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vendredi 6 mars 2015

Les Guignols sont de retour...

Les Marseillais sont de retour

La Société des eaux de Marseille (SEM) refait surface ! Bien que son départ n’ait pas suscité l’émoi des autorités tant l’insatisfaction induite par leur bilan mitigé a été exprimée à de multiples occasions au sommet de l’Etat, la société de Loïc Fauchon refait ses valises pour revenir à Constantine.

Les Marseillais éprouvent visiblement du mal à couper le cordon ombilical puisqu’ils ont réussi à décrocher le marché relatif à l’assistance technique. Selon une source proche des services de la Société de l’eau et de l’assainissement de Constantine (Seaco), «six ou sept experts de la SEM sont attendus le mois prochain pour offrir l’assistance technique nécessaire aux cadres algériens». Les autorités algériennes avaient-elles si peu le choix pour opter pour une entreprise qui a déjà beaucoup déçu ?

Les autorités auraient-elles décidé d’accorder une seconde chance aux experts de la SEM, malgré le rendement peu convaincant de l’entreprise, de l’avis même des officiels ? On apprendra également que ces experts ont été sélectionnés non pas consécutivement à l’appel d’offres international qui devait être lancé en automne 2014, mais selon la formule très en vogue actuellement à Constantine, celle du gré à gré.

Partant, on s’interroge sur les velléités réelles des décideurs en choisissant la SEM, sans se donner la peine de s’ouvrir à d’autres opportunités.
Qu’il s’agisse de la réfection du réseau d’AEP afin de réduire le taux de déperdition en eau potable, ou du projet visant à alimenter Constantine en eau H24 à 100% notamment, la SEM avait échoué sur les berges du Rhummel et courroucé MM. Sellal et Boudiaf (respectivement ex-ministre des Ressources en eau et ex-wali de Constantine).

Ce naufrage a coûté la rondelette somme de 30 millions d’euros à l’Etat pour des acquis insuffisants comparativement aux attentes des autorités et de la population. Après le départ de la SEM, en juillet 2014, la Seaco est devenue une entité algéro-algérienne regroupant en son sein «des compétences capables de relever le défi et réaliser les objectifs de la Seaco», c’est du moins ce qu’avait laissé entendre, en septembre 2014, son directeur général par intérim lors d’une conférence de presse.

Pour quelle raison ces «compétences» auraient-elles alors besoin d’assistance technique ? Que vont apporter de plus, aujourd’hui, les experts de la SEM ? Nous avons essayé, à maintes reprises, de joindre le PDG de la Seaco à ce sujet, mais nos tentatives sont malheureusement restées vaines.

Lydia Rahmani El Watan lien ici  (lire aussi les commentaires...)

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