Un bilan élogieux... lien
En 1962, 13 barrages étaient en exploitation totalisant une capacité de stockage de 454 millions de m3 soit la moitié de la capacité de l’actuel barrage de Beni Haroun. Actuellement, il y en a 70 en exploitation, dont 39 barrages ont été réalisés entre 1999 à ce jour. Les capacités de stockage des barrages qui dépassent actuellement les 7 milliards m3 devraient atteindre 8,3 milliards m3 en 2015 avec un total de 83 barrages. Pour contrer le spectre de la sècheresse, l'Algérie a opté pour les eaux non conventionnelles comme le dessalement de l'eau de mer avec un programme de 13 stations de dessalement dont 7 sont en exploitation et qui contribuent à hauteur de 33% à l'alimentation en eau potable. Les OMD en matière d'AEP seront atteints avant 2015. La réutilisation des eaux usées épurées pour l'irrigation fait partie aussi d'un vaste programme visant à produire un milliard de m3 d'ici à 2014. Outre 170 nappes d'eau situées au Nord et dans les Hauts-plateaux, l'Algérie repose sur deux systèmes aquifères au Sud. Il s'agit du complexe terminal et de l'albien qui est partagé avec la Tunisie et la Libye. En matière d’assainissement, le taux de raccordement aux réseaux publics est passé de 20% en 1962, à 72% en 1999 et à 87% en 2011. Le taux de raccordement au réseau d'AEP est passé de 35% en 1962 à 94% en 2011. S’agissant des stations d’épuration, elles étaient de quasis inexistants en 1962 pour atteindre 28 en 1999 pour une capacité de 90 millions de m3/an et 138 en 2011 pour une capacité de 700 millions de m3/an d’eaux usées traitées disponibles pour leur réutilisation dans l’irrigation. En 1962, l'Algérie comptait 7 grands périmètres d'irrigation d'une superficie de 105.500 hectares contre 28 périmètres en 2011 d'une surface globale équipée de 230.000 ha et devrait passer à 270.000 ha en 2014. La superficie agricole irriguée a atteint quant à elle 1,1 million d'ha contre 120.000 ha en 1962. Des grands systèmes de transfert d'eau ont été réalisés dont celui liant In Salah et Tamanrasset, celui de Beni Haroun qui alimente plusieurs régions de l'est du pays ainsi que le système MAO (Mostaganem-Arzew-Oran) à l'Ouest.
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