En 2006 Suez est arrivée dans l’exploitation de l’eau d’Alger pour la sortir d’une situation critique. Depuis l’expérience, jugée comme un succès, par le ministre des ressources en Eau, s’incruste dans la durée. Et s’étend dans l’Algérois. « Logique », estiment les spécialistes. Sauf que le transfert de savoir-faire vers l’Algérienne des Eaux (ADE) s’éloigne. Et avec lui pointe le risque d’une dépendance de longue durée à l’égard du grand opérateur français de l’eau. Un scénario qui ne semble pas gêner Abdelmalek Sellal.
Cette appréciation ne fait pas l’unanimité à l’ADE. L’arrivée des spécialistes de Suez - ils sont actuellement dix sept- a totalement démobilisé les anciens de l’ADE. Le personnel envoyé par Suez traite directement avec les autorités politiques et administratives, créant une situation perverse : les cadres algériens ne savent pas s’ils ont leur mot à dire, si la tutelle va tolérer une éventuelle intervention de leur part. Ils se font donc tout petits, laissant les choses se faire sans eux...
suite de l'article sur Maghreb Emergent... lien
et sur le même sujet, un article sur Algérie Plus... lien
SEACO
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