Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

jeudi 16 mai 2013

Effondrements en série de la voirie à Constantine

22/05/2013 : 

«Une équipe technique de la Seaco s’est déplacée sur les lieux dans la journée lundi dernier munie d’équipements sophistiquée pour sonder le sol où ils ont conclu que des canalisations d’eau potable datant des années 1970 sont endommagées et doivent être remplacées en urgence»,...
Dans une déclaration faite hier à la radio locale, le vice-directeur de la Seaco, Chebri Lamri, avancera de son côté qu’il s’agit de trois fuites souterraines détectées dans des conduites dont le diamètre varie entre 80 et 150 mm, et que deux d’entre elles ont été réparées en attendant une intervention dans la troisième fuite.
Le cadre de la Seaco n’écartera pas la possibilité qu’il y ait d’autres fuites dans le réseau d’assainissement sur la base des sondages plus poussées que les équipes de l’entreprise auront à effectuer sur site. «Nous sommes en train d’établir une étude approfondie pour déterminer avec précision la cause exacte de cette déformation de la chaussée ainsi que les fissures apparues sur le sol, mais il faudra attendre la semaine prochaine pour connaître les conclusions de cette étude», notera-t-il. .... lien

21/05/2013 :
































L’une des voies les plus importantes du trafic urbain dans la ville de Constantine, le boulevard de l’abime, s’est effondrée dans la matinée d’hier condamnant ainsi de fait tout accès vers le CHU et le reste des faubourgs situés en hauteur.
 Vraisemblablement l’incident est imputable, selon les riverains, à de récents travaux effectués par la Seaco «Nul n’ignore ici que la Seaco bricole plus qu’elle ne fait du bon travail. Une entreprise qui colmate les voies d’eau dues à la rupture de canalisation en recourant aux boyaux de roue de bicyclette ne peut forcément pas faire des réparations fiables, viables et durables», nous confiera en aparté un cadre de la direction de l’hydraulique.
Quoiqu’il en soit, la voie en question, à savoir le boulevard de l’abîme, ainsi appelée parce qu’elle contourne la forteresse historique de la Casbah en surplombant et offrant un paysage des plus superbes des gorges de Sidi-M’cid et la plaine de Hamma-Bouziane, qui est fermée à la circulation risque de pénaliser fortement les habitants des importants faubourgs en plus donc du centre hospitalo-universitaire qu’elle dessert. Il y a évidemment une autre voie d’accès, laquelle est malheureusement déjà plus que saturée d’autant plus qu’elle permet la circulation des véhicules de grand gabarit, d’une part, et, d’autre part, parce qu’il s’agit d’un passage obligé de tous les véhicules prenant la direction des autres wilayas de l’Est , notamment Annaba, Skikda, Tarf..
Contacté sur ce sujet, M. Mourad Barka, vice-président de l’assemblée populaire communale (APC), estime que «le phénomène qui s’est produit dimanche dernier vers minuit, en raison d’infiltrations souterraines d’eau potable dues à la vétusté du réseau, s’est aggravé au point de conduire à la fermeture de cette route, mardi soir à minuit». Rencontrés sur les lieux, des citoyens ne cachent pas leur inquiétude au vu des importantes fissures lézardant l’asphalte et des menaces d’effondrement qui pèsent sur le mur de soutènement qui longe cette corniche à grande circulation menant vers le pont suspendu de Sidi M’cid et le Centre hospitalo-universitaire (CHU).
«Le risque d’un affaissement est permanent et le danger peut survenir à tout moment”, ont estimé les membres d’une commission technique dépêchée sur les lieux par l’APC pour constater le phénomène en prévision d’une étude à lancer «en urgence» pour trouver une solution au problème.  Les pouvoirs publics ont décidé, à la suite de ce glissement de terrain, de modifier partiellement le plan de transport et de circulation en ville, en autorisant les automobilistes à emprunter la rue du 19-juin (ex-Rue de France) dans le sens inverse comme alternative à la fermeture du boulevard de l’abîme, a-t-on indiqué à l’APC.
Rappelons que l’effondrement de cette portion de route dans le centre-ville s’ajoute à d’autres incidents du genre qui font que le trafic automobile a également été interdit depuis quelques temps. Il s’agit là de réalités qui n’ont à aucun moment été expliqués par les  pouvoirs publics, et plus particulièrement les directions de l’exécutif concernées, en l’occurrence la DTP ou la DU, et à un degré moindre les services de la commune. Signalons que dans la journée d’hier également, un immeuble menaçant ruines s’est effondré au niveau du boulevard d’Aouinet El Foul, un pan de la ville implanté dans une zone réputée instable depuis plus d’une quinzaine d’années, un quartier populaire important qui s’amenuise par ailleurs d’année en année par la perte d’une ou d’un ensemble de bâtisses. L’immeuble était heureusement inoccupé.

Par A. Lemili
lire ici l'article dans son intégralité publié sur le quotidien La Tribune Online

- Quotidien Liberté : De plus, il faudrait attendre que la Seaco (société des eaux de Constantine) localise les fuites d’eau et les répare pour ensuite désigner une entreprise de travaux publics pour lancer les chantiers de réhabilitation. Ce qui devrait se faire au plus vite afin d’éviter d’éventuels dégâts irréversibles. Or, jeudi nous étions sur les lieux aux environs de 14 heures. Aucun agent ni de la Seaco ni de l’APC n’était sur les lieux. Nous avons par contre rencontré des habitants du quartier qui nous ont fait part de leur mécontentement, mais aussi de leur inquiétude : “Cela fait deux ans que nous n’avons de cesse d’alerter les pouvoirs publics. Les agents de la Seaco sont venus plusieurs fois pour réparer les fuites d’eau, et installer de nouvelles conduites qui ne sont toujours pas opérationnelles. Nous avons également signalé à la mairie l’apparition de fissures sur la route, en vain. Personne ne nous écoute. Les agents de la Seaco sont venus il y a deux jours pour stopper l’eau qui passe par les sous-sols et le mur de soutènement et qui se déverse ensuite dans le ravin, alors qu’ils auraient dû le faire il y a longtemps. Le débit de l’eau qui coulait des murs de soutènement était impressionnant, au point que les gens ont pris l’habitude de venir remplir des jerricans !”. Et d’autres de déplorer : “C’est cette eau qui a provoqué l’affaissement de la route et du mur”. lien

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