un nouveau contexte, en gardant le cap sur un objectif partagé : assurer professionnellement la continuité du service public.
 enfin, à travers cette extension de périmètre géré, Seaal conforte sa position de « grand acteur » des services des eaux, tant au plan national que dans un référentiel international, en gérant désormais :
cinq usines de traitement d’eau de surface, pour une capacité nominale de  1 325 000 m3/j, 346 forages, pour une capacité globale de 420 000 m3/j, 117 stations de pompages, Près de 6 300 km de réseau.
Seaal compte aujourd’hui 6.070 agents, produit en propre chaque jour, toutes ressources confondues, plus de 1,2 million de m3/j d’eau potable et assure directement ou indirectement l’alimentation en eau de près de 5 millions d’habitants.

L. B.

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