Je vous propose deux articles publiés récemment sur les quotidiens nationaux El Moudjahid et El Watan, qui touchent à l’assainissement et la préservation des ressources en eau de deux régions situées au sud de l'Algérie,
Oued Souf et la région de Ouargla.
L'office National de l'Assainissement est à l'honneur...
Préservation des ressources en eau en Algérie : Un schéma directeur pour l’assainissement de l’eau (El Moudjahid lien)
La région du Souf située au sud-est de l’Algérie, occupe une superficie de 44586,80 km2 avec une population de plus de 646.000 habitants.
La surexploitation des nappes captives pour l'irrigation et l'eau potable ainsi que l'absence d'un système efficace d'évacuation des eaux excédentaires avaient provoqué une remontée très rapide de la nappe phréatique.
La zone touchée par la remontée des eaux s’étend sur une superficie de 3.000 km². Sa population est évaluée à 380.000 habitants, Elle est répartie sur 18 communes dont Bayadha, Robbah, Kouinine, Guemmar, Taghzout, Hassani Abdelkrim, Debila, Sidi Aoun, Magrane, Hassi Khelifa, Reguiba Mihouensa, Oued Alenda, Ogla, Nakhla, Ourmes et Trifaoui soit une superficie d’environ 350.000 hectares.
Au cours de la dernière décennie, la vallée de Oued Souf a donc connu une remontée de la nappe qui a engendré de graves préjudices à l’environnement en général et à l’écosystème en particulier.
Selon les explications fournies par M. Mohamed Chaïbi, conseiller du directeur général de l’ONA «les causes de la remontée de la nappe phréatique sont multiples et dues au pompage intensif des nappes profondes à des fins agricoles ainsi que pour l’approvisionnement en eau potable des populations. Ensuite, la quasi-totalité des eaux, après utilisation, est rejetée dans le milieu naturel et elle alimente cette nappe phréatique. Par ailleurs, l’absence d’exutoire due à la planéité du relief a rendu délicat l’écoulement gravitaire et entrainé l’élévation du niveau des eaux de la nappe ainsi que l’absence quasi-totale d’infrastructures d’assainissement dans la wilaya d’El Oueda a-t-il dit, expliquant par là, que ce phénomène «a engendré la pollution des nappes entraînant l’apparition des maladies à transmission hydrique», de même que «l’augmentation de la salinité estimée à 10 fois la salinité de la mer résultant de l’évapotranspiration, comme c’est le cas de Ouargla notamment qui a vu l’affectation du patrimoine phoenicicole (dépérissement des palmeraies) ainsi que l’affaissement de terrain et un effondrement du bâti».
En effet, selon M. Chaibi, «la remontée de la nappe phréatique, qui provoque la dissolution des sels et d’autres minéraux, ainsi que l’érosion des sols, est à l’origine d’affaissement des terrains à travers la région de Oued Souf et de Ouargla », ce qui a engendré un surcoût dans la réalisation des infrastructures induites par la fragilité des sols qui nécessitent des techniques de confortement et l’utilisation de matériaux spéciaux (Ciments HTS) et un impact négatif sur l’environnement et le cadre de vie.
La population du Souf était condamnée à vivre avec la remontée des eaux.
L’élévation du niveau des eaux au niveau de la vallée du Souf était une réalité inquiétante et son influence sur l’écosystème se faisait ressentir de plus en plus. Les facteurs responsables de la remontée des eaux et leurs conséquences pour l'environnement et la santé humaine sont de mieux en mieux cernés mais de plus en plus incontrôlables. Assises sur une sorte de «banquise» de sable, les oasis du Souf se révèlent particulièrement vulnérables aux variations du niveau de la nappe phréatique.
La baisse, comme la saturation de cette nappe, à priori imputables à la croissance démographique et à l’activité humaine, ont été fatales surtout pour les ghoûts traditionnels (palmeraies), base de l’économie locale et fierté esthétique de la région.
La population du Souf était condamnée à s’adapter et à vivre avec la remontée des eaux au péril de son environnement et de sa santé. Au fil des années, la poussée démographique et les activités économiques ont rongé et altéré la fragile couche de sable par l’épuisement de la nappe phréatique sous-jacente d’une part, la dégradation et l’inondation du sol par l’eau des forages artésiens d’autre part.
La sauvegarde de l’écosystème est un enjeu majeur pour lequel chaque citoyen a sa part de responsabilité et l'équilibre écologique du Souf est fortement tributaire de sa stabilité démographique. Après l’engloutissement des ghoûts, ce sera bientôt le tour des palmeraies de surface, des jardins, des villages et des infrastructures de tous ordres. Les habitants les plus particulièrement exposés commencent déjà par découvrir l’inondation de leurs maisons et de leurs garages. Qui dit montée des eaux dit forcément dégâts et le pompage pour l’évacuation des eaux indésirables est venu remplacer les travaux de désensablage d’autrefois.
Les solutions recommandées pour juguler ce phénomène
En tout état de cause, et dans la perspective de remédier à ce phénomène, l’Etat a entrepris des mesures concrètes par des projets titanesques susceptibles de réhabiliter l’équilibre écologique du Souf, explique M. Chaibi. «Un important projet du secteur de l’hydraulique a été réceptionné, graduellement, dès la fin de l’été 2009 et totalement achevé et réceptionné en 2013. Quatre stations de pompage pour l’évacuation des eaux indésirables (eaux stagnantes et eaux usées) ont été installées grâce à un dispositif considérable de canalisations vers la dépression du Chott el-Haloufa près de la wilaya de Ouargla. Une partie des eaux collectées sera utilisée localement pour l’irrigation de plantations.
Entre autres, la rénovation des réseaux d’assainissement des eaux usées et des canalisations d’eau potable.
Grâce à ce projet, El Oued a apuré son problème d’évacuation des eaux usées grâce aux deux mégaprojets de réalisation de systèmes d’assainissement et de drainage initiés par le programme du Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika et opéré par l’Office national de l’assainissement (ONA). Pour la réalisation de ce joyau réalisé sur une distance de 750 km linéaires, considéré comme l’unique modèle au monde et fait un cas d’école en matière d’assainissement, une enveloppe de plus de 31 milliards de dinars a été allouée par l’Etat, qui a pour objectif, une utilisation rationnelle des eaux usées, une fois épurées, dans la perspective d’éviter de polluer les eaux souterraines. Pour se faire, le conseiller du directeur général de l’ONA a expliqué que «le ministère des Ressources en eau a lancé une étude détaillée, afin de définir les solutions techniques appropriées qui a été finalisée et approuvée horizon 2030 et s’articule sur les axes indispensables».
Le projet concerne les agglomérations de 18 communes situées dans la vallée de Souf, sur 370.000 ha.
Il y a lieu de noter qu’un réseau d’assainissement a été mis en place qui couvrira les besoins d’une population de 700.000 habitants, 30 communes de la wilaya d’El-Oued en zones urbaines et rurales et ce à l’horizon 2030, selon M. Chaibi. Dans cette optique il nous explique que «la solution adoptée est la réalisation d’un drainage vertical sur l’ensemble de l’Aire de l’étude, seul El Oued nécessite la mise en place d’un système de drainage et la réalisation d’une batterie de 51 forages équipés de pompes pour un débit d’exploitation global de 348 l/s et un réseau de drainage de 34 km indépendant du réseau d’assainissement de la ville en DN 90 à 315». Une technique originale.
Intervenant lors d’un exposé présenté à un groupe de 11 titres de la presse nationale qui a effectué une mission de 3 jours dans la wilaya d’El Oued, M. Chaibi a expliqué que «la première phase de ce projet d’envergure consiste en l’assainissement actuellement dans 18 communes, dont 12 communes raccordées à un réseau d’assainissement long de 750 km, jalonnés de 57 stations de relevage, les six autres communes bénéficiant d’un total de 542 puits individuels de traitement des eaux usées», ajoutant «dans sa deuxième phase, le projet a comporté la réalisation de quatre stations de traitement des eaux usées des communes déjà raccordées au réseau d’assainissement collectif, implantées à Kouinine, Hassani Abdelkrim, Sidi Aoun et Reguiba».
«La troisième phase de l’opération a pris forme à travers l’évacuation horizontale et l’absorption de 22.000 m3/j des surplus d’eau en surface, nécessitant, sur un réseau de 34 km, le fonçage de 51 puits profonds avec une capacité d’absorption de 348 l/s», a-t-il poursuivi, ajoutant que la quatrième phase de ce mégaprojet assure le transfert des eaux d’assainissement sur 47 km vers l’exutoire de Chott El-Haloufa.
31 milliards de dinars pour deux mégaprojets
De son côté, le directeur de l’assainissement de la wilaya d’El Oued, M. Fatah Djabali, nous explique nous explique lors de la visite du projet que «la première tâche était d'installer un réseau d'assainissement de ces quatre communes d’El Oued, Robbah, Bayadha et Kouinine, et de construire une station d'épuration (Step) de 250.000 équivalents/habitants».
Le réseau d'assainissement des quatre communes, selon M. Djabali «s'étend sur une distance linéaire de 310 km avec 21 stations de pompage et de relevage», précisant que «la deuxième tranche, consiste en la mise en place d’un réseau d'assainissement des 8 communes dont Guemmar, Taghzout, Debila, Hassani Abdelkrim, Magrane, Hassi Khalifa, Sidi Aoun et Reguiba, et de la réalisation de station d’épuration (Step) ». Aussi, «le réseau s’étend sur une distance linéaire de 440 kilomètres avec 36 stations de pompage et de relevage. La deuxième tranche concerne aussi 6 autres communes qui sont Ourmes, Trifaoui, Nakhla, Ogla, Oued El Alenda et Mih Ouensa», a-t-il ajouté. Dans ces communes, l'assainissement est autonome. Parmi les dispositifs utilisés pour l'assainissement autonome dans le Souf, on peut distinguer les fosses non étanches «traditionnelles», avec des parois en maçonnerie, l'eau s'infiltrant par le fond après un séjour plus ou moins long dans la fosse. Les fosses non étanches «modernes», avec des parois préfabriquées en béton, l’eau s’infiltrant par le fond comme avec les fosses «traditionnelles».
De ce fait, «l’objectif principal de ces opérations permettra une protection de la nappe phréatique contre la pollution et une protection des populations contre les maladies à transmission hydrique et l’amélioration de leur cadre de vie», a déclaré M. Djabali.
Une ressource humaine à la mesure du défi titanesque
Le précieux liquide récupéré et purifié est régénéré pour être remis une seconde fois en «circulation». Cette «résurrection», les habitants de cette région la doivent à l’ONA qui vient d’accomplir un exploit en domptant la nature rude et sauvage de cette région saharienne. L’herbe est à nouveau verte et les palmiers culminent.
L’équipe de l’ONA, a relevé ce défi titanesque, et surtout réussi grâce aux compétences de ses cadres et ingénieurs et à leur cohésion. Ils sont fiers surtout d’être des pionniers dans ce domaine. C’est un véritable dispositif qui est mis en place. A une « colonne vertébrale» viennent se greffer des drains et des collecteurs servant à connecter tout le réseau d’assainissement long de 300 km. Les stations sont construites dans une architecture moderne et dotées d’équipements électroniques de haute technologie. L’eau collectée est, ensuite, dirigée vers une station d’épuration où s’effectue un «lagunage aéré» qui consiste à un recours à des moyens naturels tels que la décantation dans des bassins de sable aidée parfois par l’absorption naturelle qu’opèrent les roseaux implantés. Grâce au projet de lutte contre la remontée des eaux de Oued Souf, qui est un projet cohérent qui met en œuvre une multitude d’actions, il est désormais permis de traiter les causes directes de la remontée et d’apporter des solutions radicales à ce phénomène qui avait des conséquences écologiques et économiques désastreuses en milieu urbain et en zone agricoles. Depuis la mise en service du projet, opérée à partir de 2009, les résultats palpables ont été enregistrés, selon les responsables. On peut les constater notamment dans le rabattement drastique du niveau de la nappe phréatique à la faveur de la réalisation du drainage vertical et la régénération de la palmeraie qui dépérissait suite à submersion par les remontées des eaux salines et polluées de la nappe et dans les ghouts. En outre, force est de remarquer la disparition systématique des débordements d’eaux usées et des rejets d’assainissement qui se déversaient à ciel ouverts dans les centres urbains, créant des zones de stagnation d’eaux usées, qui constituent des foyers de prédilection pour la propagation des insectes et mouches, vecteur de pathologie graves (Paludisme, MTH). Depuis, aucune maladie à transmission hydrique n’a été enregistrée, l’on nous signale même, le repeuplement de la zone humide de Chott Halloufa par la population avifaune (Flamands roses). Que du bonheur !
«On enregistre zéro rejet d’eaux usées dans le milieu naturel» (El Watan lien)
Nora Frioui. Directrice générale adjointe de l’Office national de l’assainissement
-L’Office national de l’assainissement (ONA) a engagé un important projet de lutte contre la remontée des eaux dans les deux wilayas d’El Oued et Ouargla. Pouvez-vous nous en parler davantage ?
En effet, l’étude pour endiguer la remontée des eaux à El Oued et Ouargla, initiée en 2000, a permis de lancer de façon intégrée les travaux non seulement pour juguler la remontée des eaux par la mise en place d’un système de drainage, mais aussi pour doter les régions concernées d’importantes infrastructures hydrauliques fiables et efficaces, constituées de réseaux d’assainissement, de stations d’épuration et d’ouvrages de transfert. Ainsi la mise en place des systèmes nous garantit parallèlement :
- l’éradication des infiltrations des eaux usées dans le sol, à l’origine des foyers de maladies à transmission hydrique, par la collecte et le transfert dans des conduits étanches répondant aux normes techniques en vigueur ;
- la protection de la nappe : aujourd’hui on enregistre 0 rejet d’eaux usées dans le milieu naturel grâce à l’élimination radicale des fosses perdues et leur remplacement par un système homologué à El Oued et la réhabilitation, l’étanchement et l’extension du réseau à Ouargla ;
- la création et l’aménagement du rejet final à Sebkhet Sefioune pour Ouargla et chott Halloufa pour El Oued constituent désormais l’exutoire des eaux consommées (traitées) et des eaux drainées en défiant la topographie des reliefs très plane et le manque d’exutoire qui caractérisent les deux vallées.
-Quatre années après la mise en service du projet, peut-on dire aujourd’hui que le problème de la remontée des eaux a été définitivement réglé ?
Depuis la mise en service du projet de Oued Souf, le volume d’eau excédentaire extrait de la nappe phréatique par les 51 forages du drainage vertical est de 15 millions de mètres cubes. A cela, il faut ajouter le volume d’eaux épurées par les quatre stations d’épuration, qui est de 28 millions de mètres cubes. Nous avons donc transféré, depuis la mise en marche du système, vers le rejet final de chott Halloufa, situé à 47 km au nord de la ville d’El Oued, une importante quantité (41 millions de mètres cubes) d’eaux épurées et drainées.
Il y a lieu de préciser que l’exutoire naturel de chott Halloufa, qui s’étend sur 15 km et situé en amont du chott Melghir, classé zone humide Ramsès, est devenu un écosystème aquatique depuis qu’il est alimenté par les eaux épurées et drainées, en provenance des 12 communes, ciblées par le projet. Il abrite une multitude d’espèces faunistiques et floristiques, tels que les flamants roses et les roseaux phragmites. Dans ce sillage, il est important de noter que les eaux de rejet déjà épurées et diluées dans les eaux de drainage subissent un traitement tertiaire naturel par le mode de filtration grâce à la prolifération de ces roseaux dont les racines ont un pouvoir épuratoire très important se matérialisant par l’absorption de la charge organique résiduelle.
Le taux de couverture en réseaux d’assainissement, qui était d’à peine 10% à El Oued avant le lancement du projet, est passé à 100% pour les 18 communes concernées, dont 12 en assainissement collectif et 6 en assainissement autonome amélioré. Le taux de branchement des habitations individuelles aux réseaux d’assainissement pour les 12 communes est de 100%. Pour ce qui est de la wilaya de Ouargla, le volume d’eaux drainées envoyé sur le rejet final de Sebkhet Sefioune, situé à 40 km au nord de la ville de Ouargla, est de 40 millions de mètres cubes depuis quatre ans de mise en service ; quant au volume d’eaux épurées, il est de 54 millions de mètres cubes.
-Comment ces deux ensembles cohérents de projets et infrastructures sont-ils gérés en aval ?
L’envergure de ces réalisations commande à l’évidence une nouvelle vision et de nouveaux éclairages sur l’organisation de ces méga projets, ce qui a incité l’ONA à ériger les projets en complexes, dotés de deux directions distinctes. Il s’agit du Complexe d’assainissement et de drainage d’El Oued (CADE) et du Complexe d’assainissement et de drainage de Ouargla (CADO). Ces deux complexes sont opérationnels depuis 2010. Leur organisation se décline en un siège et des centres englobant un système d’assainissement (réseau-station de pompage et STEP) et un système de drainage (drain-station de pompage-transfert-exutoire).
Ces directions de l’assainissement, qui disposent d’une autonomie financière, sont dotées de tous les moyens humains et matériels spécifiques nécessaires pour une gestion et une exploitation optimales de cet important investissement. Aussi, il est important de signaler que ces complexes sont gérés par un personnel technique local, qui a acquis toutes les compétences et aptitudes nécessaires au contact des éléments des entreprises de réalisation du projet, et a en outre bénéficié de formations appropriées pour prendre en charge l’exploitation de ces deux projets après l’achèvement de la mission contractuelle de la phase d’exploitation à la charge des entreprises cocontractantes.
-Quelles sont les conséquences de la réalisation de ces projets sur le plan local ?
A la faveur de la réalisation de ces projets, nous avons enregistré des impacts socioéconomiques très importants qui se sont matérialisés par le rabattement du niveau de la nappe phréatique, la régénération de la palmeraie, l’acquisition par les fellahs des terrains agricoles à proximité des conduites de transfert pour bénéficier gracieusement de l’eau épurée.De même, ces deux projets ont permis la création de 1000 emplois directs pour les deux directions et font actuellement l’objet d’un grand intérêt de la part de la communauté scientifique d’El Oued et de Ouargla, notamment l’université de Ouargla qui envoie régulièrement des étudiants pour la préparation de leur thèse de fin d’études en traitement et épuration des eaux ainsi que dans la réutilisation des eaux traitées à des fins agricoles.
La STEP de Ouargla est actuellement utilisée pour des projets de coopération, tels les projets Wawaria (Algérie-Pays-Bas) et UDES. Il faut préciser que les deux exutoires (Sebkhet Sefioune et chott Halloufa) font actuellement l’objet d’études prospectives d’aménagement pour en faire des lieux de détente et de villégiature. Nous pouvons affirmer maintenant, avec certitude, que le phénomène de la remontée des eaux dans les deux vallées du Souf et de Ouargla est définitivement réglé et que le ministère des Ressources en eau a gagné le pari.