Après une expérience de cinq ans et demi, la gestion déléguée de l’eau dans la ville cédera la place à une assistance technique. publié sur le quotidien El Watan lien
Un article qui confirme qu'après cinq ans de gestion, la SEM a montrée et confirmée son incompétence. En cinq ans, les pseudo experts français de la SEM se sont amusés de la crédulité des officiels et nous ont simplement arnaqués...
40 millions d'euros dépensés en voitures, aménagement de bureaux et autres accessoires, oubliant de mettre en place une structure moderne, oubliant de mettre en place une cartographie actualisée, oubliant de mettre en place une gestion automatisée du réseau d'alimentation en eau potable, et la liste est longue...
"Tel PDG, un tel... où autre", aura beau glorifié cette gestion, personne n'est dupe, le contrôle de la SEM sur le terrain constantinois a été lamentable et la faute incombe aux structures et aux hommes chargés de suivre le contrat..
A la fin de l'article original sur le journal El watan, des commentaires intéressants ont été postés par des citoyens. Un commentaire en particulier a retenu mon intention et résume un peu le bordel qu'a vécu notre entreprise. C'est un commentaire posté par un ex. cadre de valeur de la SEACO, acculé a sortir en retraite par la petite porte. Un cadre qui a été harcelé par le Pdg Valin comme beaucoup d'autres cadres...
Commentaire: amor chaib le 02.07.14 | 11h44
Fin de mission pour la semEl Watan : Les Marseillais ont terminé leur mission. La prolongation de contrat qui leur a été accordée par l’Etat algérien au début du mois d’avril 2014, avec une présence de personnel expatrié réduite à 5 cadres seulement, prendra fin le 4 juillet, autrement dit vendredi. Au-delà de cette date, la gestion déléguée de l’eau cédera la place à un autre mode procédural, celui de l’assistance technique en l’occurrence. La gestion deviendra, dès lors, une affaire algéro-algérienne.
Ce qui a été dit par le Président du ÇA Ali Hammam est faux. Le bilan de la sem est négatif il n'ont pas atteint les ratios de gestion selon le contrat. Le H24 n'a pas été instauré (les quartiers du centre ville sont sans eaux depuis 10jrs en plien ramadan avec cette canicule et cela a cause d'une fuite que les experts de la sem n'arrivent pas à réparer ). Et en parle d'assistance technique en fin de contrat. Ils n'ont d'experts que de nom. Durant les cinq années du contrat c'est les technicien algérien qui ont réalisés les raccordements sur l'adduction du barrage BENIHAROUN . J'invite le président du ÇA qui est directeur de l'Hydraulique, de faire un tour au alentour de l'aéroport Med BOUDIAF ,une fuite d'eau qui dure depuis deux ans sur la route menant à elkhroub, c'est devenu une station lavage à ciel ouvert. on parle de transfert de technologie quant en envoie le personnel technique se former dans les centres de l'ADE à tizi et batna..... Concernant la cartographie des réseaux c'est une copie coller de l'étude SEFEGE. ....... Mr le présidant du ÇA pour qu'elle raison on a marginaliser les techniciens algérien de la SEACO, formes par l'universite algérienne?? La réponse est simples "ils en savent trop...ils dérangent..."
Pour faire le point, avant le départ des Marseillais, une assemblée générale ordinaire s’est tenue, jeudi dernier, selon Ali Hamam, PDG du conseil d’administration de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (Seaco), au cours de laquelle le bilan 2013 a été approuvé. «Des efforts ont été enregistrés, même si les objectifs ne sont pas atteints à 100 % », soutient notre interlocuteur. Il en est de même pour l’exercice 2014, où le bilan de la SEM a été jugé « positif », en dépit des objectifs non atteints.
La Seaco va à présent tourner une nouvelle page et s’apprête à lancer prochainement un appel d’offres international pour l’assistance technique, à l’issue duquel 8 experts étrangers devraient être retenus. Pour d’aucuns, bien que le bilan de l’exercice 2013 et celui de 2014 soient considérés comme satisfaisants, la société des eaux de Marseille est passée à côté de sa mission en ne remplissant qu’une partie de son contrat qui comportait plusieurs volets.
En fait, en cinq ans et demi, les Marseillais ont connu un parcours très aléatoire, en dent de scie, avec plus de bas que de hauts. Depuis sa création en 2008, à nos jours, la Seaco a fait couler beaucoup d’encre et suscité, à maintes reprises, la colère des pouvoirs publics à cause de sa lenteur dans l’exécution des fonctions qui lui étaient assignées.
Il lui a fallu un électrochoc à coup de mises en demeure et de critiques acerbes de la part des autorités centrales et locales pour que les choses connaissent, à mi-parcours, une certaine dynamique, mais il était déjà trop tard. Le contrat de la SEM expire et s’achève sur une note que les officiels veulent bien qualifier de « positive», mais les objectifs originels pour lesquels elle a été engagée n’ont pas été concrétisés. Nous sommes, en fait, bien loin du compte.
Les Marseillais ont beaucoup déçu, d’autant que cette entreprise française avait fait un véritable forcing pour décrocher, en 2008, ce contrat estimé à plus de 40 millions d’euros, relatif à la gestion et à l’assainissement de l’eau au niveau de Constantine pour une durée de cinq et ans et demi.
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