SEACO, le droit de réponse... ! SEACO

mardi 25 octobre 2011

SEACO, le droit de réponse...

Mon patron a finit par sauter les plombs, c'est un pur cas de schizophrénie, c'est confirmé...
Mon directeur il en veut à tout le monde...
Au début c'était moi son diabolo qui jouait avec sa SEACO chérie, mais aujourd'hui il veut s'attaquer à un plus gros poisson, la presse locale, tout particulièrement à l'Index de Constantine...

Index : 24/10/2011

Que s'est il passé... ?
Le 16/10/2011, les journalistes de l'index ont publiés un article banal sur la mauvaise gestion, un article quelconque sur les insuffisances criardes des entreprises dans la bonne gouvernance de la cité... Un article comme n'importe quel article qu'on lit au quotidien sur la presse nationale.

Qui y'a t'il de particulier sur l'article :
..., quelques mots et lignes sans plus sur la corruption, sur cette gangrène qui ronge en général notre société, des généralités sur certains liens et ramifications mafieuses, probables, qui existent dans les administrations et au sein des entreprises locales d'une manière générale, sans bien sûr qu'aucuns noms ne soit cités... pas de quoi fouetter Pierre...
Quotidiennement sur la presse nationale, nous lisons ce genre d'articles, rien de très extraordinaire, sauf quelquefois la véracité prouvée de certains cas de corruption mis à jour par les services de sécurité, où certains cas de négligences dans la gestion des collectivités...

il n'y a qu'a taper "corruption Algérie" sur Google et bienvenue mes amis dans la troisième dimension ...

Moi, mon patron n'a pas du tout aimé les " fausses allusions cachées" du journal l'index et a décidé de partir en guerre contre ce journal.
Il veut tout simplement attaquer le journal en justice et le traîner dans la boue pour diffamation auprès des autorités judiciaires....

mon patron il est devenu complètement schizophrène, la SEACO a finit par lui sortir par les narines...

Avec lui, plus personnes n'a le droit de parler où d'évoquer la SEACO, même l'éventualité d'évoquer où signaler une fuite d'eau est inacceptable et c'est valable aujourd'hui pour la presse... lien lien
Alors faîte attention, nous avons un nouveau censeur...
Pour bien faire, dans sa lettre ouverte au "droit de réponse", il a décidé de faire sa "pub", (du deux en un : de répondre gratuitement et aussi vanter ces mérites).

Dans sa pub et sa petite croisade, il veut coûte que coûte nous impliquer avec lui, nous les 1734 collaborateurs que nous sommes dans sa petite guerre... et pour mieux faire passer son message, il évoque aussi en vrac les 60 points noirs du réseau d'assainissement résorbés, les 58 % du peuple disposant du H24, les 22 agences de proximités retapées, le 30 25 gratuit et +++.... ça n'a aucun sens...

Bref, moi j'ai très bien compris le manège... il veut tout simplement faire parler de lui et se vanter.
Il n'a pas trouvé mieux pour se faire de la pub que de s'attaquer à la presse locale, la seule presse qui publie actuellement et qui ose mettre à nu la SEACO.

La chasse aux journalistes est ouverte, nous les pauvres travailleurs que nous sommes, sont pris à témoins "de force" pour légitimer la droiture et le mérite de notre cher directeur et son équipe de zombie dans la modernisation de la SEACO.

avant l'arrivé de notre cher directeur, on était tous des pygmées arriérés incapables d'ouvrir un robinet...

Aujourd'hui, beaucoup parmi mes collègues sont anxieux pour notre directeur et se posent des questions. Certains disent qu'il a raison d'agir de la sorte, que peut être il a réussi à décoder dans sa paranoïa un code secret caché entre les lignes de l'article de l'index, qu'il y a surement un affreux secret qui le cite nominativement, va savoir...

la réponse de l'Index...