Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…

dimanche 29 juin 2014

Jean-Marc Jahn, DG de SEAL, au Forum de « Liberté »

Depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées
32.000 fuites d’eau recensées annuellement
450.000 contrôles et analyses sont effectués chaque année
l’entreprise a renouvelé 350 km de canalisations pour arriver en 2016 à 730 km et les branchements effectués sont de 85.000 avec la perspective de parvenir à 278.000 en 2016.

Abordant la situation de l’assainissement avec 4.000 km de réseau d’eaux usées, Jahn a indiqué qu'en 2006, 6 % de ces eaux étaient épurées pour parvenir à 60 % en 2014 avec la perspective d’atteindre 100 % en 2018.

Evoquant la consommation des ménages, le premier responsable de la SEAAL a fait remarquer que la moyenne est de 91 litres par jour et par habitant, alors que la facture moyenne s’élève à 1.908 DA TTC par trimestre, soit une moyenne de 21 DA par jour et par famille. 
Avec pour objectif d’être en mesure d’assurer la desserte de l’eau potable aux foyers de la wilaya d’Alger, et ce 24 heures sur 24, la Société des Eaux et de l'Assainissement d'Alger (SEAAL) a dû faire face à des problèmes de taille. C’est l’un des points sur lequel s’est attardé ce dimanche, le DG de l’entreprise, Jean-Marc Jahn, lors de son intervention au forum de "Liberté".
Le premier « obstacle », visait à renouveler son réseau de distribution. Du fait de la vétusté des conduites d’eau, la SEAAL a investi massivement dans le renouvèlement de plus de 350 kilomètres de canalisations depuis 2006, pour atteindre la barre des 730 km en 2016. Car, outre l’amoindrissement de la qualité de l’eau due aux canalisations vieillissantes, de nombreuses fuites sont apparues au cours des précédentes années. Ainsi, depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées pour endiguer ces pertes. Quant à la qualité de l’eau consommée par la population, Jean-Marc Jahn, le directeur général de la SEAAL, assure que « plus de 450 000 contrôles sont effectués chaque année pour vérifier de la bonne conformité avec la réglementation en vigueur ». Le second problème, et non des moindres, vise à améliorer la gestion et l’exploitation des systèmes d’assainissement. D’après M.Jahn, « à Alger en 2006, seulement 6% des eaux usées étaient épurées avant rejet dans le milieu naturel ». Autrement dit, 94% de ces eaux étaient rejetées directement en mer, et ce, sans aucun traitement au préalable. Conséquences, en 2006, seulement 39 plages algéroises étaient aptes à accueillir les baigneurs sans porter atteinte à leur santé ou à l’environnement. Depuis, 5000 km de réseau ont été curés et 380 entièrement renouvelés, permettant à la capitale de collecter, transférer et traiter aujourd’hui près de 60% des eaux usées, le but étant d’atteindre les 100% à l’horizon 2017. Forte des investissements réalisés, la SEAAL se targue aujourd’hui d’avoir permis l’ouverture (ou réouverture) de nouvelles plages propres. Ainsi, cet été, 72 lieux de baignade seront ouverts au public dans la wilaya d’Alger.

Article original ici publié par le quotidien Lierté -Par : Tarik Djebbar

Aucun commentaire:

Articles les plus consultés (30 derniers jours)

Articles les plus consultés (toutes les périodes)

back to top