APRÈS UNE COUPURE D'EAU D'UNE SEMAINE À CONSTANTINE
La Seaco rassure et annonce de nouvelles mesures
Privée d'eau depuis plus d’une semaine, la population du centre-ville de Constantine et de plusieurs autres quartiers, s'approvisionne de la seule fontaine existante au jardin Bennacer. «Nous sommes déjà au mois de Ramadhan, c'est un calvaire de faire ce parcours pour ramener de l'eau, d'autant plus que nous le faisons à pied et sous le soleil», nous a indiqué un habitant.
Interrogé, hier, sur cette situation, le directeur de la communication à la Seaco, Boughada, a expliqué que cette coupure a été provoquée par «un glissement de terrain au niveau du chemin forestier qui a endommagé une conduite» et d'ajouter que ses services sont à pied d'œuvre pour remédier à cette situation qui n'est pas facile compte tenu de la nature des travaux».
L'intervention des services de la Seaco a permis le renouvellement d'une conduite de 120 m linéaires. «La complexité de la nature du sol et l'endroit en question, en forme de ravin, sont à l'origine du retard de l'intervention», a-t-il expliqué. Toutefois, il a tenu à rassurer que l'eau coulera dans les robinets dans des quartiers touchés au plus tard dans la soirée de "lundi ou du lendemain matin".
Sur un autre chapitre, il a parlé de nouvelles mesures prises par la Seaco, comme l'ouverture d'une deuxième agence commerciale au niveau de la cité Ali Mendjeli. Cette dernière va faciliter la tâche aux citoyens qui n'auront plus à se déplacer à El Khroub ou à Constantine pour régler leurs factures». Pour mieux servir le citoyen en ce mois de Ramadhan, la Seaco a ouvert une permanence au niveau de l'agence de Constantine, sise à la rue Benmeliek, et celle d'Ali Mendjeli, entre 21 et 23 heures.
Nasser Benlecheheb - lire ici l'article original publié sur le quotidien le temps d'algérie
Un blog pour discuter de la gestion de l'eau en Algérie. Le site est ouvert à tous afin de débattre où de s’exprimer sur le sujet. J’espère que vous trouverez l’information que vous cherchez, un blog à lire…
lundi 30 juin 2014
Communiqué de la SEACO...
dimanche 29 juin 2014
Jean-Marc Jahn, DG de SEAL, au Forum de « Liberté »
Depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées
32.000 fuites d’eau recensées annuellement
450.000 contrôles et analyses sont effectués chaque année
Le premier « obstacle », visait à renouveler son réseau de distribution. Du fait de la vétusté des conduites d’eau, la SEAAL a investi massivement dans le renouvèlement de plus de 350 kilomètres de canalisations depuis 2006, pour atteindre la barre des 730 km en 2016. Car, outre l’amoindrissement de la qualité de l’eau due aux canalisations vieillissantes, de nombreuses fuites sont apparues au cours des précédentes années. Ainsi, depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées pour endiguer ces pertes. Quant à la qualité de l’eau consommée par la population, Jean-Marc Jahn, le directeur général de la SEAAL, assure que « plus de 450 000 contrôles sont effectués chaque année pour vérifier de la bonne conformité avec la réglementation en vigueur ». Le second problème, et non des moindres, vise à améliorer la gestion et l’exploitation des systèmes d’assainissement. D’après M.Jahn, « à Alger en 2006, seulement 6% des eaux usées étaient épurées avant rejet dans le milieu naturel ». Autrement dit, 94% de ces eaux étaient rejetées directement en mer, et ce, sans aucun traitement au préalable. Conséquences, en 2006, seulement 39 plages algéroises étaient aptes à accueillir les baigneurs sans porter atteinte à leur santé ou à l’environnement. Depuis, 5000 km de réseau ont été curés et 380 entièrement renouvelés, permettant à la capitale de collecter, transférer et traiter aujourd’hui près de 60% des eaux usées, le but étant d’atteindre les 100% à l’horizon 2017. Forte des investissements réalisés, la SEAAL se targue aujourd’hui d’avoir permis l’ouverture (ou réouverture) de nouvelles plages propres. Ainsi, cet été, 72 lieux de baignade seront ouverts au public dans la wilaya d’Alger.
Article original ici publié par le quotidien Lierté -Par : Tarik Djebbar
32.000 fuites d’eau recensées annuellement
450.000 contrôles et analyses sont effectués chaque année
l’entreprise a renouvelé 350 km de canalisations pour arriver en 2016 à 730 km et les branchements effectués sont de 85.000 avec la perspective de parvenir à 278.000 en 2016.Avec pour objectif d’être en mesure d’assurer la desserte de l’eau potable aux foyers de la wilaya d’Alger, et ce 24 heures sur 24, la Société des Eaux et de l'Assainissement d'Alger (SEAAL) a dû faire face à des problèmes de taille. C’est l’un des points sur lequel s’est attardé ce dimanche, le DG de l’entreprise, Jean-Marc Jahn, lors de son intervention au forum de "Liberté".
Abordant la situation de l’assainissement avec 4.000 km de réseau d’eaux usées, Jahn a indiqué qu'en 2006, 6 % de ces eaux étaient épurées pour parvenir à 60 % en 2014 avec la perspective d’atteindre 100 % en 2018.
Evoquant la consommation des ménages, le premier responsable de la SEAAL a fait remarquer que la moyenne est de 91 litres par jour et par habitant, alors que la facture moyenne s’élève à 1.908 DA TTC par trimestre, soit une moyenne de 21 DA par jour et par famille.
Le premier « obstacle », visait à renouveler son réseau de distribution. Du fait de la vétusté des conduites d’eau, la SEAAL a investi massivement dans le renouvèlement de plus de 350 kilomètres de canalisations depuis 2006, pour atteindre la barre des 730 km en 2016. Car, outre l’amoindrissement de la qualité de l’eau due aux canalisations vieillissantes, de nombreuses fuites sont apparues au cours des précédentes années. Ainsi, depuis 2006, plus de 200 000 fuites ont été réparées pour endiguer ces pertes. Quant à la qualité de l’eau consommée par la population, Jean-Marc Jahn, le directeur général de la SEAAL, assure que « plus de 450 000 contrôles sont effectués chaque année pour vérifier de la bonne conformité avec la réglementation en vigueur ». Le second problème, et non des moindres, vise à améliorer la gestion et l’exploitation des systèmes d’assainissement. D’après M.Jahn, « à Alger en 2006, seulement 6% des eaux usées étaient épurées avant rejet dans le milieu naturel ». Autrement dit, 94% de ces eaux étaient rejetées directement en mer, et ce, sans aucun traitement au préalable. Conséquences, en 2006, seulement 39 plages algéroises étaient aptes à accueillir les baigneurs sans porter atteinte à leur santé ou à l’environnement. Depuis, 5000 km de réseau ont été curés et 380 entièrement renouvelés, permettant à la capitale de collecter, transférer et traiter aujourd’hui près de 60% des eaux usées, le but étant d’atteindre les 100% à l’horizon 2017. Forte des investissements réalisés, la SEAAL se targue aujourd’hui d’avoir permis l’ouverture (ou réouverture) de nouvelles plages propres. Ainsi, cet été, 72 lieux de baignade seront ouverts au public dans la wilaya d’Alger.
Article original ici publié par le quotidien Lierté -Par : Tarik Djebbar
lundi 9 juin 2014
journée mondiale de l’Environnement : La baie d’Alger donne l’exemple
journée mondiale de l’Environnement : La baie d’Alger donne l’exemple
mardi 3 juin 2014
Les habitants privés d’eau sur décision de justice
La SEATA refuse de faire du porte à porte chez les 80 familles.
Les robinets de quatre-vingt logements de la tour située au 13, boulevard Bouzered Hocine (ex-immeuble Clemenceau) sont à sec. La SEATA a décidé d’enlever carrément le compteur et priver ces de familles d’eau. Officiellement, la SEATA réclame quelque deux millions de dinars, représentant les arriérées de plusieurs années de non paiement de consommation d’eau potable. Du côté des «victimes» la version est tout autre. «Comment peut-on concevoir qu’un immeuble de 13 étages, dans lequel résident 80 locataires, ait un seul compteur d’eau», s’interrogent les habitants de ce bâtiment. «Pour régler la facture, il faut faire du porte-à-porte chez 80 familles.
Et si un habitant est réfractaire au règlement de sa part, c’est tout l’immeuble qui est pénalisé. Tout le monde sera privé d’eau. C’est cette même situation que nous vivons actuellement, privés totalement d’eau voilà plusieurs jours.», ont-ils expliqué. Ce qui n’est pas de l’avis de la SEATA, selon les explications fournies par ses techniciens : «l’option exigée par les habitants de cet immeuble est techniquement impossible. Il n’y a pas une colonne montante traversant les escaliers de l’extérieur pour brancher des compteurs individuels. Ce qui impose une installation à l’intérieur des logements. Ce qui pose problème pour nos agents qui doivent accéder à l’intérieur des logements.
Quant à la décision d’enlever le compteur, cela est l’objet d’une décision de justice ». Ce litige qui dure depuis plusieurs années, ne se pose pas, paradoxalement, pour d’autres immeubles présentant la même situation. Les représentants des habitants l’affirment : «Le système de facturation au régime forfaitaire et individuel est appliqué dans plusieurs cités. Il est utilisé depuis plusieurs années dans les tours Belvédère et celles de Patrice Lumumba de Annaba et dans les cités UV1 et UV2 de la commune de Sidi Amar. Pourquoi pas notre immeuble». Entre temps, les habitants, dont des dizaines d’enfants et de sujets âgés, ont soif.
Les concernés ont eu recours à de veilles pratiques et ont troqué les palettes d’eau minérale contre des jerricans pour subvenir à leurs besoins vitaux. Quant aux ménages, se sont des citernes qui ont fait leur apparition en plein centre ville dégradant un environnement urbain déjà lugubre. Ce problème persistera-t-il longtemps, alors que nous sommes à la veille de la période des grandes chaleurs dont le mois du ramadan ? Les «victimes» de cette procédure ne comptent pas attendre jusque là. Ils menacent de sortir à la rue et revendiquer leur droit à l’eau, sans chercher à comprendre les moyens pour le faire.
article publié sur le quotidien El Watan voir ici
Les robinets de quatre-vingt logements de la tour située au 13, boulevard Bouzered Hocine (ex-immeuble Clemenceau) sont à sec. La SEATA a décidé d’enlever carrément le compteur et priver ces de familles d’eau. Officiellement, la SEATA réclame quelque deux millions de dinars, représentant les arriérées de plusieurs années de non paiement de consommation d’eau potable. Du côté des «victimes» la version est tout autre. «Comment peut-on concevoir qu’un immeuble de 13 étages, dans lequel résident 80 locataires, ait un seul compteur d’eau», s’interrogent les habitants de ce bâtiment. «Pour régler la facture, il faut faire du porte-à-porte chez 80 familles.
Et si un habitant est réfractaire au règlement de sa part, c’est tout l’immeuble qui est pénalisé. Tout le monde sera privé d’eau. C’est cette même situation que nous vivons actuellement, privés totalement d’eau voilà plusieurs jours.», ont-ils expliqué. Ce qui n’est pas de l’avis de la SEATA, selon les explications fournies par ses techniciens : «l’option exigée par les habitants de cet immeuble est techniquement impossible. Il n’y a pas une colonne montante traversant les escaliers de l’extérieur pour brancher des compteurs individuels. Ce qui impose une installation à l’intérieur des logements. Ce qui pose problème pour nos agents qui doivent accéder à l’intérieur des logements.
Quant à la décision d’enlever le compteur, cela est l’objet d’une décision de justice ». Ce litige qui dure depuis plusieurs années, ne se pose pas, paradoxalement, pour d’autres immeubles présentant la même situation. Les représentants des habitants l’affirment : «Le système de facturation au régime forfaitaire et individuel est appliqué dans plusieurs cités. Il est utilisé depuis plusieurs années dans les tours Belvédère et celles de Patrice Lumumba de Annaba et dans les cités UV1 et UV2 de la commune de Sidi Amar. Pourquoi pas notre immeuble». Entre temps, les habitants, dont des dizaines d’enfants et de sujets âgés, ont soif.
Les concernés ont eu recours à de veilles pratiques et ont troqué les palettes d’eau minérale contre des jerricans pour subvenir à leurs besoins vitaux. Quant aux ménages, se sont des citernes qui ont fait leur apparition en plein centre ville dégradant un environnement urbain déjà lugubre. Ce problème persistera-t-il longtemps, alors que nous sommes à la veille de la période des grandes chaleurs dont le mois du ramadan ? Les «victimes» de cette procédure ne comptent pas attendre jusque là. Ils menacent de sortir à la rue et revendiquer leur droit à l’eau, sans chercher à comprendre les moyens pour le faire.
article publié sur le quotidien El Watan voir ici
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