Veolia fait partie de ces multinationales qui ont conclues des contrat avec l'occupant israélien malgré les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
janvier 2013 : Rennes (France), vient de mettre de rompre son contrat de délégation de la gestion de l'eau après 130 années de gestion Veolia. Un bel exemple de solidarité avec le peuple palestinien qui montre l'engagement des peuples pour les justes causes.
Après 130 ans de délégation au privé de la gestion de l’eau à Rennes, le Conseil Municipal a décidé Lundi 21 janvier 2013 par 51 voix contre 9 de changer la donne. L’eau sera gérée à partir de 2015 par une Société Publique Locale (SPL) : exit Veolia !
Si cette décision qui marque un tournant dans la relation Veolia Municipalité prend en compte diverses considérations notamment économiques, la campagne BDS menée par le Comité Rennais France Palestine Solidarité (participation aux réunions publiques de débat, dossier envoyé à tous les conseillers municipaux, intervention au Conseil municipal du 12/11/2012) pour que Veolia soit sanctionnée pour ses agissements et ses violations du droit international en Palestine, a été entendue et a joué son rôle dans cette décision.
[Info-Palestine] - Véolia ne fournira plus l’eau de la ville de Rennes ! script identifiant_article = 13162; /script
Lettre du COMITE RENNAIS - ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITE
Monsieur le Maire, Mesdames Messieurs les Conseillers municipauxliens :
Merci tout d’abord d’avoir accepté cette prise de parole. L’eau, bien primordial et ressource vitale, est une richesse essentielle partout dans le monde. La gestion de cette richesse collective est éminemment politique. La décision que vous avez à prendre concernant l’eau dans notre ville sera l’un des marqueurs de votre mandature.
Le choix qui vous incombe doit prendre en compte de multiples paramètres.
En tant qu’usagers et consommateurs d’eau à Rennes, nous sommes tous très sensibles à la qualité du produit, à la qualité du service et bien sûr au coût de ces prestations. Il était donc pertinent, pour éclairer la décision, de réaliser l’étude comparative des différents systèmes de gestion envisageables dont vous avez présenté les résultats en réunion publique le 24 octobre dernier.
Toutefois, à l’heure du choix, une autre dimension ne peut être ignorée : les activités en Palestine de la société Véolia.
Depuis une dizaine d’années cette entreprise collabore activement au développement de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Tout récemment encore, l’activité de Véolia a été dénoncée par le rapporteur spécial de l’ONU aux droits de l’homme en Palestine, Richard Falk ainsi que par l’ancien commissaire européen aux relations extérieures, Hans van den Broek.
Véolia est notamment impliquée dans :
le tramway de Jérusalem reliant la partie israélienne de la ville aux colonies situées à l’Est
les lignes d’autobus reliant des colonies par des routes de contournement réservées aux israéliens
la décharge de Tovlan avec toutes les nuisances pour les palestiniens sans aucun service
le traitement des eaux usées de la colonie de Modi’in Illit
La colonisation d’un territoire occupé contrevient, au même titre que les punitions collectives ou les déplacements de populations, à la 4ème Convention de Genève. Elle rend aussi caduque la solution de paix fondée sur la coexistence de deux Etats si l’on considère que le nombre de colons israéliens en Cisjordanie dépasse aujourd’hui 500 000 et qu’ils se sont déjà appropriés plus de 40% des terres palestiniennes.
En mettant son savoir-faire au service de la colonisation israélienne en Palestine, Véolia se fait au minimum le complice de violations du Droit International. Elle doit donc être sanctionnée sur les plans juridique et économique comme le demandent expressément aussi bien Richard Falk qu’Hans van den Broek.
Ne pas sanctionner, serait éloigner un peu plus les espoirs de paix en Palestine en n’assumant pas nos responsabilités de partie prenante aux Conventions de Genève.
Les résultats de l’étude commanditée par la Ville de Rennes ne font apparaître aucun avantage économique des systèmes de gestion avec Véolia par rapport à ceux sans Véolia. Vous avez donc l’opportunité en excluant Véolia de la gestion de l’eau à Rennes de concilier l’efficacité économique avec l’éthique politique.
A maintes reprises, la ville de Rennes a su prendre des positions en faveur du respect du droit international et des droits humains au Moyen-Orient. L’occasion vous est donnée d’agir une nouvelle fois dans ce sens.
- En novembre dernier, Richard Falk, le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires Palestiniens occupés, avait écrit au NLWA pour l’inviter à ne pas attribuer ces contrats à Véolia « à cause de sa profonde et permanente complicité avec des violations israéliennes du droit international. » Il avait prévenu le NLWA que « permettre à Véolia de disposer de fonds public peut violer l’obligation juridique internationale du Royaume-Uni de ne pas faciliter des violations israéliennes du droit international. »
Véolia et ses diverses filiales sont impliquées dans un certain nombre de projets israéliens dans des colonies - illégales au regard du droit international - dans les territoires palestiniens occupés, dont la mise en place et l’exploitation du tramway de Jérusalem et l’exploitation de la décharge de Tovlan.lien
- En juin 2011, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a approuvé les nouveaux principes directeurs pour la mise en oeuvre du "Cadre Protéger, Respecter et réparer" destiné à aider les états et les entreprises à mieux comprendre le devoir que les entreprises ont d’éviter les violations des droits humains ainsi que leur obligation de respecter le droit international (“Guiding Principles on Business and Human Rights : Implementing the United Nations ‘Protect, Respect and Remedy’ Framework,” 21 mars 2011).
Selon ces principes "les états devraient prendre des mesures supplémentaires pour empêcher les compagnies que l’état possède ou contrôle de se livrer à des violations des droits de l’homme.... [y compris] en refusant l’accès à des aides ou des services publics aux entreprises qui seraient impliquées dans de graves violations des droits de l’homme et qui refuseraient de remédier à cette situation."
Les colonies israéliennes et les infrastructures correspondantes violent plusieurs traités internationaux importants dont la quatrième Convention de Genève, le Traité International sur les Droits Economiques Sociaux et Culturels, et le Protocole International des droits civils et Politiques, qui ont tous été ratifiés par Israël et par la France.lien
En algérie divers contrats sont signés avec le groupe Veolia, à savoir :
- SEACO Constantine : gestion confiée à la SEM Marseille qui est une filiale de Veolia
- Le groupement franco‑algérien constitué d’OTV (France) lien – filiale du groupe Veolia – et de Gesi‑TP (Algérie) a obtenu le contrat de réhabilitation, extension et exploitation de la station d’épuration des eaux usées de la ville de Beni Mered, dans la wilaya de Blida pour plus de 2,7 milliards de dinars, a annoncé, ce jeudi 4 octobre, l’Office national de l’assainissement (ONA).
- Le groupe français d'ingénierie a décroché plus de 3 milliards de contrats en Algérie depuis 2004 : électrification de la rocade ferroviaire d'Alger et les tramways d'Alger, d'Oran et de Constantine, rénovation de centrales électriques et construction d'une centrale électrique géante de 1.200 MW à Terga près d'Ain Témouchent. Le groupe français devrait également décrocher de nouveaux contrats en Algérie...lien
- Veolia Transport et alstom (La réalisation du tramway de Constantine a été attribuée au groupement d’entreprises du français Alstom - via ses filiales italienne et algérienne- et du groupe italien Impressa Pizzarotti : Montant du contrat : 311 millions d’euros. On ignore la part de chacune des deux entreprises dans le contrat. Mais, selon nos sources, comme pour le tramway d’Oran, Alstom fournirait le matériel roulant, en l’occurrence des rames citadis, comme celles qui seront utilisées dans le futur tramway d’Alger. Il fournira également les sous-stations électriques et l’ingénierie des systèmes du futur tramway de la capitale de l’ouest algérien. Impressa Pizzarotti s’occupera de la partie génie civil. lien)
- http://www.forum-algerie.com/actualite-algerienne/5663-liste-des-ide-francais-en-algerie-en-2007-a.html
- http://www.france-palestine.org/+-Boycott-Desinvestissement-+
- http://collectif69palestine.free.fr/spip.php?rubrique58
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire