Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

lundi 26 septembre 2011

le Jour de la côte

La pollution marine, tel a été le thème de la journée " Jour de la côte (méditerranéenne) " organisée au Palais des nations d'Alger.
Plusieurs invités de marque ont participé a cette journée célébrée chaque 25 septembre depuis 2009. 
- Le Ministre de l'environnement (Algérie), Monsieur Chérif Rahmani, nommé à cette occasion ambassadeur de la côte, a précisé que l'ensemble des sociétés polluantes ont été recensées par ces services et même le genre et la quantité de pollution mesurées qu'elles produisent...
- Le Ministre des ressources en eau, Monsieur Abdelmalek Sellal, invité à cette occasion, a tenu à préciser devant les journalistes, que concernant la pollution marine, le gros problème venait du traitement des eaux usées (on rejette 750 millions de mètres cubes d'eaux usées par an, 650 millions d'eaux usées sont épurées, 100 millions sont donc directement rejetés), a déploré M.Sellal.
lien vers l'article original  : lien lien
Si vous êtes tentez de vous baigner prochainement sur une des plages de la côte méditerranéenne et que vous vous intéressez a la qualité de l'eau de baignade...
VOICI LA NOUVELLE DIRECTIVE EUROPÉENNE 
SEACO


   

lundi 19 septembre 2011

La station d'épuration des eaux usées de Marseille

Dans le cadre des journées du patrimoine qui se déroulent actuellement à Marseille, le blog SEACO vous propose de partager un article sur : La station d'épuration des eaux usées de Marseille.
Cette station est actuellement l'une des plus grandes stations d'épuration des eaux usées d’Europe. Mise en service en 1987, elle traite l'ensemble des eaux usées de l'agglomération de la ville de Marseille. Sa principale particularité est qu'elle est enterrée au coeur même de la ville de Marseille et elle a une capacité de 245 000 m3...
La SEACO de Constantine, est actuellement gérée par la société des Eaux de Marseille (SEM), le blog SEACO contribue à faire découvrir à ces lecteurs, la ville de Marseille et ses installations hydrauliques 1 2 3 ...

SEACO


Les Palestiniens ont soif

En solidarité avec mes frères Palestiniens, je consacre cette semaine a la Palestine, en espérant que la Palestine sera très bientôt admis comme le 194 ème membre des nations unies.


Le président palestinien Mahmoud Abbas a l'intention de présenter le 23 septembre prochain la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU pour qu'elle soit soumise au Conseil de sécurité, une option qui est combattue par Israël et les Etats-Unis.


Ce blog étant dédié principalement aux problèmes de l'eau et de l'environnement, je vous propose donc de relire mon article sur les Palestiniens ont soif, publié il y a de cela quelques mois sur Overblog... lien


Pour mieux comprendre le conflit israélo-palestinien, un lien parmi tant d'autres, très intéressant  lien  


SEACO

samedi 17 septembre 2011

L'ONA

L'Office National de l'Assainissement


Le Directeur général de l’Office National de l'Assainissement ONA, Mr. Karim Hasni à répondu aux questions de El Djazair.com, dont voici de larges extraits.
L'ONA gère le traitement d'un produit vital (l'eau) et sa raison d'être est de lui assurer une « seconde vie »
l'eau (conventionnelle et non conventionnelle) est au centre d'enjeux politiques, économiques et sociaux de première importance. Selon les prévisionnistes, les guerres du XXIe siècle graviteront autour de l'eau, d'où la nécessité, et en raison du climat semi-aride du pays, de faire de cette « deuxième vie» de l'eau une exigence, une conditionnalité stratégique et un outil de développement durable indiscutable. Les impacts de cette « seconde vie » ou réutilisation des eaux usées épurées (REUE) sont multiples : c'est la réduction de la mortalité notamment, sachant qu'annuellement 1,7 million de décès (dont 90% d'enfants) sont enregistrés et attribués à la non-potabilité de l'eau consommée et à l'absence d'assainissement collectif ou autonome. En rapport avec ce dernier aspect, l'Algérie a atteint les Objectifs du Millénaire définis par l'ONU quant à l'accroissement du taux de raccordement au réseau d'assainissement ; ce sont les maladies à transmission hydrique qui s'effacent. Et si l'adage « la santé n'a pas de prix, mais a un coût », l'assainissement s'attaque frontalement à ce coût, et à défaut de le réduire à néant, il a l'avantage au moins de l'optimiser ; c'est l'économie de l'eau, par substitution, qui est mise en pratique ; c'est la contribution à la sécurité alimentaire qui est positivement satisfaite et c'est aussi les engagements pour une Méditerranée « propre » qui sont sur le point d'être honorés, à travers la « barrière » épuratoire du littoral.
L'Office national de l'assainissement a été créé pour répondre à ces contraintes. Il est présent dans les 48 wilayas du pays pour assurer le service public de l'assainissement et intervient, à travers : ses 4 filiales (Seaal, SEOR, Seaco et Seata) à qui ont été confiées la gestion et l'exploitation des services publics de l'eau et de l'assainissement des wilayas, respectivement d'Alger, d'Oran, de Constantine et d'Annaba- El Tarf ; ses 41 unités en charge de la gestion et de l'exploitation du système d'assainissement de 41 wilayas ; ses 2 directions assainissement d'El Oued et Ouargla qui encadrent la gestion et l'exploitation des systèmes d'assainissement de ces deux wilayas, systèmes réalisés dans le cadre de deux mégaprojets qui ont permis l'éradication de la remontée des eaux. L'Office national de l'assainissement est en charge aussi de la maîtrise d'ouvrage déléguée pour le compte de l'Etat de plusieurs projets de réalisation d'ouvrages d'assainissement et particulièrement les stations d'épuration, dans le but de combler le déficit en matière d'épuration des eaux usées dans le cadre de l'ambitieux programme quinquennal 2010- 2014.


L'Algérie a 1200 km de côtes couvrant 14 wilayas. Il s'agit des wilayas de Chlef, Bejaïa, Tlemcen, Tizi Ouzou, Alger, Skikda, Annaba, Mostaganem, Oran, Boumerdes, El Tarf, Tipasa, Ain Témouchent et Jijel. Ces wilayas comportent 136 communes et 145 agglomérations situées sur la bonde côtiére, où vivent 1,6 million d'âmes. 301 points de rejet d'eaux usées en mer ont été recensés avec l'identification, la codification et l'élaboration de la carte des rejets par l'ONA. Par ces points de rejet, un volume d'eaux usées important est déversé chaque jour directement dans la mer Méditerranée sans aucun traitement préalable, ce qui engendre la pollution de 152 plages. Pour éradiquer ces points de rejet, le Plan national de l'eau a prévu un important programme d'investissement visant à canaliser ces eaux usées non traitées vers les stations d'épuration au moyen de stations de relevage et du réseau de collecteurs d'assainissement. Les besoins en stations d'épuration sont évalués pour le littoral à quinze stations totalisant une capacité épuratoire d'un million d'équivalent habitant, auxquels s'ajoutent une demande de 1800 km de réseau et soixante stations de relevage. Sur un plan général, le secteur des ressources en eau a engagé la réalisation de stations d'épuration des eaux usées urbaines selon quatre priorités. La priorité « une » concerne, successivement, les agglomérations situées près des nappes en exploitation et des champs de captage, et celles de plus de 100 000 habitants. Viennent ensuite en priorité « deux », les agglomérations situées en amont des barrages en construction. En troisième lieu (priorité trois), sont classées les localités côtières qui sont source de pollution du littoral, et enfin, (priorité quatre) le reste des agglomérations, dont la population est inférieure à 100 000 habitants. A fin juin 2011, l'ONA assure, dans les 43 wilayas, la gestion et l'exploitation de 70 stations d'épuration, de 222 stations de relevage et de 29 306 km de réseaux d'assainissement.

Actuellement, l'ONA compte 70 stations d'épuration réparties sur l'ensemble du pays. La capacité totale de ces stations avoisine 290 millions de m3 par an. A fin juin 2011, le volume traité avoisine 59 millions de m3 et les prévisions de clôture de l'exercice s'établissent à 120 millions de m3. Le potentiel de la réutilisation des eaux usées épurées au bénéfice de l'agriculture évoluera d'une manière significative en passant de 10 millions de m3 en 2011 à environ 200 millions de m3 en 2014, et le nombre de stations concernées par la REUE sera de 25 STEP à l'horizon 2014. La superficie irriguée par les eaux usées épurées avoisinera les 20 000 hectares à l'horizon 2014, soit une contribution de 7% aux 270 000 hectares prévus par le plan quinquennal. La réutilisation des eaux usées épurées va concerner également la recharge de la nappe.

Enfin et concernant sa clientèle, l'ONA va contribuer, outre avec 119 millions m3 d'eau usée épurée, au développement, par l'irrigation de l'agriculture, à l'extension de son marché, aux bénéficiaires de l'ANSEJ (floriculture, nettoiement des chaussées, arrosage des parcs), à l'approvisionnement en eau usée épurée des stations de lavage et au recyclage des eaux au profit de la sphère industrielle. 

l'article original ici : El Djazair.com

Pour ceux qui s'intéressent à l'assainissement, je vous propose aussi de lire mes dernières publications :

- l'assainissement, la STEP de Constantine lien
- la réutilisation des eaux usées lien
- l'ONA, la certification ISO 14001 lien

SEACO

mercredi 14 septembre 2011

LA SEAAL - ALGER


ALGER - Le français Suez Environnement a été reconduit pour la gestion des eaux d’Alger, a annoncé mardi le ministre algérien des Ressources en Eau Abdelmalek Sellal. Ce deuxième contrat, d’une durée de cinq ans pour un montant de 107 millions d’euros, marque le renouvellement du marché avec (…), 
L’article original : lien 

Interview du Ministre des ressources en eau... (archive)
La gestion déléguée de l’eau à Alger, confiée au groupe français Suez, aura été l’une des plus fortes décisions prises par le gouvernement qui, en associant un leader mondial en la matière, a permis à l’Algérie d’entrer dans la cour des grands pour ce qui est des métiers de l’eau. Il faut savoir en effet que la présence, cinq ans durant, des cadres de Suez dans l’entreprise SEAAL, a participé dans une grande mesure à la concrétisation de la volonté de l’Etat de garantir l’eau potable à tous les Algérois, notamment. Plus encore, le savoir-faire technologique a bel est bien été transmis et l’on voit cela dans la cartographie du réseau d’AEP de la capitale. Cette réalisation de taille permet de connaître l’état du réseau à tous les niveaux. Une véritable « échographie » qui montre tous les points forts et faibles dudit réseau. Un outil d’aide à la décision pour les responsables de SEAAL, comme pour les pouvoirs locaux qui peuvent le consulter pour savoir l’état de leur réseau d’AEP, mais aussi en cas de travaux sur le bitume notamment. Toutes ces données archivées permettent un gain de temps et donc d’argent très important.  lien


La société SEAAL présentée par son directeur général Jean-Marc Jahn

et pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce fameux PPP " Partenariat-Public-Privé ", je vous propose de lire cet excellente publication de Monsieur KHELLADI Mohammed Amine Mehdi (Maître assistant à l'université d'Oran).
Le management public dans le secteur de l'eau, en Algérie par le recours au Partenariat Public-Privé : cas de la SEAAL


Bravo SEAAL, avec les compliments du blog SEACO

SEACO

jeudi 8 septembre 2011

Touche pas à mon eau, dégage...

 

Flow ... Pour l’amour de l’eau : comment les multinationales s’emparent de l’eau au mépris de l’intérêt collectif 

Hommes politiques et experts, responsables d’ONG et d’institutions internationales de développement se sont interrogés sur les moyens d’éviter que l’eau soit un jour ou l’autre synonyme de conflits entre Etats. Mais, la raréfaction de l’« or bleu » aiguise aussi les appétits des multinationales (dont les sociétés Vivendi et Suez) pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Inédit, le documentaire américain « Pour l’amour de l’eau » offre un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans. Diffusé sur Arte, « Suez » a porté plainte pour diffamation pour ce film et elle a perdu le procès devant la justice (nov 2010).

Cet article et le film ont pour but de vous éclairer sur la gestion de l'eau dans certaines grandes villes du monde. Ici,  il sera question de certaines villes du Maroc et d'Algérie, des villes gérées par les grandes Multinationales Françaises VEOLIA et SUEZ.
Maroc
Les deux grandes multinationales VEOLIA et SUEZ sont installés dans ce pays depuis les années 90 et y sont installées pour de longues périodes. Les autorités locales leur ont confiées, avec certitude et confiance, la gestion de l'eau et de l'assainissement des plus grandes villes.

Mon article reprend sommairement sous différents supports audio et vidéos, les difficultés rencontrées par les citoyens, les travailleurs et aussi les collectivités du Maroc, face à ces grands groupes.

Aujourd'hui, nous pouvons constater que ces multinationales ont perdues une certaine crédibilité et ont finis par exaspérer, créant un fossé d'incompréhensions...

Pour cet introduction, je vous propose d'écouter ce reportage audio, très explicite,  diffusé récemment le 01/09/2011 par la radio France Culture... lien , donc très récent.
Dans ce reportage, il est question de la distribution de l'eau à Tanger (Maroc), contrôlée par une filiale de VEOLIA (Amendis), des nombreuses difficultés rencontrées par la population et les autorités dans la gestion de l'eau au Maroc.

Un tour d'horizon
- les 3 principales concessions dans la gestion de l'eau et de l'assainissement ont été attribuées entièrement aux multinationales françaises.
En effet, trois concessions sont apparues successivement en 1997 (Lydec/Casablanca1), en 1998 (Redal/Rabat2) et en 2002 (Amendis3/Tanger et Tétouan).
(1) : Le groupe SUEZ détient 51 % du capital de Lydec
(2) : Concession cédée en 2002 à Vivendi Environnement (ancien Vivendi Water) devenu Veolia.
(3) : filiale du groupe Veolia

Ex :
- Amendis (Tanger) : L'entreprise Amendis soulève actuellement de graves mécontentement parmi la population et les autorités de Tanger. Tant et si bien qu'a Tanger; "Amendis, dégage" est devenu le mot d'ordre de cet action citoyenne...    
- LYDEC (Casablanca) : En juillet 2012, Lydec, filiale du groupe SUEZ, premier concessionnaire délégué d’un service public au Maroc (distribution d’eau et électricité et assainissement, ...bouclera bientôt 15 ans de présence. Une date à marquer d’une pierre blanche. A mi-parcours du contrat qui arrive à son terme en 2027, la ville de Casablanca a, si elle le souhaite, la possibilité de reprendre son service public (en rachetant la période restante), et surtout si elle estime qu’une relève est prête pour assurer la continuité du service.


et ci- après, je reprend pèle mêle, quelques principaux griefs formulés les associations et les travailleurs marocains contre ces multinationales de l'eau et de l'assainissement installées pour longtemps :  
Pour les citoyens :
- Ces entreprises réalisent des bénéfices abusifs sans les déclarer
- Elles prêtent la trésorerie des services d’eau à des établissements financiers : ces bénéfices ne figurent pas sur les rapports annuels destinés aux élus et aux usagers.
- Des milliards d’euros (DH) payés par l’usager, destinés à effectuer des travaux d’entretien et de renouvellement des réseaux, sont détournés de leur affectation.
- Ces entreprises facturent aux collectivités des frais de personnels injustifiés.
- Les compteurs d’eau facturés à l’usager sont amortis plusieurs fois…
- Quand le service public de l’eau est confié à une entreprise privée, la facture est 30 ou 40% plus chère.
Les usagers et les élus doivent imposer la gestion publique d’un service vital.
Pour les employés locaux :
- Pratiques frauduleuses avec les syndicats locaux pour acheter la paix sociale
- Licenciements abusifs et départs négociés pour les locaux
- Salaires exagérés pour les expatriés et avantages injustifiés
- Suppression des profils experts locaux et leur remplacement graduel par des profils français cher payés
- Création d’une forte dépendance vis à vis des Francais, liquidation des compétences marocaines
- Dégradation pour les locaux des conditions de travail

et malheureusement pour couronné le tout ....
Des employés poussés au départ...
« Parmi tous les griefs émis à l’encontre de Lydec et relevés dans le dernier rapport de la Cour des comptes, le plus grave reste sa défaillance en matière de transfert de savoir-faire et de formation des cadres », estime, sous couvert d’anonymat, un ancien haut responsable du concessionnaire délégué.
Sur le net : nous trouvons beaucoup d'informations. Nos amis marocains, ont su développer intelligement de nombreux sites et aussi sur les réseaux sociaux, principalement sur la gestion de l'eau publique. Ce sont des sites intelligents capable d'apporter une synergie citoyenne pour rendre caduque tout les contrats passés.


Algérie 
La gestion de l'eau et de l'assainissement en Algérie est très différente et complètement publique, gérée par l'état. L'Algérienne des eaux (ADE), "la Sonatrach de l'eau", gère une grande majorité des villes, une petite partie est toujours sous la tutelle des communes, en attendant leurs transferts futur vers l'ADE.
Reste les quatre grandes villes, (Alger, Constantine, Oran, Annaba * ), qui ont été confiées et sont gérées actuellement par les multinationales dans un cadre de Partenariat - Public - Privé. Un partenariat axé sur le management des ressources
Ces entreprises sont d'origine Françaises, les mêmes qui gèrent au Maroc et ce sont des filiales des groupes VEOLIA ET SUEZ.
- SEAAL Alger : gérée par le groupe SUEZ
- SEOR Oran : Agbar (Espagne), filiale du groupe SUEZ
(*) - SEATA Annaba : cas particulier, cette ville était gérée par Gelssenwasser (Allemagne) : La société mère est a capitaux privés, et à caractère familiale. C'est une société Allemande d'envergure (ex. : gère la ville de Nantes- France), mais qui très récemment, a été écartée / où évincée pour mauvais résultats (NB : ne fait pas partie des multinationales de l'eau, à dominance Françaises).

et il y a ...

La SEACO Constantine : qui était gérée par SUEZ et VEOLIA (50/50), et à  100 % depuis 2011 par VEOLIA, par le biais de la filiale Marseillaise " le groupe SEM : société des eaux de Marseille ".

Contrairement au Maroc, en Algérie, la situation est un peu plus différente. Les deux sociétés privées installées (Suez et Veolia), qui gèrent l'eau pour les trois grandes villes : (d'Alger, Oran et Constantine), ont signées pour des contrats de partenariats, un transfert de management et de de savoir faire, un truc comme ça... ???
le principe est très simple, en résumer c'est prendre le contrôle de l'entreprise et de gérer. L'entreprise est confiée à un un groupe réduit d'experts envoyés par la maison mère, la tutelle exerce un droit de regard très limité. Tout le reste, est pris en charge par l'état : les investissements, les rénovations des réseaux, la formation du personnel, les salaires du personnel, les recrutement, rien ne change même le prix de l'eau qui continue a être contrôlée.

-  Q'apporte ce groupe (ce qu'on lui demande basiquement ) ? : avant tout, son savoir faire, son intelligence dans la gestion de l'eau et sa technologie et un label du groupe (logiciels divers...). Le tout accompagné, par au plus, une douzaine d'experts spécialisés dans différents domaines et gracieusement payés. Des experts qui vont passer cinq ans à notre chevet, pour nous apprendre finalement à ouvrir un robinet.

NB : Tout les contrats signés ont des durées de cinq ans renouvelables, et sont censés promouvoir en premier l'aspect managériale et le transfert de technologie....

Quels sont les principaux griefs à ce jour :
- de la part de la tutelle (Ministère) : 
La SEATA Annaba est la seule du groupe qui a subit les foudres de la tutelle, la tutelle lui a résilié au bout de deux ans de gestion son contrat, pour manquement grave à ces obligations contractuelles. Elle a finit par rendre son tablier et la gestion est revenue à l'ADE.
Les trois autres SEAAL Alger - SEOR Oran et SEACO Constantine ont toutes réussies le passage d'un audit externe et semble bénéficier de la confiance des autorités, tout semble bien marché et elles continuent à ce jour leur mission...
 - les associations et la presse locale : exception faite des articles de journaux de la presse nationale et quotidienne, qui nous informent en continu du calvaire que vivent les citoyens, des difficultés de la gestion de l'eau dans ces grandes villes ( fuites, réclamations...), rien ne vient perturber ces entreprises, malgré toutes les réclamations enregistrées. Ces dernières semblent réussir "officieusement" et s'en sortent à bon compte. (voir le blog qui recense en continu les articles de presse sur les problèmes d'eau dans les villes Algériennes lien)
- Les travailleurs locaux et syndicats : Très peu d'information nous parviennent sur le sujet et sur l'avis des travailleurs. Ces derniers sont très mal organisé, les travailleurs sont peu représentatif et très souvent contrôlé par des syndicats, eux même à la botte de l'administration.
- Sur le netcontrairement a nos voisins du Maroc, l'Algérie, a très très peu de sites et de pages sur les réseaux sociaux sur le sujet de la gestion déléguée et sur la gestion de l'eau... il existe bien quelques pages sur Facebook, qui ont été créés avec des logos de ces entités, mais ils restent sans grands contenus intéressants. Donc,  difficile d'exprimer un avis commun où de reprendre sans raisons valables des critiques sur ce qui se passe à l'intérieur de ces entreprises.

Dans le fond, disons que rien ne présage d'une mauvaise gestion où d'un malaise quelconque dans ces quatre grandes sociétés (Seaal - Seor - Seata - Seaco)

Peut on conclure que ces multinationales installées en Algérie font du bon travail ???... c'est pas si sûr

- Prenons la SEACO... : comme début, prenons mon expérience personnel, mon parcours au sein de cette entreprise. J'en parle très régulièrement sur mes blogs SEACO et sur les réseaux sociaux, disons un peu à contre courant des avis officiels, "Je reste et suis une exception marginale" (Facebook et Twitter - www.seaaco.blogspot.com - www.seaaco.over-blog.com ). J'y développe régulièrement mes idées, des dossiers sur l'eau, mes constats et mon vécu quotidien.
J' y raconte d'une écriture simple et personnelle, la vie à la SEACO depuis deux ans ... Ce sont des échanges simples sur internet entre collègues et amis. 
Tout au long de mes écrits et commentaires, je reprend ce qui se passe dans ma boite, j'y dénonce régulièrement l'incompétence, la corruption et la malhonnêteté régnante. Je parle de ces formations au rabais destiné à la galerie officielle, de ces pseudo-cadres expatriés et faux experts sans diplômes, qui débarquent régulièrement, censés nous apporter le savoir et les nouvelles techniques de management. Il y a aussi ces recrutements de complaisance, ces mise à l'écart des compétences locales, de la dépendance pour le matériel Français, etc...

En vérité, comme partout ailleurs, Maroc, Algérie, ..., le constat est le même, ces partenaires viennent tout simplement s'enrichir et pour bien vivre sans grande contrepartie... car plus personnes ne demandent de comptes.

Et je me tairais sur la politique nationale d'investissement dans le domaine de l'eau, qui se compte en dizaines de milliards de dollars, principalement pour assurer l'approvisionnement en eau de ces trois grandes villes... 

Une réelle situation qui met au vert, pour la décade futur, la SEACO dans la distribution de l'eau, du vrai sur mesure...

Voilà une entreprise qui voit sa gestion passée au vert, surtout depuis la mise en service (il y a 2 ans), du méga-complexe de Béni - Haroun. Un gigantesque barrage qui inonde la région, un vrai apport providentiel, au moment même de la création de la SEACO et de la prise de contrôle par cette multinationale ...

Depuis ce moment, Constantine, de même pour Alger, Oran, toutes ces villes bénéficient d'un approvisionnement en eau exceptionnel (création de Méga-transfert), ce qui n'était pas le cas les années précédentes. Pour rappel, l'Algérie a vécu une situation de sécheresse qui a été à l'origine de ces appels d'offres et à l'origine de la venue de ces grands groupes Français de l'eau...

Des sauveurs pour nous sauver du stress hydrique.

Des multinationales ramenées à coup de milliards, qui grâce à la providence divine et aussi aux investissements colossaux qui les ont accompagnés dès le début de leur contrat,  sont surpris dès le début de leur activité, de se voir acclamé en sauveur, sans avoir fait le moindre effort et sans trop se casser les dents.

Pour notre consolation et justifier notre folie, ils nous restera quand même ces milliers de fuites qui explosent au quotidien et qui nous empoisonnent la vie, qui dégrade notre environnement. 
Cet essentiel pour justifier ce partenariat.

Conclusion 
En définitif, comme mes amis et collègues marocains, nous les travailleurs de la SEACO Constantine, nous vivons aussi une défaillance en matière de transfert de savoir faire, des formations au rabais et une marginalisation du personnel et cadres compétents.

Pour finir, ... je vous conseille de voir absolument l'extrait du documentaire : Guerre de l'eau à Cochabamba suivi du film Flow


La guerre de l'eau de Cochabamba from FAME 2012 on Vimeo.


Le film Flow

Pour l'amour de l'eau 1/4 par Wakeup-


Pour l'amour de l'eau 2/4 par Wakeup-


Pour l'amour de l'eau 3/4 par Wakeup-


Pour l'amour de l'eau 4/4 par Wakeup-

- les vidéos et de larges extraits de cet article, sont extraits des sites suivants :
http://stoplydec.wordpress.com/

bande audio : http://www.franceculture.com/

A mes collègues et amis marocains, à qui j'adresse mes remerciements...

La SEACO c'est ma boite..., un petit tour vers mes blogs : lien lien

SEACO

lundi 5 septembre 2011

2012...







بسـم الله الرحمـان الرحيم    :  جعلنا من المـاء كل شـيء حـي
"Et nous avons fait de l'eau toute chose vivante ..."



Indispensable à la vie, l’eau est indissociable de l’histoire de l’humanité où elle figure naturellement comme source de... conflits.




L’eau est l’une des plus grandes richesses de notre planète mais aussi une des plus mal exploitées. Elle va constituer dans les prochaines années un enjeu majeur pour toutes les populations. Il est primordial de faire prendre conscience aux citoyens des pays développés qu’ils sont aussi concernés à moyen terme par la pénurie d’eau et par la nécessité d’une gestion responsable de celle-ci.

 En ce début du XXIe siècle l’humanité connaît une situation de pénurie d’eau comparable celle du début du XIXè siècle. La pénurie d’eau saine est la première cause de mortalité. La pauvreté en est la cause et non la rareté. Aussi l’eau est-elle un enjeu de démocratie, d’égalité et de paix. Autant de concepts incompatibles avec un marché gourmand de profits.  

S’il est vrai que l’eau est l’une des ressources les plus abondantes sur la terre, moins de 1% des disponibilités totales sont utilisables de façon fiable pour la consommation humaine. L’eau potable est indispensable à la survie de l’Homme, mais, parallèlement, les maladies liées à l’eau sont le principal des fléaux sanitaires dans le monde en développement. Ressource naturelle de base très précieuse, l’eau est devenue aussi un enjeu économique et stratégique central, source potentielle de conflits majeurs. L’accès à l’eau et sa maîtrise sont dorénavant des enjeux incontournables pour les collectivités
locales et les gouvernements.
Nous sommes devant la nécessité d’utiliser, de gérer et de protéger l’eau de façon durable. Tout comme l’air que nous respirons, l’eau de qualité
et en quantité suffisante est un trésor collectif indispensable et irremplaçable, c’est un bien commun de l’humanité dont l’accès est un droit humain individuel et collectif inaliénable.
Les réserves d’eau douce de la planète sont un patrimoine commun que nous devons protéger et partager de façon équitable et durable. 
Tous les acteurs de l’eau, institutions, pouvoirs publics, entreprises privées, sont dépositaires de
missions et de valeurs essentielles en termes de satisfaction quantitative et qualitative de besoins humains. 


L’eau, est un bien commun et c’est la raison pour laquelle sa gestion, même à l’échelle planétaire et dans une proportion écrasante, reste publique. 
L’eau est un bien commun, public, universel, un patrimoine de l’humanité que cette dernière doit utiliser en respectant et en sauvegardant la vie sur la planète, pour maintenant et pour les générations futures. L’eau n’est pas l’or bleu et ne peut donc pas être gérée comme l’or noir... L’eau ne peut pas être considérée comme toute autre ressource naturelle ou artificielle livrée aux abus du marché. L’accès à l’eau est un droit humain individuel et collectif, aussi elle devrait être propriété publique, son assainissement et sa distribution devraient être gérés par des organismes publics, à l’abri de la course au profit.
L’accès à ce bien commun vital est la condition indispensable de la dignité et du développement des sociétés humaines.


D’emblée, et avec raison, la question de l’eau reste au rang de préoccupation vitale pour l’humanité, l’eau n’est pas une ressource mais la richesse sans laquelle la vie ne serait pas. Cela rend l’accès à l’eau prioritaire, tout comme le traitement de cette dernière après usage.
La question de l’eau se trouve au cœur des défis globaux d’aujourd’hui : choix énergétique, crise alimentaire, prise de conscience écologique. Les inégalités de répartition et la question de l’accès aux ressources en eau sont des facteurs déterminants dans des conflits majeurs sur plusieurs continents. Ces difficultés vont s’accroitre et la zone méditerranéenne verra par exemple sa population doubler dans les 25 ans à venir, alors même que son déficit pluviométrique ne fera que s’aggraver.
Les ressources sont globalement suffisantes, il n’en reste pas moins que plus d’un milliard d’hommes a, à ce jour, toujours pas accès à l’eau potable. Pour disposer d’une eau de qualité, il faut tenir compte des structures géologiques et des pratiques ancestrales propres à chaque territoire.
En effet dans certaines régions de ce monde, l’Asie centrale, l’Amérique du Sud et surtout l’Afrique, l’eau c’est la vie. La vie pour les hommes, la vie pour la faune, la vie pour la flore Malheureusement, cette même eau peut être également source de mort, de conflits ou d’instabilité sociale. Cela par manque d’éducation, par manque de moyens et parfois par la simple négligence des bases élémentaires d’hygiène et de sécurité.


L’eau est un enjeu géopolitique, économique, sanitaire et environnemental qui intègre de nombreux acteurs et des objectifs multiples.


L’accès à l’eau potable ne peut être séparé du réchauffement climatique et de la déforestation voire de la désertification. La vente de centrales de désalinisation à énergie fossile (gaz) telle que nos grands groupes la pratique à l’étranger (Australie, Moyen-Orient, Espagne) devrait s’accompagner de mesures de compensation obligatoire (reforestation.)


Les Pays se doivent d'œuvrer au niveau international pour mettre sur pied un accord international de "non-prolifération" des centrales de dessalement  non compensées.


« L’eau rassemble plus qu’elle ne divise »


L’idée semble communément répandue chez les grands acteurs de l’eau. Il n’en reste pas moins que les enjeux économiques sont considérables et que l’eau sert aussi de levier politique dans les rivalités géostratégiques et économiques remettant en cause son statut de bien commun, inaliénable.


Les objectifs du millénaire pour le développement visaient à diminuer de moitié d’ici 2015, le nombre d’habitants n’ayant pas accès à l’eau potable. La surexploitation, une mauvaise gestion, en font une ressource fragile à l’échelle du monde.
ci-aprés le communiqué de presse du Conseil Mondial de L'Eau...
Mars 2012 - 6éme Forum du Conseil Mondial de L'Eau.

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Pour préparer un forum mondial, André Flajolet retrouve les hautes eaux - Actualité Béthune - La Voix du Nord


- Remous : Les eaux glacées du calcul égoïste... lien (04/09/2011)



- Le nouveau commissaire en charge du Forum mondial de l'eau : Marseille 2012...
Pour préparer un forum mondial, André Flajolet retrouve les hautes eaux - Actualité Béthune - La Voix du Nord

Le rôle d'André Flajolet au Forum mondial de l'eau... lien

André Flajolet : "Aucune famille ne doit avoir des dépenses en Eau supérieures à 3% de ses revenus . Si les dépenses dépassent ce seuil, il faut faire jouer la solidarité."


Pour en savoir plus sur le Forum mondial de l'eau prévu en 2012, mon article sur Overblog... 2012

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dimanche 4 septembre 2011

Les Journées européennes du Patrimoine

La Société des Eaux de Marseille, fait découvrir et ouvrent pour la première fois, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, les portes de deux sites majeurs pour l'eau potable... lien


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