Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

mardi 16 décembre 2014

5 ans de prison requis par le parquet... mise à jour



Le procureur général de la république près le tribunal de Constantine a demandé dans son réquisitoire cinq années de prison ferme et une petite amende contre l'ex directeur de la SEACO pour passation de marchés en infraction avec la réglementation algérienne. Le jugement définitif sera rendu avant la fin de l'année...

Disons que notre petit voleur s'en tire assez bien vu q'il n'est jugé que pour une seule infraction, mais c'est ainsi que marche le monde et je n'en tirerai aucune conclusion où satisfaction.

Bref..., Tout le monde sait ici à la SEACO que notre voyou ne sera pas là pour écouter le verdict, seuls les pantins finiront au tribunal et assisteront au verdict. Qui sait, peut être éviteront ils de passer les fêtes de fin d'année en prison...  

El Watan (le 16/12/2014) - Fait de plus en plus rare, le procureur de la République près le tribunal de Constantine a plaidé hier debout dans le procès de Michel V......, ancien n°1 de Seaco, et de nombreux autres cadres de la société.
Le représentant du Ministère public semblait accorder une importante particulière à cette affaire et n’a pas fait dans la dentelle pour exprimer la position du parquet. Vallin, son adjoint Laurent Trapin et cinq algériens, membres de la direction de la société des eaux et assainissement de Constantine, sont accusés de contracter des marchés en violation de la réglementation, dans le but d’offrir des avantages non justifiés.

Comme nous l’avons rapporté dans une précédente édition, le parquet de Ziadia s’était saisi de l’affaire il y a quelques mois,sur la base d’une lettre anonyme, et l’enquête aurait confirmé les faits dénoncés, notamment avec le témoignage d’un cadre de la comptabilité affirmant que pas moins de quatre marchés dépassant la limite de 8 millions de dinars auraient été cédés sans passer par l’avis d’appel d’offres.

Le juge d’instruction avait fini par envoyer l’affaire en correctionnel conformément à la loi de prévention et lutte contre la corruption. Hier, le procureur de la République a requis 5 ans de prison ferme à l’encontre de l’ensemble des prévenus. Le verdict sera connu le 29 décembre prochain.

Nouri N. El Watan

autre lien - le quotidien El Nasr

Procès de la Seaco : la cour de Constantine relaxe le DG français | Algerie patriotique : le monde vu d'Algérie

Procès de la Seaco : la cour de Constantine relaxe le DG français | Algerie patriotique : le monde vu d'Algérie

jeudi 4 décembre 2014

Le Pape évoque le risque d’une prochaine guerre de l’eau devant la FAO...

À l’occasion d’un discours prononcé à la FAO pour la 2e Conférence internationale sur la nutrition, le Saint-Père a mis en garde les participants contre les conséquences probables du grave problème de la pénurie de l’eau. 20/11/2014 
Pape François: Inaugurant ici-même en 1992 la première Conférence sur l'alimentation, Jean-Paul II avait mis en garde la communauté internationale contre le "paradoxe de l'abondance": Il y a de quoi nourrir tout le monde mais tous ne parviennent pas à manger, alors même que le surplus et le rebut, la surconsommation et l'usage détourné d'aliments sont monnaie courante. Malheureusement, ce paradoxe est plus que jamais actuel. Il y a peu de sujets comme la faim auxquels on applique tant de sophismes, dont on manipule les données et les statistique en fonction de la sécurité nationale, par corruption ou référence feinte à la crise.
« L’eau n’est pas gratuite, c’est ce qu’ils nous font croire. Ce grave problème peut déclencher une guerre », a lancé le pape François à l’issue de son discours prononcé ce jour lors de la 2e Conférence internationale sur la nutrition, qui se tient du 19 au 21 novembre au siège de la FAO à Rome. Il donne ainsi raison aux nombreux experts convaincus depuis des années que la pénurie d’eau sera la cause principale des futurs conflits armés.

Mais c’était avant tout pour évoquer les problématiques mondiales liées à l’alimentation que le Pape a souhaité participer à l’événement. Face aux représentants de divers États et organisations internationales, du monde agricole et de l’entreprise, François a déploré le profond manque de solidarité à l’échelle mondiale, les invitant tous à opérer des changements quant aux politiques alimentaires.

Rappelant que l’avenir de chaque peuple est de plus en plus lié à celui des autres, le Pape précise que « si l'attention à la production alimentaire, à la disponibilité des aliments et à leur accès, comme l'attention aux changements climatiques et au commerce agricole doivent certes répondre à des méthodes techniques, l'homme doit être prioritaire. La première préoccupation doit regarder les personnes qui manquent du pain quotidien, qui en sont réduites à lutter pour survivre au point de ne plus se préoccuper de leur vie sociale ni de leurs rapports familiaux ».

Le Souverain Pontife a fait sienne cette mise en garde du pape Jean-Paul II adressée à la communauté internationale en 1992 sur la question du « paradoxe de l’abondance » : « Il y a de quoi nourrir tout le monde mais tous ne parviennent pas à manger, alors même que le surplus et le rebut, la surconsommation et l'usage détourné d'aliments sont monnaie courante. Malheureusement, ce paradoxe est plus que jamais actuel. Il y a peu de sujets comme la faim auxquels on applique tant de sophismes, dont on manipule les données et les statistiques en fonction de la sécurité nationale, par corruption ou référence feinte à la crise », regrette-t-il.

Le manque de solidarité n’est en rien un problème périphérique pour François qui remarque que lorsque celle-ci fait défaut, ne serait-ce que dans une société, le ressenti est mondial, dans la mesure où elle « rend les individus capables de rencontrer l'autre et de tisser des liens fraternels dépassant toutes les différences, et par conséquent de rechercher ensemble le bien commun ».

Et le Pape de conclure par la prière « au Tout Puissant, riche en miséricorde », Lui demandant « de bénir, quelles que soient leurs responsabilités, tous ceux qui se mettent au service de ceux qui souffrent de la faim et de la malnutrition, et qui savent leur manifester concrètement leur attention. Puisse aussi la communauté internationale entendre l'appel de cette conférence et y voir l'expression de la conscience commune de l’humanité ».

ST (Aleteia) lien

mardi 2 décembre 2014

L'Algérienne des eaux lance une campagne pour recouvrer ses créances...

L'Algérienne des eaux (ADE) a lancé récemment une campagne de sensibilisation visant le recouvrement de ses créances estimées à près de 36 milliards de DA, a appris l'APS auprès du directeur général de cette entreprise, Abdenour Aït Mansour.
A travers cette campagne, l'ADE vise à amener ses abonnés débiteurs à régler les consommations d'eau impayées depuis des mois, voire des années, sous peine de mesures coercitives prévues par la loi.
Quant aux catégories des usagers ''non payeurs", il est constaté que les ménages forment le plus gros débiteur, suivis des administrations puis des unités industrielles.
Selon M. Aït Mansour, sur les 35,8 milliards de DA des créances détenues par l'ADE sur ses abonnés, un montant de 23,5 milliards de DA concerne les ménages, soit 65,5% des créances globales.
Concernant le montant des créances détenues sur les administrations, il représente 10,8 milliard de DA, soit 30,3% du montant global, et dont 8,9 milliards de DA sont dues par les seules collectivités locales.
Les unités industrielles sont redevables, quant à elles, d'un montant de 1,3 milliard de DA, soit 3,8%.
Pour le même responsable, "si le paiement des factures d'eau constitue un devoir citoyen, il constitue, néanmoins, une action qui contribue à l'équilibre de la trésorerie de l'ADE".
En conséquence, explique-t-il, l'entreprise se trouve dans une situation financière "difficile" qui fait qu'en valeur absolue, elles est déficitaire si ce n'était l'aide des pouvoirs publics.
La procédure de recouvrement prévoit que les usagers concernés disposent d'un délai de quinze (15) jours pour s'acquitter des factures impayées.
Questionné sur les mesures qui seront prises une fois ce délai expiré et que les usagers concernés n'auront toujours pas réglé leur facture, le même responsable prévient qu'ils s'exposeront à des mesures "coercitives" prévues par la loi, qui vont jusqu'à la coupure de l'alimentation en eau et à la saisine des instances judiciaires.
Mais avant de prendre de telles mesures, précise-t-il, l'entreprise accorde un autre délai durant lequel elle doit s'assurer notamment que le client ait effectivement reçu sa facture d'impayés et qu'il n'ait pas introduit de réclamation.
Au bout de ce deuxième délai d'une semaine qui s'ajoutera aux 15 jours, l'ADE engagera effectivement la procédure de suspension par le centre de distribution à l'encontre des clients récalcitrants, souligne-t-il en tenant à faire savoir que son entreprise assouplit les conditions de paiement des créances en accordant des échéanciers à ses abonnés.
Mais si la suspension de l'alimentation en eau potable pour défaut de paiement ne parvient pas à soumettre le client à son acquittement de sa facture impayée, l'entreprise engagera, alors, la procédure judiciaire nécessaire au recouvrement de la créance.
Par ailleurs, M. Aït Mansour souligne que le coût réel de l'eau est évalué, en moyenne, à 60 DA/m3 à sa sortie de la station de dessalement alors que le consommateur paie sa facture à 6,2 DA/m3.
En dépit de cette importante subvention, l'ADE estime qu'elle n'a pas encore réussi à juguler l'augmentation du nombre de dossiers des "mauvaises créances".

"Si le ministère des Ressources en eau veille à l'amélioration du service public de l'eau, il s'inquiète de cette masse d'argent importante (non récupérée) qui pourrait nous permettre de financer la réalisation d'autres projets, mais, malheureusement, on n'arrive toujours pas à recouvrer une bonne partie des créances impayées", souligne-t-il. L'ADE dessert en eau potable un nombre de 3,1 millions de clients, soit 21,5 millions d'habitants répartis sur 42 wilayas.
Par Chakira Bidaoui publié sur le temps d'algérie lien

mardi 25 novembre 2014

Le Procès Valin..

25/11/2014 - Rendez-vous à la case prison, ne repassez pas par la case SEACO... 

Notre ex. directeur, le voyou de la SEACO est rattrapé par la justice algérienne pour violation de la réglementation des marchés publics, "cqfd : vol et détournement d'argent..." 

Mais revenons au principal, notre nouveau directeur à la SEACO " Chebri Lamri " avait promis dès sa prise de fonction il y a cela quelques semaines de réparer les injustices commises par son prédécesseur... 

ce "prédécesseur" ex. directeur, voleur et voyou de bas étage, a dirigé la SEACO pendant ces cinq dernières années. Il en a profité avec la complicité de certains par dilapider les caisses du trésor public, mais le plus grave il a aussi humilier beaucoup de travailleurs. Humiliation qui finira par le licenciement de plusieurs travailleurs. 

Le blog SEACO a toujours dénoncé ce voyou de directeur et dis haut et fort que la SEACO était mal gérée, le blog SEACO critiquait seul souvent le voyou qui dirigeait la SEACO mais comme tout le monde le sait le mal triomphe et le personnage a continué impunément sa chasse au trésor jusqu’à son départ, sans qu'il ne soit inquiété...

Après la prise de fonction du nouveau directeur Chebri, le blog SEACO s'est tue volontairement pendant quelques semaines et n'a rien voulu publié comme article comme à l'accoutumé afin d'apaiser les esprits, croyant fortement en la parole et à l’honnêteté du personnage... 

Aujourd'hui, nous pouvons dire que Monsieur Chebri a tenu sa parole et a finit par réintégrer dans ces fonctions notre ami Boughachiche Badis, licencié abusivement il y a cela plus de 15 mois.

La victoire est grande et amer mais le combat n'est pas malheureusement terminé, l'injustice ne s'arrête pas là. Il reste aussi le deuxième frère Boughachiche, notre ami Ryad Boughachiche qui a été lui aussi licencié, par lien de parenté et pour de futiles et arbitraires motifs. Ryad est financier, et par sa fonction il a vite compris qu'il existait au sein de la SEACO des irrégularités de gestion, mais mal lui en a pris, notre voyou de DG a vite réagit et a finit par licencier notre ami. 

Par la suite, tout le monde sait ce qui s'est passé, tous les travailleurs ont tous finit par lécher le cul de notre Michel...lien

suite... je viens de voir sur le journal que l'ancien directeur de l'éducation de Constantine, le puissant Guellil est condamné à 10 ans de prison pour achat de tables de classe. La justice a été sévère contre ce puissant personnage qui était un puissant personnage, alors j'imagine comment va se dérouler le procès de la SEACO pour le détournement de milliards des caisses de l'entreprise...
RDV le 15 décembre 2014

lundi 17 novembre 2014

En défaut de paiement, une ville du Zimbabwe privée d'eau par le gouvernement..

Les 135 000 habitants de Kwekwe, en plein centre du Zimbabwe, n’ont pas vu une goutte d’eau couler de leurs robinets pendant une semaine. En cause : des dettes impayées de leur municipalité à l’État zimbabwéen, et ce sont les habitants qui en ont fait les frais...

lire l'article sur le site france24

mardi 28 octobre 2014

Le ministre des ressources en eau : « Les efforts consentis par l’État ont permis de s’éloigner du stress hydrique »

Le ministre des ressources en eau : « Les efforts consentis par l’État ont permis de s’éloigner du stress hydrique »


Entretien du Ministre des ressources en eau, Mr. Hocine Necib, invité de la radio algérienne chaine 3.. lien

Ressources en eau : dissolution de la Seata ...

LA DÉCISION PORTANT DISSOLUTION DE LA SOCIÉTÉ DES EAUX ET ASSAINISSEMENT D’EL-TARF ET ANNABA (SEATA) A ÉTÉ PRISE RÉCEMMENT PAR LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU, HOCINE NECIB. C’EST CE QU’INDIQUENT DES SOURCES CRÉDIBLES QUI IMPUTENT CETTE DÉCISION AUX DIFFÉRENTS ET NOMBREUX SCANDALES AYANT SECOUÉ CETTE SOCIÉTÉ ET AU PRÉJUDICE MORAL ET FINANCIER QUI EN A DÉCOULÉ À PARTIR DE 2011...

Ressources en eau : dissolution de la Seata - La Nouvelle République -

mardi 21 octobre 2014

Oran, première ville algérienne à expérimenter la nouvelle formule de gestion de l’eau potable...

Ahmed Ferki : (Maghreb emergent lien)

Les entreprises algériennes de gestion de l’eau potable et de l’assainissement vont continuer de recourir à l’expertise étrangère, mais elles assumeront désormais directement la gestion. La formule de la gestion déléguée sera progressivement abandonnée.

Oran sera la première ville algérienne à expérimenter la nouvelle formule initiée par le ministère algérien des ressources en eau dans la gestion de l’eau potable. La gestion déléguée, en vigueur depuis bientôt une décennie, sera progressivement abandonnée, au profit de celle de l’assistance technique, supposée plus ciblée et moins coûteuse.
Le choix d’Oran est toutefois une simple affaire de calendrier. Le contrat qui liait la SEOR (société des eaux d’Oran) à l’Espagnol Agbar (filiale de Suez), est le premier à arriver à échéance. Toutes les autres grandes villes (Alger, Constantine, Annaba, Tipaza) passeront à la nouvelle formule lorsque le contrat en vigueur arrivera à expiration.
La formule de la gestion déléguée avait été lancée en 2006, lorsque M. Abdelmalek Sellal était ministre des ressources en eau. Le premier contrat avait été signé avec le français Suez, à qui a été confiée la gestion de l’eau potable et de l’assainissement à Alger. Une nouvelle entreprise, la SEAAL, avait été créée à cet effet, et confiée à des cadres de Suez au terme d’un contrat de 120 millions d’euros. La formule avait été ensuite élargie, avec des résultats très contrastés. A Annaba, ce fut un échec évident, qui a débouché sur la résiliation du contrat conclu avec l’allemand Gelssen-Wasser. A Constantine, des tensions étaient apparues entre la SEACO et la société des Eaux de Marseille (SEM), qui avait décroché le contrat, mais sans aller jusqu’au clash.
Résultats mitigés
Les contrats avaient pour ambition d’assurer une distribution de l’eau potable en continu, et un transfert de savoir-faire au profit du personnel algérien. Ils avaient été élaborés dans la foulée de la grande crise de 2001, qui avait vu les réserves dans les barrages baisser à un niveau alarmant, contraignant les autorités algériennes à envisager d’importer de l’eau par bateau à partir de l’Europe. Des travaux d’aménagement avaient même été entamés à cet effet au port d’Alger.
L’aisance financière a toutefois permis, dans les années qui ont suivi, d’investir massivement dans la mobilisation des ressources en eau. Mais la qualité de la gestion n’a pas suivi. Et si l’eau potable est disponible de manière correcte dans les grandes villes, notamment à Alger, il est difficile de dire si c’est l’effet de la gestion de Suez, ou simplement le résultat de la disponibilité de l’eau en abondance. Alger, par exemple, mobilise actuellement plus d’un million de mètres cube par jour, contre moins de la moitié il y a dix ans. Ce résultat a été obtenu grâce à l’apport du barrage de Taksebt, et des stations de dessalement du Hamma et de Douaouda, d’une capacité théorique de 200.000 mètres cube chacune. Les stations de dessalement autour d’Oran, couplés au système MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) peuvent mobiliser près d’un million de mètres cube. Dans l’est du pays, le barrage de Beni-Haroun, avec sa réserve qui peut atteindre un milliard de mètres cube, a bouleversé la donne. Il n’y a donc plus de rareté, mais une gestion toujours défaillante. Car malgré cette abondance, il y a encore des coupures récurrentes dans certains quartiers d’Alger.
Expertise étrangère
Le ministre des ressources en eau, M. Hocine Necib, l’a d’ailleurs reconnu, en affirmant que le prochain défi sera celui de la gestion. Avec des cadres algériens, cette fois-ci. Ceux-ci dirigeront les entreprises des grandes villes (SEAAL, SEOR, SEACO, etc.), et seront assistés par des experts étrangers, qui n’auront plus la responsabilité de la gestion directe. Il s’agit d’une adaptation des contrats à la réalité locale : les experts étrangers n’arrivaient plus à se retrouver avec des interlocuteurs qui pensaient qu’il suffit de mettre de l’argent pour que tous les problèmes soient réglés. Ce qui explique en partie l’échec de l’expérience de la gestion déléguée.
Les cadres algériens sont toutefois issus de l’ancienne bureaucratie, dont ils ont gardé les pratiques. Ils se contentent d’appliquer les orientations de la tutelle, sans idée novatrice. « Ils n’ont pas de démarche ambitieuse pour tirer le meilleur parti des ressources disponibles », déclare un ancien cadre du secteur. Le choix de la gestion déléguée, et aujourd’hui celui du recours à une « assistance technique », n’a pas été fait par les dirigeants de l’ADE (Algérienne des Eaux) et ceux de l’ONA (Office Nationale de l’Assainissement), mais par le ministère. C’est également le ministère qui fixe le prix de l’eau, maintenu à un niveau très bas : le prix n’a pas été revu depuis bientôt dix ans.
Incohérence
A leur décharge, les gérants du secteur souffrent toutefois d’une confusion totale dans le partage des tâches et des responsabilités qui en découlent. Le ministère définit les grands choix en matière de gestion de l’eau potable, mais dans l’exécution, se mêlent les entreprises du secteur, les walis, les APC, l’administration locale, etc. Cela débouche souvent sur des situations inattendues. Le transfert Illizi-Tamanrasset a ainsi coûté trois milliards de dollars, et il a fallu plus de trois ans pour l’achever. Mais à la fin des travaux, quand le président Bouteflika devait se déplacer pour l’inaugurer, les responsables concernés ont découvert que Tamanrasset n’avait pratiquement pas de réseau d’eau potable. L’eau traverse ainsi mille kilomètres de Sahara pour arriver à Tamanrasset, mais il était impossible de l’acheminer vers les habitations, à quelques centaines de mètres…..

Un cycle de formation national au profit de 300 représentants des syndicats du secteur - La Nouvelle République -

Un cycle de formation national au profit de 300 représentants des syndicats du secteur - La Nouvelle République -

mardi 14 octobre 2014

Faire pipi sous la douche pour économiser de l'eau

Des étudiants anglais encouragent leurs camarades d'université à uriner dans la douche pour économiser des milliers de litres d'eau par jour et préserver la planète.
C'est l'initiative d'une association étudiante de l'Université East Anglia, située à Norwich en Grande-Bretagne. Ces quelques étudiants tentent d'inciter leurs camarades à uriner sous la douche pour économiser de l'eau. Cette campagne baptisée Go with the Flow - en français "Laissez-vous aller"- recommande aux 15.000 étudiants de ce campus d'éviter le passage aux toilettes le matin et d'aller directement prendre leur douche pour s'y soulager.
Cette initiative permettrait d'économiser chaque jour l'équivalent de 26 piscines olympiques en eau potable. "Imaginez l'impact que cela pourrait avoir si tout le monde à East Anglia, et même au Royaume-Uni, changeait ses habitudes matinales", s'enthousiasme auprès de la BBC Chris Dobson, 20 ans, l'un des initiateurs du projet. Il continue : "Nous essayons de remettre en question les comportements traditionnels pour lancer un débat sur une ressource considérée à tort comme acquise".
"Il n'y a aucun risque"
Une nouvelle manière d'envisager son rituel matinal qui choque certains étudiants. "La campagne a divisé les étudiants, explique Chris Dobson, certains aiment beaucoup l'idée, d'autres la détestent". L'association étudiante explique cependant qu'uriner sous la douche ne pose aucun problème d'hygiène : "Tant que l'eau coule, il n'y a aucun risque car l'urine est stérile mais nous recommandons aux personnes qui partagent leurs douches et qui veulent se lancer de se concerter d'abord". Du côté de la direction de l'université, personne ne semble s'opposer à cette idée.
Sur Twitter, c'est parfois un autre son de cloche.

voir lien

lundi 13 octobre 2014

La SEACO pointée du doigt..

Au cours de l'émission «Forum» de la radio régionale, diffusée hier en direct et consacrée aux prestations de la Seaco quelques mois seulement après la fin du contrat quinquennal avec la Société des eaux de Marseille (SEM) et le départ du partenaire français, les abonnés sont tous tombés à bras raccourcis sur la qualité des services dispensés par cette société. Quelques-uns sont allés jusqu'à dire que « depuis le départ du partenaire français nous n'avons plus d'eau ! ». Et d'évoquer ensuite que la plupart des objectifs contractuels constituant l'engagement de la SEM n'ont pas été concrétisés, à l'instar de l'établissement d'une cartographie du réseau, de la création d'une école de formation propre à la Seaco et, surtout, surtout, l'engagement d'assurer l'écoulement de l'eau dans les robinets domestiques H/24 pour toutes les zones de la wilaya et la suppression totale des fuites d'eau sur le réseau.
Et c'est probablement ce genre de critiques qui aurait poussé le directeur général actuel de la Société des eaux et de l'assainissement de Constantine, invité à l'émission, à déclarer forfait en se faisant remplacer à la dernière minute par deux assistants-directeurs, lesquels se sont présentés avec une demi-heure de retard. Prenant le train de l'émission en marche, les responsables de la Seaco qui ont pris la relève le 2 Juillet dernier après le départ définitif de l'encadrement français, ont déclaré que les méthodes de gestion sont demeurées les mêmes, qu'il n'y a rien de changé. « Les efforts actuels de la société sont concentrés sur les ressources humaines et la formation auxquelles nous consacrons 17 % du budget. Cette formation se fait dans des institutions de management localisés à Oran, à Alger et à Blida », a affirmé en effet le directeur de l'exploitation en ajoutant que durant la période de partenariat, l'exploitation du réseau d'alimentation en eau a été conduite par les Algériens, et les Français n'ont apporté que leur savoir-faire en matière d'organisation.

Intervenant pour répondre aux questionnements des citoyens qui ont relevé l'échec quant à la réalisation de l'objectif de l'écoulement de l'eau 24/24, le directeur de la distribution a indiqué que le taux de distribution était de 24 % en 2009 et maintenant, après la fin du contrat de 5 ans avec la Société des eaux de Marseille, ce taux a été porté à 80 %. Et aux citoyens de faire eux-mêmes la conclusion. Mais les responsables de la Seaco ont reconnu que les principaux objectifs contractuels cités plus haut n'ont pas été réalisés.

Pourquoi ? Les réponses attendues par tous les auditeurs ne sont pas venues. Et c'est ainsi que tout le monde est resté sur sa faim. Et durant le reste de l'émission, un ballet de questions-réponses s'est instauré sur les ondes entre les représentants de la Seaco et les auditeurs qui se plaignaient des coupures d'eau, de la facturation et de la mauvaise exécution des travaux de remise en état de la chaussée après la réparation des fuites.
lien article publié par le quotidien d'Oran

autre lien El Watan

mercredi 10 septembre 2014

Valin se reconvertit dans l'humanitaire... توحشناك

Trois Marseillais au secours des réfugiés de Zaatari
Des salariés de la Société des eaux de Marseille sont en mission en Jordanie. lien
Je pense que c'est pour cela que même si ces gens vivent dans des conditions difficiles, la misère n'est pas omniprésente et les tensions ne sont pas exacerbées", remarque Jean Apicella, adjoint au directeur des affaires internationales à la Société des eaux de Marseille. "La débrouille qui s'est mise en place semble maintenir une certaine paix sociale alors que dans certains camps, la seule chose que les réfugiés ont à faire, c'est attendre les distributions des ONG" compare Sacha Ferrafiat, technicien à la Sem.
Pourtant, ce calme apparent est à relativiser. "À mon arrivée en 2013, les manifestations contre les autorités étaient quotidiennes et on ne comptait plus les agressions envers le personnel des ONG, se souvient Kilian Kleinschmidt. Ces gens ont vécu des choses atroces dans leur pays et ils n'acceptaient pas de voir leur vie dirigée par les autorités du camp. Il a fallu du temps pour comprendre comment engager le dialogue avec eux et travailler ensemble pour améliorer leurs conditions de vie". Preuve que l'équilibre est fragile, en février dernier, une coupure d'électricité générale a ravivé les tensions, et en avril dernier, une émeute a même éclaté faisant plusieurs blessés parmi les réfugiés et les forces de l'ordre. À Zaatari, les ONG présentes sur place doivent maintenant gérer une véritable ville, avec tous les aspects économiques, sociaux et environnementaux que cela implique. "En tant qu'humanitaires, nous avons pour objectif de garantir la survie, pour permettre aux déplacés d'avoir le temps de reconstruire leur vie, résume Kilian Kleinschmidt. Mais au delà de l'aide d'urgence, qui est notre métier, nous n'avons pas toutes les compétences pour organiser une ville. C'est pour cela que nous avons fait appel à l'expertise d'entreprises comme la Société des eaux de Marseille".
Parmi les problématiques que l'UNHCR peine à gérer, celle de l'eau. 3 800 m3 d'eau sont distribués par camion chaque jour, pour tous les usages domestiques, et aucune solution n'existe pour l'évacuation des eaux usées. Du coup, les réfugiés font la queue pour remplir des bidons, et de longs filets noirs s'échappent des tentes avant d'atterrir dans des fossés creusés par les habitants. "Un véritable danger sanitaire", juge Michel Valin, ingénieur à la Société des eaux de Marseille.

Le ministre des ressources en eau à Annaba : 2015 sera l’année du "zéro rejet en mer" des eaux traitées

Le ministre des ressources en eau à Annaba : 2015 sera l’année du "zéro rejet en mer" des eaux traitées

mercredi 3 septembre 2014

La Seata dépose plainte pour détournement de deniers publics

Annaba : La direction signale un trou de 11 milliards de centimes
Par : Allia A. Quotidien Liberté
“C’est une véritable catastrophe pour l’entreprise et pour notre agence. Nous avons manqué de vigilance et péché par excès de confiance”, confie un cadre de la Société des eaux et de l’assainissement d’El-Tarf et d’Annaba (Seata). Ce haut responsable, qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité explique-t-il, a confirmé, en fin de semaine, que la direction de l’unité d’Annaba a déposé une plainte contre deux caissières de l’agence de la Menadia avec constitution de partie civile pour des détournements de deniers publics commis au détriment de la société. Cela en prenant des mesures conservatoires contre les deux dames, c’est-à-dire en les suspendant de leurs fonctions en attendant les décisions de justice. Alertés en juillet dernier suite à une tentative de malversations qu’a commise une employée contractuelle à l’agence Seata de la cité Saf-Saf, les services de ladite société se sont, en effet, rendu compte qu’un trou de
790 millions de centimes était apparu ces derniers mois dans les comptes d’une autre agence de la société des eaux située dans le quartier résidentiel de la Menadia, à l’autre bout de la ville.
Sitôt la situation découverte, la direction indique qu’elle a immédiatement fait procéder à deux audits poussés, l’un mené par une équipe d’experts de la direction générale et l’autre par une équipe de l’unité d’Annaba. Deux audits qui sont remontés jusqu’à l’année 2004 et qui ont conclu à un détournement de fonds, dont le montant s’élève à 11 milliards de centimes, nous affirme-t-on. Une somme colossale si l’on considère la taille relativement modeste de cette seule agence Seata, laquelle dessert à peine 6 000 abonnés, s’étonne-t-on. Il est difficile d’imaginer qu’“un trou financier” de cette importance ait pu être l’œuvre de deux caissières sans qualification particulière, surtout que la gestion comptable et financière de la Seata est entièrement informatisée et que l’accès aux données n’est autorisé qu’à une hiérarchie initiée.
À l’annonce de ce que l’on qualifie déjà à Annaba de “scandale des fontainiers”, les langues se délient et certaines personnes proches des deux mises en cause prêtent à celles-ci un train de vie très au-dessus des moyens de la Seata, possédant appartement de haut standing et roulant dans des grosses cylindrées. L’une des deux caissières aurait même été surnommée “Madame Robocop” en raison du nombre imposant de bijoux qu’elle possèderait. La direction de Seata ébranlée par “ce coup dur, qui jette un discrédit sur l’ensemble du staff dirigeant” de l’avis de la plupart des dirigeants rencontrés, s’applique, quant à elle, “à  préserver, aujourd’hui, les intérêts de la société et cela seulement”. À la suite de sa plainte, une enquête a été confiée à la brigade financière par le parquet d’Annaba pour faire la lumière sur la gestion de la société des eaux. Nous apprenons que les membres des commissions d’audit ont été entendus par les enquêteurs toute la semaine dernière et que les premiers responsables de la DG de la Seata et de l’unité d’Annaba sont convoqués à partir de dimanche (aujourd’hui, ndlr) dans les bureaux de la brigade économique.
Avant que la justice ne s’empare à son tour du dossier beaucoup de questions méritent d’être posées sur la gestion de la Seata. Qui a pu manipuler les comptes de la société pendant toutes ces années et surtout quel a été le rôle de la hiérarchie durant la période allant de 2004 à nos jours ? Pourquoi n’a-t-on pas mis en exploitation des logiciels performants dans les agences et préféré continuer à travailler avec un système informatique obsolète ? Comment a-t-on pu découvrir le pot aux roses en une semaine seulement, alors que les différents bilans comptables et financiers n’ont jamais fait état du moindre détournement ?
lien

vendredi 22 août 2014

Sao Paulo, la mégapole du Brésil, a soif

Sao Paulo (AFP) – Mégapole et poumon économique du Brésil, Sao Paulo a soif, frappée depuis des mois par une grave sécheresse qui menace l’approvisionnement en eau de millions de personnes.

Les réservoirs du réseau Cantareira, qui alimente 45% de la région métropolitaine de Sao Paulo, une zone où vivent 20 millions de personnes, se trouvent à un minimum historique. Et ce niveau continue à baisser alors que d’autres réseaux montrent des signes de fatigue.
Le gouvernement local dirigé par le social-démocrate Geraldo Alckmin, qui en octobre briguera la réélection, a écarté un rationnement d’eau dans la capitale et la banlieue. Ceci, malgré les recommandations du parquet de rationner la consommation de son principal réseau de distribution afin d’affronter « la pire crise hydrique de la région et une panne dans l’ensemble des réservoirs ».
La compagnie des eaux, la Sabesp, garantit l’approvisionnement en eau jusqu’en mars 2015, assurant qu’elle transfèrera de l’eau d’autres systèmes de barrages et qu’elle continuera à utiliser des réserves d’urgence, tout en encourageant la population à moins consommer.
Selon la Sabesp, il n’y aura ni coupure ni rationnement dans les 364 communes de Sao Paulo qu’elle dessert (plus de la moitié du total).
Mais chez les 41,2 millions d’habitants que compte l’Etat de Sao Paulo, rien n’est moins sûr.
Une enquête du quotidien Folha de Sao Paulo a montré qu’en août, 46% des habitants de Sao Paulo capitale ont dit avoir souffert de coupures d’eau au moins une fois, contre 35% lors du sondage précédent en mai.
« La semaine dernière nous sommes restés quatre jours sans une goutte d’eau au robinet. Cela a été très difficile », raconte à l’AFP Adilson Becerra, une commerçante de 36 ans qui vit en banlieue.
La période des pluies qui va d’octobre à mars a été caractérisée par une sécheresse atypique entre 2013 et 2014 à São Paulo et la situation continuera en 2015, selon les experts.
Le manque de pluies touche aussi la production d’énergie hydroélectrique, la principale source au Brésil, cédant la place aux usines thermoélectriques plus chères et polluantes. Mais en année d’élection, le rationnement a été écarté par le gouvernement brésilien.
« La situation est critique pour l’eau potable et l’énergie. L’idéal serait que la population réduise sa consommation », commente Cristopher Vlavianos, président de Comerc Energía, un distributeur indépendant.
Dans d’autres villes de l’Etat de Sao Paulo qui ne sont pas desservies par la Sabesp, le rationnement est déjà en vigueur. Ainsi à Guarulhos, une municipalité de 1,3 millions d’habitants, l’approvisionnement en eau souffre de coupures depuis mars.
« On a l’impression qu’au Brésil on ne manquera jamais d’eau. En 2009 et 2010, il y a eu un excès d’eau, mais elle s’est perdue parce qu’on ne savait pas où la stocker. C’est une situation compliquée », déclare Marco Aurelio Cardoso, directeur de la compagnie des eaux de Guarulhos.
« Pendant des années nous avons été à la limite des réserves et rien n’a été fait pour améliorer l’infrastructure » tandis que « la population et la demande d’eau ont augmenté », explique le géographe Paulo Roberto Moraes, de l’Université catholique de Sao Paulo.
Le système résiste mais « maintenant nous avons une sécheresse qui se traduit par un manque d’eau dans les réserves depuis 15 mois », a-t-il ajouté.
Sao Paulo est la capitale économique du Brésil et a un parc industriel important : usines automobiles, fabriques d’avions, production agricole, minière, pétrolière, textile, chimique, entreprises de construction…
« Le manque d’eau aura un impact économique dont on ne connaît pas encore la portée. Mais le pire se situe au niveau de la confiance et des attentes car la lecture que l’on fait est celle d’une mauvaise gestion », estime l’économiste André Perfeito, du cabinet de consultant Gradual Investimentos.

© AFP

mardi 19 août 2014

Oran : Une cellule de crise pour faire face à une panne dans la station d’épuration des eaux usées d’El Kerma

Oran : Une cellule de crise pour faire face à une panne dans la station d’épuration des eaux usées d’El Kerma
radioalgerie.dz lien

- Le ministre des ressources en eaux minimise la portée de l’accident de la station d’El-Kerma: C’est la faute à la… »nature » lien

- Visite du ministre des ressources en eaux à El-Kerma: Que cache-t-on au Oranais? lien

samedi 9 août 2014

Urgence sanitaire à Gaza...

Deux tiers des habitants de Gaza seraient confrontés à des problèmes très sévères d’alimentation en eau.
FRANCK GALLAND / DIRECTEUR GÉNÉRAL LesEchos.fr
Au delà du sinistre bilan des victimes touchées par les bombardements, ainsi que les morts et blessés parmi les combattants des deux camps, le nouveau conflit qui frappe la bande de Gaza a des conséquences immédiates - et d’autres plus durables - sur l’alimentation en eau des populations.
L’opération « Plomb durci » avait déjà marqué les esprits par l’ampleur des destructions et des impacts sur la-déjà très fragile  alimentation en eau de Gaza. Suite à ces frappes de haute intensité, en septembre 2009, le Comité International de la Croix-Rouge soulignait la situation catastrophique de l’eau, tandis que l’Organisation Mondiale de la Santé dénonçait également le développement de maladies hydriques, comme l’hépatite A.
Dans le même temps, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement s’inquiétait de l’état de délabrement avancé de l’aquifère côtier qui alimente Gaza en eau, en raison d’infiltrations grandissantes d’eau salée et de pollutions toujours plus nombreuses occasionnées par le manque d’assainissement collectif et par une activité agricole utilisant bien trop de fertilisants. Les rejets en milieu marin d’eau souillée sont ainsi estimés par les Nations Unies à 90 000 m3 par jour. 90% des prélèvements issus de la nappe sont également jugés impropres à la consommation humaine, sans d’importants traitements préalables (1).
41m3 d'eau par an par habitant
Les précédentes opérations de Tsahal ont eu de lourdes conséquences sur les infrastructures en eau, qu’elles soient privatives ou collectives. Au lendemain de « Plomb durci », le CICR dénombrait plus de 30 kms de canalisations endommagées ou détruites, une dizaine de puits opérés par la municipalité de Gaza hors service, et des centaines de réservoirs sur les toits, hors d’état.
Avant ce nouveau conflit de l’été 2014 et l’opération « Bordure protectrice », Gaza souffrait déjà particulièrement de la pénurie d’eau, avec une ressource moyenne de 41 m³/an/habitant. Le service de l’eau était notoirement à un niveau insuffisant (ruptures de distribution, mauvaise qualité de l’eau distribuée, …), à tel point que beaucoup d’habitants de Gaza dépendent pour leur alimentation en eau de puits qu’ils ont forés. Ce sont ainsi 160 millions de m3 qui sont annuellement prélevés dans la nappe, d’après le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (2). La tendance continuant, cette nappe côtière ne sera plus praticable dés 2020.
Mais 2020 est loin, très loin, quand les bombardements continuent de tuer, de mutiler et de détruire. Le quotidien d’une famille reste aujourd’hui de se battre pour se procurer vivres et eau, peu importe sa provenance. Comme le relate le quotidien Haaretz en date du 27 juillet, 2/3 des habitants de Gaza seraient ainsi confrontés à des problèmes très sévères d’alimentation en eau (3).
Reconstruire
Il en va sans doute de même pour les hôpitaux. Déjà surchargés en blessés, comment peuvent-ils fonctionner avec des pénuries d’eau? Mission impossible vous diront les professionnels de l’urgence. Enfin, quelles seront à nouveau les conséquences sur la santé publique des dégâts actuellement causés sur les systèmes de traitement des eaux usées? A l’évidence, encore un peu plus de pollutions et une situation sanitaire explosive à redouter dans les prochains mois.
Quand les armes se seront tues, une nouvelle fois il faudra reconstruire. Les hommes de l’eau, palestiniens et israéliens, tenteront, comme toujours, de reconstituer patiemment un très fragile équilibre pour l’alimentation en eau et l’assainissement de Gaza.
N’oublions en effet pas que techniciens et ingénieurs des deux bords sont avant tout des professionnels, dont la mission passe avant les conflits que leurs responsables politiques engendrent. Mais, ils ne pourront se mettre à reconstruire sans un accord politique qui devra permettre un accès à l’eau durable pour les 2,1 millions de personnes qui peupleront la Bande de Gaza en 2020.
Celui-ci ne peut passer que par le dessalement, comme l’envisageaient les discussions qui ont eu lieu avant cette nouvelle crise. Un plan visait en effet à permettre la construction d’une station de dessalement de 500 millions de dollars, destinée à répondre à une demande en eau que la Palestinian Water Authority (PWA) estime à 260 millions de m3 en 2020, soit une augmentation de 60% par rapport aux besoins en eau actuels.
Il y a cependant aujourd’hui urgence pour Gaza. Quand une trêve sérieuse aura été rendue possible, il faudra utiliser tous les moyens techniques et technologiques disponibles pour produire de l’eau saine à partir de la mer, sans trop attendre une hypothétique station de dessalement. Ces moyens sont en particulier des stations mobiles. Véritables unités modulaires destinées à produire de l’eau potable depuis de l’eau salée sur une base de 5000 m3/j, elles ont été notamment choisies par la National Water Company saoudienne pour répondre à une situation critique d’alimentation en eau dans certaines parties de la capitale Riyadh.
Même logique de mobilité pour l’assainissement, dont les skids équipent par exemple des bases-vies en zone reculée.
Ces outils sont plus que jamais nécessaires à Gaza pour lui permettre une sortie de crise dans l’eau et l’assainissement.
1. Cité page 12 dans « Gaza in 2020. A liveable place? », rapport de la United Nations Country Team in the occupied Palestinian territory, août 2012.
2. « Water crisis will make Gaza strip 'unliveable' »,  John Vidal, The Guardian, 30 août 2012.
3. « 1.2 million Gazans suffering from disrupted water supply. Sewage flooding further threatens the water system racked by Israeli bombing », Amira Hass, Haaretz, 27 juillet 2014.
Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services, cabinet d’ingénierie-conseil spécialisé en résilience urbaine et en préparation des opérateurs d’eau et d’énergie face aux crises majeures. Franck Galland a été directeur de la sûreté de Suez Environnement, et conseiller du Président pour les affaires méditerranéennes.

411 projets hydriques mis en service en 2014 : Un bilan favorable

411 projets hydriques mis en service en 2014 : Un bilan favorable

vendredi 25 juillet 2014

Gestion de l’eau: Après Alger et Tipaza, Oran pour Suez Environnement ?

Suez Environnement a annoncé vendredi un accord avec la banque espagnole La Caixa pour lui racheter les 24,14% du groupe d’eau Agbar qu’il ne détient pas encore, en échange de l’entrée du groupe bancaire espagnol au capital de Suez.

En quoi cette information nous intéresse ? A un double titre : Suez Environnement est impliquée dans la gestion des services d’eau potable et d’assainissement dans les wilayas d’Alger et de Tipaza (85 communes), à travers la Société de l’eau et de l’assainissement d’Alger (SEEAL), et Agbar, dans une mission identique pour la wilaya d’Oran (26 communes), par l’intermédiaire de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR). Ces deux entreprises publiques ont été créées par l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Offi ce national de l’assainissement (ONA), en même temps pratiquement que la SEACO, gérée par la Société des Eaux de Marseille (SEM), à laquelle a été confi ée la wilaya de Constantine (12 communes) et la SEATA pour les wilayas d’Annaba et d’El Tarf (36 communes). Le contrat de la SEM pour la SEACO a pris fi n en avril 2014 et a été prolongé jusqu’à début juillet. La part la plus importante, à l’échelle nationale, de la gestion de l’eau revient toutefois à l’ADE qui est sur 42 wilayas et dessert, selon les chiff res du ministère des Ressources en eau, 814 communes, le reste des communes du pays est encore sous le régime des régies communales en attendant leur transfert vers l’ADE. Avec la prise de contrôle d’Agbar, Suez Environnement sera donc bientôt engagée sur trois wilayas : Alger, Tipaza et Oran. En 2010, Suez Environnement était déjà devenu actionnaire majoritaire d’Agbar qui assurait alors, depuis 2008, pour une durée de cinq ans et demi, la gestion de la SEOR. Selon le contrat signé avec le ministère des Ressources en eau, le Groupe espagnol Agbar a eu pour mission de hisser cette gestion au niveau des standards internationaux tout en opérant un transfert approprié de connaissances. Le contrat du groupe Agbar, qui a pris fi n en décembre 2013, a été prolongé pour six mois, jusqu’au 30 juin dernier. D’après certaines informations, Agbar sera reconduit dans sa mission, mais sous une autre forme, celle de l’assistance technique, la gestion étant confi ée aux Algériens. C’est l’option retenue par le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui a estimé que ces fi liales «peuvent aujourd’hui se suffi re d’un encadrement décisionnel exclusivement algérien qui sera soutenu par une expertise internationale choisie et ciblant les domaines où le défi cit est encore présent». Cette démarche s’inscrit dans une nouvelle politique de l’eau qui a été mise en place progressivement depuis une dizaine d’années et qui comprend principalement trois maillons : la mobilisation de la ressource (barrage ou forage et eaux non conventionnelles, dessalement de l’eau de mer et épuration des eaux usées) ; transferts de l’eau ; amélioration de la gestion pour offrir un service public de qualité. Ce dernier maillon a nécessité pour quelques wilayas le recours à des partenaires internationaux, mais il a fallu surtout agir sur des paramètres de première importance comme la mise à niveau des réseaux, la mise à niveau des personnels, la fixation d’objectifs et la mobilisation des moyens. De son côté, le Plan national de l’eau (PNE) est appelé à off rir la visibilité concernant la politique algérienne dans ce domaine.

Auteur: M’hamed Rebah  lien (reporters.dz)

Ressources en eau : Necib donne le bilan du ramadhan

Le ministre des Ressource en eau, Hocine Necib, a organisé mardi soir une conférence de presse pour faire un bilan de la gestion de l’eau en juin et juillet 2014. Le ministre a observé que le niveau des réserves en eau (toutes ressources confondues) est globalement favorable.

Cependant, il ajoute que concernant les eaux superficielles, certains barrages connaissent un déficit de stockage tels que Ain Dalia (W. Souk Ahras), Ain Zada (W. Bordj Bou Arreridj), Bouroumi (W. Tipaza) et le triplex (W. Mascara). Il annonce que des mesures ont été prises pour stabiliser la desserte en eau des villes concernées.
Le ministre ajoute que les opérateurs relevant du secteur des ressources en eau desservent  78 % de la population globale. Les 22% restant représentent les communes éparses dont la gestion est assurée en régies communales en attendant leur transfert à l’ADE.
Revenant sur les réalisations  1er semestre 2014, le ministre a cité la mise en service de 411  projets durant cette période dont 101 pour l’AEP seulement.
Les projets les plus importants sont le transfert de Koudiat Acerdoun vers Médéa et le transfert de Koudiat Acerdoun vers M’sila ainsi que le transfert de Ain Kercha vers Koudiat Mdaouer. Il y a aussi de nouveaux forages pour la ville de Boussada et la réhabilitation de la conduite de Bougaâ à côté de la connexion de Tebessa au système Aïn Dalia en utilisant le transfert nord (Tébessa-Ouenza) en sens inverse. Il y a aussi l’aménagement aval de Beni Haroun dans la branche Teleghma et le raccordement réservoir Guemas- complexe Amir AbdelKader (Constantine).
Ces réalisations ont eu un impact significatif sur l’approvisionnement en eau  potable avec une production supplémentaire de 400 000 m3/j touchant plus de 9 millions d’habitants, selon le ministre.
Dans le dispositif de la saison estivale, il y a aussi le renforcement en moyens d’intervention. L’ADE a récemment acquis un lot de matériel d’intervention d’un montant de 650 milliards de centimes pour le renforcement de ses unités. Il s’agit de 100 engins de terrassement, 2 pelles pneumatiques, 14 pelles sur chenilles, 65 retro-chargeurs, 130 camions citerne et plus de 50 kits de remise en état des lieux.
Pour préparer la saison estivale, deux importantes rencontres étaient tenues au cours du mois de juin 2014. Parmi les mesures prises, il y a aussi la présence optimale des personnels pour assurer la continuité du service public de l’eau en assurant la mobilisation de plus de 70% des effectifs durant la période des congé.
Communication en direction des usagers. Il y a aussi  la communication en direction des usagers avec le maintien en fonctionnement des centres d’appel et la mobilisation des flottes opérationnelles de camions citerne et maintien des ensacheuses en bon état de fonctionnement. Le ministre cite aussi le renforcement des moyens de détection et de réparation systématique des fuites et la mise en place de dispositifs de veille et coordination avec les services de Sonelgaz pour assurer l’alimentation en énergie électrique des installations de pompage. Le ministre cite aussi la constitution des stocks suffisants en produits chimique et l’analyses quotidienne de l’eau potable. Tout ceci permet au ministre de dire dans son évaluation à mi-parcours de la saison estivale (juin-juillet) que le bilan est positif sur le plan quantitatif avec la production moyenne de 9.5 millions de m3/j avec des pointes allant jusqu’à 10 millions m3/j.
A la même période de l’année 2013 la pointe a atteint 8.5 millions de m3/j. Il parle aussi de la fréquence de distribution avec une moyenne « globalement satisfaisante  avec la stabilisation de l’alimentation de 75% de la population au quotidien et h 24 ».  Toutefois certaines villes connaissent des restrictions momentanées  pour diverses  raisons (dysfonctionnement de distribution, reliefs défavorable, énergie électrique, répartition spatiale inadaptée des réservoirs de stockage…etc). Quant à la qualité de l’eau, durant les mois de juin et juillet, période propice à la propagation des MTH, les différents opérateurs de service public  de l’eau multiplient les contrôles de qualité par des tests au niveau des point de distribution en réalisant près de 9000 tests par jour. Les rares cas de maladies à transmission hydrique signalés à travers certaines wilayas sont dus essentiellement à l’utilisation des eaux de puits individuels ou au manque d’hygiène du milieu.
Le plan prévoit aussi la réparation des fuites et les équipes d’intervention ont réparé en moyenne 850 fuites par jour sur branchements, adductions et réseau de distribution.
En matière d’énergie électrique, une moyenne de 250 coupures allant de quelques secondes à 30 minutes a été enregistrée durant cette période à travers le territoire national. Le ministre précise que la reprise de la distribution nécessite plus de temps après le retour de l’énergie.
En termes du bilan qualitatif, il est indiqué que globalement, la disponibilité des ressources en eau grâce aux différentes réalisations mises en service ainsi que les autres mesures ont permis de maintenir ou d’améliorer le programme de distribution dans la majorité des wilayas.
Le H 24 pour de nouvelles villes
Les améliorations apportées concernent en particulier des localités des wilayas de Médéa et de M’Sila qui ont connu des améliorations dans l’approvisionnement en eau potable suite à leur raccordement sur le système de transfert Koudiet Acerdoun.
Pour la wilaya de Médéa, la ville de Ksar El Boukhari qui était alimentée auparavant 1j/5 passera graduellement au quotidien. Pour la wilaya de M’sila, il s’agit des villes de Sidi Aissa, Ain El Hdjel et Sidi Hadjress où la distribution d’eau passera graduellement au H24. La vieille ville de Boussaâda qui était alimentée auparavant avec une fréquence de distribution allant jusqu’à 1j/6 connaitra une amélioration substantielle suite à la mise en service de 2 forages.
L’augmentation des quotas à partir du barrage Ain Dalia, pour l’AEP des villes de Souk Ahras, Oun El Bouaghi et Tebessa, et à partir du barrage de Koudiet Medaouer pour les villes et localités des wilayas de Batna et Khenchela, permettra de réguler et de stabiliser les programmes de distribution à la fois en termes de dotation et de plages horaires, souligne le ministre.
Il ajoute que pour la ville de Béchar, et suite aux apports enregistrés en mai 2014 au niveau du barrage de Djorf Torba, la distribution est nettement améliorée en attendant l’achèvement des travaux de réhabilitation du réseau d’AEP ainsi que du programme d’urgence de réalisation de forages.
Toutefois, quelques perturbations ont été enregistrées dans certaines villes dues à une conjonction défavorable de plusieurs facteurs qui ont entrainé des déficits de  production d’eau.
C’est ainsi que la zone Ouest de la wilaya d’Alger a enregistré durant la période du 24 juin au 2 juillet 2014 des fluctuations dans le programme de distribution au niveau des communes alimentées par la chaîne des Hauteurs et celles alimentées par la Chaine Côtière.
La partie Nord de Constantine (Sidi Mabrouk - Daksi - Bab El Kantara - Casbah et Souika - Larbi Ben M’hidi et Rahbet Essouf) connaît depuis le 26 juin des perturbations dues au déboitement d’une conduite engendré par des glissements de terrain accentués au niveau du chemin forestier.
Des travaux d’urgence de contournement de la zone de glissement ont été effectués pour assurer l’approvisionnement en eau des populations impactées.
Enfin, le ministre le dossier de la concession d’eaux minérales et d’eaux de source (24 eaux minérales et 44 eaux de sources) alors que 16 dossiers sont en cours de formalisation.
La Nation : lien

vendredi 18 juillet 2014

Nous ne pouvons pas faire couler de l’eau minérale dans les robinets...

Messaoud Terra. Directeur général de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau

Nedjma Amrani - publié sur le quotidien El Watan lien

-Les coupures d’eau qui ont eu lieu dans certaines wilayas, à l’exemple de Biskra et Tiaret, étaient-elles prévues ?
Il n’y a aucun problème d’approvisionnement en eau à Biskra et Tiaret. Il existe peut-être des cas isolés, mais nous ne pouvons pas nous en occuper. Nous assurons uniquement l’alimentation de la wilaya en eau potable. La population de Biskra est très exigeante concernant la qualité de l’eau, mais nous ne pouvons pas faire couler de l’eau minérale de leurs robinets, sachant que nous faisons de notre mieux pour fournir de l’eau conforme aux normes. En ce qui concerne la wilaya de Tiaret et la région ouest, il n’y a aucun dysfonctionnement à signaler, nous sommes même en situation d’excédent. Néanmoins, il est vrai que nous avons récemment enregistré quelques faillites du système d’acheminement des eaux dans les wilayas de Constantine et d’Alger, en raison de la demande importante en eau potable. Le dernier problème enregistré à Constantine était dû au déboîtement d’une canalisation d’alimentation. Ce type d’incident peut en effet être récurent, mais nous nous efforçons d’apporter les meilleures solutions possibles afin que cela ne se reproduise pas à l’avenir.

-La fermeture de certaines centrales hydroélectriques et l’utilisation de leurs barrages pour pourvoir la population en eau ont-elles affecté le réseau d’approvisionnement ?
La situation n’a pas de lien direct avec l’utilisation des barrages des centrales. Nous allons effectivement inclure dans notre programme d’approvisionnement en eau potable deux barrages ayant servi à la production d’énergie électrique. Mais le projet de transfert est encore en cours et rien n’est jusqu’alors décidé. Il est à noter que l’utilisation des barrages n’est qu’un des nombreux systèmes d’alimentation en eau potable, il en existe d’autres que nous utilisons, comme par exemple le système de forage.

-Quelles solutions pensez-vous pouvoir apporter afin de mieux répondre aux besoins ?
Toutes les mesures sont prises et tous les dispositifs sont engagés afin d’assurer une alimentation constante et durable en eau potable sur l’ensemble du pays. Nous travaillons, par exemple, en collaboration avec Sonelgaz afin de minimiser les dysfonctionnements dus aux coupures d’électricité qui peuvent engendrer une interruption de l’approvisionnement en eau pouvant durer entre quatorze heures et deux jours. Nous accordons une attention particulière à l’assainissement des eaux dans le but d’éviter tout risque de pollution ou de contamination, et d’apporter à la population une eau potable propre à la consommation. Enfin, pour remédier aux problèmes de petite envergure relatifs à certains quartiers, le ministre prévoit d’entamer dans les prochains mois un travail de proximité de manière à être toujours plus à l’écoute de la population.

Nedjma Amrani - publié sur le quotidien El Watan lien

Commentaires :  

POIL A GRATTER   le 18.07.14 | 13h58
 normal!!!!
avec un tel personnage en tant que DG tout s'explique. les algériens sont priés de se taire ou de quitter le pays s'ils ne sont pas contents. au fait Môssieur le DG que buvez vous à la maison et combien celà vous coûte t il?

ferroudja1   le 18.07.14 | 13h42
 Une eau saine
Personne ne demande a ce que VITTEL ou EVIAN coule des robinets dont L'ADE a la charge. Tout ce que la population demande et exige, c'est une eau de qualite irreprochable que l'on peut boire quand on a soif. Et non pas une eau avec une odeur nauseabonde! Ou parfois une eau surchargee de chlore? ou bien d'autres produits pour purifier et masquer la qualite de l'eau. Cet intervenant doit savoir aussi que le citoyen paye de tres lourdres charges, presque la moitie de la facture!!! Il y a lieu de souligner que beaucoup de citoyens utilisent de l'eau provenant de source publique, a-t-on au moins songe a faire des prelevements pour analyses??? J'en doute fort!

moh62   le 18.07.14 | 10h31
 Pas de problème!
Pour tous les responsables algériens,ou supposés responsables,y'a pas de problème!! Pas de pénuries,pas d'augmentation des prix,pas de manque d'eau...! Tout va bien! C le peuple,la presse...les ménages qui exagèrent, gaspillent l'eau,l'électricité...! Si c vrai pour le pain,le carburant,y'a des solutions simples: appliquer la vérité des prix et donner la différence correspondant à l'augmentation en primes à tout revenu

vendredi 4 juillet 2014

Seaco : Fin de mission pour la SEM

Fin de la gestion déléguée
Après une expérience de cinq ans et demi, la gestion déléguée de l’eau dans la ville cédera la place à une assistance technique. publié sur le quotidien El Watan lien

Un article qui confirme qu'après cinq ans de gestion, la SEM a montrée et confirmée son incompétence. En cinq ans, les pseudo experts français de la SEM se sont amusés de la crédulité des officiels et nous ont simplement arnaqués...
40 millions d'euros dépensés en voitures, aménagement de bureaux et autres accessoires, oubliant de mettre en place une structure moderne, oubliant de mettre en place une cartographie actualisée, oubliant de mettre en place une gestion automatisée du réseau d'alimentation en eau potable, et la liste est longue...
"Tel PDG, un tel... où autre", aura beau glorifié cette gestion, personne n'est dupe, le contrôle de la SEM sur le terrain constantinois a été lamentable et la faute incombe aux structures et aux hommes chargés de suivre le contrat..
A la fin de l'article original sur le journal El watan, des commentaires intéressants ont été postés par des citoyens. Un commentaire en particulier a retenu mon intention et résume un peu le bordel qu'a vécu notre entreprise. C'est un commentaire posté par un ex. cadre de valeur de la SEACO, acculé a sortir en retraite par la petite porte. Un cadre qui a été harcelé par le Pdg Valin comme beaucoup d'autres cadres...

Commentaire: amor chaib   le 02.07.14 | 11h44
Fin de mission pour la sem
Ce qui a été dit par le Président du ÇA Ali Hammam est faux. Le bilan de la sem est négatif il n'ont pas atteint les ratios de gestion selon le contrat. Le H24 n'a pas été instauré (les quartiers du centre ville sont sans eaux depuis 10jrs en plien ramadan avec cette canicule et cela a cause d'une fuite que les experts de la sem n'arrivent pas à réparer ). Et en parle d'assistance technique en fin de contrat. Ils n'ont d'experts que de nom. Durant les cinq années du contrat c'est les technicien algérien qui ont réalisés les raccordements sur l'adduction du barrage BENIHAROUN . J'invite le président du ÇA qui est directeur de l'Hydraulique, de faire un tour au alentour de l'aéroport Med BOUDIAF ,une fuite d'eau qui dure depuis deux ans sur la route menant à elkhroub, c'est devenu une station lavage à ciel ouvert. on parle de transfert de technologie quant en envoie le personnel technique se former dans les centres de l'ADE à tizi et batna..... Concernant la cartographie des réseaux c'est une copie coller de l'étude SEFEGE. ....... Mr le présidant du ÇA pour qu'elle raison on a marginaliser les techniciens algérien de la SEACO, formes par l'universite algérienne?? La réponse est simples "ils en savent trop...ils dérangent..."            
El Watan : Les Marseillais ont terminé leur mission. La prolongation de contrat qui leur a été accordée par l’Etat algérien au début du mois d’avril 2014, avec une présence de personnel expatrié réduite à 5 cadres seulement, prendra fin le 4 juillet, autrement dit vendredi. Au-delà de cette date, la gestion déléguée de l’eau cédera la place à un autre mode procédural, celui de l’assistance technique en l’occurrence. La gestion deviendra, dès lors, une affaire algéro-algérienne.

Pour faire le point, avant le départ des Marseillais, une assemblée générale ordinaire s’est tenue, jeudi dernier, selon Ali Hamam, PDG du conseil d’administration de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco), au cours de laquelle le bilan 2013 a été approuvé. «Des efforts ont été enregistrés, même si les objectifs ne sont pas atteints à 100 % », soutient notre interlocuteur. Il en est de même pour l’exercice 2014, où le bilan de la SEM a été jugé « positif », en dépit des objectifs non atteints.

La Seaco va à présent tourner une nouvelle page et s’apprête à lancer prochainement un appel d’offres international pour l’assistance technique, à l’issue duquel 8 experts étrangers devraient être retenus. Pour d’aucuns, bien que le bilan de l’exercice 2013 et celui de 2014 soient considérés comme satisfaisants, la société des eaux de Marseille est passée à côté de sa mission en ne remplissant qu’une partie de son contrat qui comportait plusieurs volets.

En fait, en cinq ans et demi, les Marseillais ont connu un parcours très aléatoire, en dent de scie, avec plus de bas que de hauts. Depuis sa création en 2008,  à nos jours,  la Seaco a fait couler beaucoup d’encre et suscité, à maintes reprises, la colère des pouvoirs publics à cause de sa lenteur dans l’exécution des fonctions qui lui étaient assignées.

Il lui a fallu un électrochoc à coup de mises en demeure et de critiques acerbes de la part des autorités centrales et locales pour que les choses connaissent, à mi-parcours, une certaine dynamique, mais il était déjà trop tard. Le contrat de la SEM expire et s’achève sur une note que les officiels veulent bien qualifier de « positive», mais les objectifs originels pour lesquels elle a été engagée n’ont pas été concrétisés. Nous sommes, en fait, bien loin du compte.

Les Marseillais ont beaucoup déçu, d’autant que cette entreprise française avait fait un véritable forcing pour décrocher, en 2008, ce contrat estimé à plus de 40 millions d’euros, relatif à la gestion et à l’assainissement de l’eau au niveau de Constantine pour une durée de cinq et ans et demi.

lundi 30 juin 2014

Communiqué de la SEACO...

APRÈS UNE COUPURE D'EAU D'UNE SEMAINE À CONSTANTINE


La Seaco rassure et annonce de nouvelles mesures 

Privée d'eau depuis plus d’une semaine, la population du centre-ville de Constantine et de plusieurs autres quartiers, s'approvisionne de la seule fontaine existante au jardin Bennacer. «Nous sommes déjà au mois de Ramadhan, c'est un calvaire de faire ce parcours pour ramener de l'eau, d'autant plus que nous le faisons à pied et sous le soleil», nous a indiqué un habitant.
Interrogé, hier, sur cette situation, le directeur de la communication à la Seaco, Boughada, a expliqué que cette coupure a été provoquée par «un glissement de terrain au niveau du chemin forestier qui a endommagé une conduite» et d'ajouter que ses services sont à pied d'œuvre pour remédier à cette situation qui n'est pas facile compte tenu de la nature des travaux».

L'intervention des services de la Seaco a permis le renouvellement d'une conduite de 120 m linéaires. «La complexité de la nature du sol et l'endroit en question, en forme de ravin, sont à l'origine du retard de l'intervention», a-t-il expliqué. Toutefois, il a tenu à rassurer que l'eau coulera dans les robinets dans des quartiers touchés au plus tard dans la soirée de "lundi ou du lendemain matin".

Sur un autre chapitre, il a parlé de nouvelles mesures prises par la Seaco, comme l'ouverture d'une deuxième agence commerciale au niveau de la cité Ali Mendjeli. Cette dernière va faciliter la tâche aux citoyens qui n'auront plus à se déplacer à El Khroub ou à Constantine pour régler leurs factures». Pour mieux servir le citoyen en ce mois de Ramadhan, la Seaco a ouvert une permanence au niveau de l'agence de Constantine, sise à la rue Benmeliek, et celle d'Ali Mendjeli, entre 21 et 23 heures.

Nasser Benlecheheb - lire ici l'article original publié sur le quotidien le temps d'algérie

dimanche 29 juin 2014

Jean-Marc Jahn, DG de SEAL, au Forum de « Liberté »

Depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées
32.000 fuites d’eau recensées annuellement
450.000 contrôles et analyses sont effectués chaque année
l’entreprise a renouvelé 350 km de canalisations pour arriver en 2016 à 730 km et les branchements effectués sont de 85.000 avec la perspective de parvenir à 278.000 en 2016.

Abordant la situation de l’assainissement avec 4.000 km de réseau d’eaux usées, Jahn a indiqué qu'en 2006, 6 % de ces eaux étaient épurées pour parvenir à 60 % en 2014 avec la perspective d’atteindre 100 % en 2018.

Evoquant la consommation des ménages, le premier responsable de la SEAAL a fait remarquer que la moyenne est de 91 litres par jour et par habitant, alors que la facture moyenne s’élève à 1.908 DA TTC par trimestre, soit une moyenne de 21 DA par jour et par famille. 
Avec pour objectif d’être en mesure d’assurer la desserte de l’eau potable aux foyers de la wilaya d’Alger, et ce 24 heures sur 24, la Société des Eaux et de l'Assainissement d'Alger (SEAAL) a dû faire face à des problèmes de taille. C’est l’un des points sur lequel s’est attardé ce dimanche, le DG de l’entreprise, Jean-Marc Jahn, lors de son intervention au forum de "Liberté".
Le premier « obstacle », visait à renouveler son réseau de distribution. Du fait de la vétusté des conduites d’eau, la SEAAL a investi massivement dans le renouvèlement de plus de 350 kilomètres de canalisations depuis 2006, pour atteindre la barre des 730 km en 2016. Car, outre l’amoindrissement de la qualité de l’eau due aux canalisations vieillissantes, de nombreuses fuites sont apparues au cours des précédentes années. Ainsi, depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées pour endiguer ces pertes. Quant à la qualité de l’eau consommée par la population, Jean-Marc Jahn, le directeur général de la SEAAL, assure que « plus de 450 000 contrôles sont effectués chaque année pour vérifier de la bonne conformité avec la réglementation en vigueur ». Le second problème, et non des moindres, vise à améliorer la gestion et l’exploitation des systèmes d’assainissement. D’après M.Jahn, « à Alger en 2006, seulement 6% des eaux usées étaient épurées avant rejet dans le milieu naturel ». Autrement dit, 94% de ces eaux étaient rejetées directement en mer, et ce, sans aucun traitement au préalable. Conséquences, en 2006, seulement 39 plages algéroises étaient aptes à accueillir les baigneurs sans porter atteinte à leur santé ou à l’environnement. Depuis, 5000 km de réseau ont été curés et 380 entièrement renouvelés, permettant à la capitale de collecter, transférer et traiter aujourd’hui près de 60% des eaux usées, le but étant d’atteindre les 100% à l’horizon 2017. Forte des investissements réalisés, la SEAAL se targue aujourd’hui d’avoir permis l’ouverture (ou réouverture) de nouvelles plages propres. Ainsi, cet été, 72 lieux de baignade seront ouverts au public dans la wilaya d’Alger.

Article original ici publié par le quotidien Lierté -Par : Tarik Djebbar

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